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EAN : 9782221220726
360 pages
Robert Laffont (02/07/2020)
3.89/5   49 notes
Résumé :
« Si la police ne peut rien pour vous, n’hésitez pas à faire appel à moi. »

Une chambre en colocation, un permis de résidence et un job dans une bibliothèque : les années de galère de Kouplan sont définitivement derrière lui ! Toutefois, il y a une chose qu’il ne parvient pas à se sortir de la tête : qu’est-il arrivé à son frère, arrêté en Iran il y a huit ans ? En se lançant à sa recherche, il croise la route de neuf immigrés illégaux qui, comme lui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Une tétralogie qui se termine, un ami qui s'en va vers de nouveaux horizons et une nouvelle vie. Oui Kouplan était mon ami. Je l'ai suivi depuis quatre titres alors oui c'est mon ami et je suis triste de le quitter. Kouplan ce réfugié iranien en Suède, celui avec qui nous avons vécu le quotidien des migrants sans papiers, celui qui devait vivre clandestinement et toujours fuir la police des frontières, a enfin réussi à avoir des papiers de résident, un stage de travail rémunéré et un vrai logement. Kouplan continue de chercher son frère et de s'intéresser au sort des réfugiés sans papier dans cet opus et vous verrez que celui-ci porte bien son titre "Là où se porte le coeur". Notre petit détective tentera d'améliorer le sort de quelques-uns des migrants qui travaillent eux aussi dans le restaurant où nous avons fait sa connaissance. du travail au noir sous payé, de l'exploitation, des violences physiques, tout ça et encore plus, lui rappelle ce que lui-même a vécu. Une vie sans joie, se déroulant constamment dans la peur, la crainte, l'appréhension et les nuits de cauchemar. Aider ces gens, lui permettra également de savourer une petite vengeance envers certains qui se permettent allègrement de les exploiter. Et comme je le disais au tout début, pour notre ami Kouplan, s'ouvriront de nouvelles perspectives et il trouvera une forme de paix. Sara Lovestam a toujours su, sans fioriture, et avec grande humanité, nous parler du quotidien de ces exilés et nous ouvrir les yeux sur cette dure réalité. Ce titre de clôture est à lire essentiellement avec les yeux du coeur.
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Et voilà que se termine la série consacrée à Kouplan, le sans-papier détective d'origine iranienne.

le troisième tome nous laissait entendre qu'il allait enfin obtenir son permis de séjour suédois. C'est effectivement le cas. Sa peur de tous les instants s'atténue un peu. Il recherche intensément son frère Nima qui semble être passé aussi par la Suède.

Et autre point majeur du livre, il revient à contre-coeur pour récupérer une photo de Nima dans l'appartement où il logeait , entassé avec d'autres qui travaillaient comme lui dans un kebab .Ils étaient exploités en tant que clandestins par les deux propriétaires . Kouplan découvre que ces derniers on tué un sans-papiers. Il enquête alors et veut le venger....

Ce n'est pas le tome que j'ai préféré mais il approfondit la connaissance de Kouplan, de ses problèmes de changement de sexe, du regard qu'aura sa famille sur lui. La fin est pleine d'espoir...

Une tétralogie intéressante socialement, psychologiquement et originale. Et un personnage auquel je me suis attachée.
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« Là où se trouve le coeur » est le dernier volet de la tétralogie Kouplan, détective sans papiers. Les précédents volets « Chacun sa vérité », « Ca ne coûte rien de demander » et « Libre comme l'air » sont sorties chez Pocket. Pour ma part, j'avais juste lu « Ca ne coûte rien de demander », livre par lequel j'avais découvert cette auteure en trouvant son roman dans une boite aux livres de ma ville. J'avais l'opportunité de recevoir ce dernier tome et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le personnage au profil bien particulier de Kouplan. Si vous souhaitez le découvrir, je vous conseille de lire les précédents volets sinon vous ne comprendrez pas la psychologie du personnage et le coté « détective sans papier » si vous commencez par celui-ci. Moi j'ai ressenti un manque en passant du tome 2 ou tome 4.
On retrouve donc Kouplan qui est sorti de ses années de galère mais qui a une obsession en tête : rechercher sa famille iranienne et notamment son frère Nima et ses parents.
On le suit également dans l'aide qu'il veut apporter à 9 réfugiés qui comme lui dans le passé, se font exploiter par un patron malhonnête.
Sara Lovestam aborde dans ce roman des sujets actuels de notre société (le sort des réfugiés et sur la transsexualité) et amène le lecteur à se questionner.
Date de publication : le 2 juillet 2020
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Épisode quatre des aventures de Kouplan, sans-papiers iranien qui se mue en détective clandestin en Suède. Suite et fin, Sara Lövestam a annoncé dès le début que le parcours de ce personnage unique serait une tétralogie.

Il y a des séries qu'on peut allègrement lire dans le désordre. Ce n'est pas vraiment le cas de celle de Kouplan, sauf à passer à côté de nombre d'émotions. Car c'est avant tout le parcours d'une personne, fuyant son pays, vivant dans les bas-fonds suédois, travaillant sur son identité sexuelle.

Il enquête, mais imaginer les romans de Lövestam comme des polars traditionnels serait vraiment réducteur (même si elle a obtenu le « Grand prix de littérature policière » en Suède pour le premier tome).

Pour cet ultime épisode, Kouplan est en quête. de soi (rien de nouveau, c'est le thème principal de ces quatre romans), de son frère, et de justice. Contre ceux qui l'ont exploité à son arrivée en Suède, qui l'ont agressé, traité plus bas que terre. Et qui continuent à le faire avec d'autres immigrés illégaux, depuis qu'il s'est enfui.

Oui, cette histoire touche directement Là où se trouve le coeur. A la poursuite de sa place dans la société, de son genre, de ses proches. de son âme.

Et pour se trouver, il faut aussi donner du sens. Kouplan va donc venir en aide à neufs réfugiés, exploités dans des conditions ignobles, pour tenter de leur redonner ce qu'ils ont perdu. Leur droit de vivre et non de survivre, la liberté, et d'être traités comme n'importe quel suédois, n'importe quel humain (et sans risquer la mort, au passage).

Sara Lövestam a une manière bien à elle de raconter des histoires. En décalage avec la production de masse du genre, en injectant dans chacune de ses phrases une profonde humanité. Pas uniquement de grands principes (très présents), mais aussi de belles valeurs humanistes qui se confrontent à la dureté du monde.

Une fois de plus, l'ambiance est différente dans ce quatrième épisode, davantage dans l'émotion, jouant moins de ses pointes d'humour anticonformiste. Sans pour autant tomber dans un quelconque côté larmoyant, ce n'est pas le genre de la maison.

Se prendre en main, contre le sort, c'est possible. Kouplan vient de si loin que s'en est une preuve exemplaire. Lui, maintenant intégré et en phase avec son identité de genre, veut aider les autres à en faire autant. Et par là même, s'aider lui-même.

N'attendez pas un récit survolté, tout est mesuré pour être au plus près des personnages. Et l'écriture est directe, sans chercher à en mettre plein la vue, pour se fondre en eux.

La tolérance de la différence sont au centre de tous les livres de Sara Lövestam, Là où se trouve le coeur en est l'ultime preuve. Un roman qui clôture parfaitement cette série autour de Kouplan, qui va infiniment nous manquer.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Superbe lecture encore une fois ! J'aime beaucoup cette série pleine d'humanité... Ce tome 4 a été impossible à lâcher, émotions, suspense et moments d'extrême tension...

Kouplan est enfin en possession de son précieux permis de séjour. En colocation avec Lennon et Ulrik, il s'est trouvé un stage en bibliothèque. Il peut désormais reconstruire sa vie en toute tranquillité. Mais pourtant il reste un vide qui l'empêche de profiter pleinement de sa nouvelle condition. Sa famille lui manque et il ne peut cesser de rechercher son frère Nimia dont il n'a aucune nouvelle depuis sa disparition en Iran.
Ses investigations l'amènent vers son ancien logis où cohabitent 9 réfugiés sans papiers qui subissent les mauvais traitements de ses anciens employeurs. Il est question de meurtre et pour Kouplan, lui qui s'en est sorti, il est impossible de ne pas se sentir concerné. Toujours aussi empathique, il ne peut s'empêcher de s'impliquer pour tenter de les aider.

S'en suit une enquête assez incroyable où chacun est mis à contribution pour tenter de démasquer les criminels tout en essayant d'éviter d'en subir les conséquences. Mais le danger est grand .... et chacun va risquer sa vie en suivant les plans de Kouplan.

Outre cette enquête très particulière et passionnante, c'est le destin tragique des sans-papiers qui encore une fois est évoqué entre désespoir et résignation. le trafic très lucratif dont ils font l'objet est largement dénoncé.

En parallèle, Kouplan continue ses recherches personnelles et va croiser Victor qui tremble tous les jours pour sa sécurité et celle de sa famille. Il est pourchassé par un homme qui semble tout connaître de son passé et menace son équilibre encore précaire. Cette rencontre est particulièrement touchante. Certainement, le point d'orgue du roman.

L'auteur brosse une galerie de personnages avec beaucoup d'humanité, des marginaux, des laissés pour compte, des adeptes du parkour.
Il aborde aussi très largement avec justesse et émotion la question de l'identité sexuelle, un sujet essentiel pour notre héros, de son impact sur les familles.

Une belle réussite, un roman captivant qui alterne entre enquête, témoignage social et introspection personnelle. La fin offre une jolie touche d'optimisme !

Un grand merci à Robert Laffont et La collection La Bête Noire

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les mots peuvent permettre la distance par rapport aux événements. On peut les répéter, toujours dans le même ordre, ils se transforment en récit et donc en chose face à appréhender. Un jour, ils viennent à composer l’histoire d’une vie, peut importe ils aient été vrais ou non, parce que les mots sont la seule chose qui peut capturer un moment et le faire passer avec logique.
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Est-ce tellement répréhensible de ne pas vouloir laisser son enfant tout seul, quand on sait à quoi ressemble le monde ?
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Tu sais, ajoute Kader, c'est l'histoire de l'arbre qui tombe dans la forêt. Sil n'y a personne pour l'entendre, est-ce qu'il fait vraiment du bruit.
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- La vie est comme une bonne cuite, réplique Kader. Le plaisir est passager, mais la migraine perdure. Ça, c’est un dicton afghan.
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Quand on part à la pêche, le poisson est toujours frais, peu importe quand on l'attrape (proverbe iranien).
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Chacun sa vérité - Sara Lovestam - Coup de ♥♥♥♥♥ du traqueur
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