Bologne printemps/été1948, au sortir de la Seconde Guerre, le commissaire del Duca est envoyé
Via delle Oche, la rue des bordels, sur ce qui semble et est annoncé comme un suicide. Petit problème, l'homme a dû sauter du tabouret pour glisser sa tête dans la boucle de la corde pour se pendre.
Les supérieurs du commissaire pensent qu'il n'y a aucune question à se poser, c'est clair, il s'agit d'un suicide. Point, fermé le dossier. le commissaire, un homme obstiné et très curieux, va poursuivre son enquête, appuyé par un de ses collègues. D'autant qu'autour de cette affaire, d'autres évènements violents et étranges vont s'accumuler.
Le commissaire est un personnage peu banal, tourmenté, il a la particularité de ne rien ingéré durant le temps cette enquête… il n'est pas vraiment blanc/bleu du point de vue de son passé politique et ses supérieurs ne manquent pas de lui rappeler quand il s'agit de le tenir tranquille et de ne pas creuser avec tant de zèle à chaque nouvelle énigme qui surgit. Tout ceci dans une Italie très appauvrie portant les stigmates des bombardements et en proie aux querelles générées par des élections mouvementées avec tentative d'assassinat, manifestations et réjouissances autour d'un maillot jaune…
C'est une lecture en noir et blanc comme un vieux film… J'aime les vieux films.