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EAN : 9782846824514
336 pages
P.O.L. (04/02/2010)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Roman absolument délirant, déjanté Claude Lucas s'est laissé aller à "une déconnade débridée" ! Chaque mot coule comme une source vive pour donner une histoire à la verve incomparable... Le langage de Simon, écrivain loufoque , est d'une veine jubilatoire et burlesque...Réjouissant !
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'improbable, saugrenue histoire de Simon et Andros écrivains déjantés, est un pretexte à un exercice de style débridé, époustoufflant, dont la verve m'a mise dans un état de joie et d'exaltation sans pareil...Humour décapant, écriture délirante et burlesque, frénésie ahurissante, maîtrise totale du vocabulaire...Attention ! "Déconnade débridée" !!!
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Et ce fut ainsi, la légende en tout cas le rapporte, que Simon Balard, - si tu le veux bien lecteur, nous l'appellerons Simon, c'est notre frère - affranchi du limon de sa matière terrestre et du qu'en-dira-t-on, prit la parole. Et elle s'envola sa parole...Inspirée puis exhalée, elle s'envola en méloppées, fados et vociferi se mêlant, se tramant, se tissant, et s'enchaînant aux volutes de la fumée des narghilés jusqu'à former avec elles un tapis volant de Naïn sur lequel vogièrent les hôtes de N'Kongsamba-sur-la-Sorgue secoués de rire, et même Babeu, fumeuse passive et néanmoins sidérée. S'élevant en plain-chant dans le secret de l'opisthodome, elle convoqua les évènements passés qui, soustraits au boyau crevé desjours par où l'avenir s'enfuit en un feulement chuintré et la mémoire avec, soudain prirent valeur d'épopée. Et quelque épais, cher lecteur, qu'ait pu être le coaltar engluant nos cerveaux hallucinés, nul d'entre nous présent ce mémorable soir-là, n'oubliera l'admirable incipit paer lequel Simon ouvrit son lamento .... Et au fur et à mesure que Simon pompait au narghilé le souffle inspiré qui magnifiait son odyssée, nous tous suffoquions d'un rire irrépressible, un rire qui nous tordait, nous summpliciait, Alcibiade comme Parsiphaé, Théodat comme Alcibiade et nous comme toi, cher lecteur, ainsi que Babeu, la brave, en larmes sous le regard aveugle de l'homérique conteur, qui lui, le pauvre, ne rigolait pas du tout...
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