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EAN : 9782221220719
360 pages
Robert Laffont (21/03/2019)
4/5   74 notes
Résumé :
En plus d'être sans-papiers, Kouplan est à présent officiellement sans-abri. La chambre qu'il louait chez Regina n'est plus disponible et il se retrouve à dormir sous un pont avec deux " colocataires " peu commodes, son sac à dos comme seul bagage. Mais bonne nouvelle : il vient d'apprendre qu'il n'a plus que deux semaines à attendre pour déposer une nouvelle demande d'asile. Il pourra alors obtenir son statut de " demandeur d'asile " et loger dans un foyer.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Déjà, la Suède se targuait d'être le pays le plus bienveillant à l'égard du reste du monde (2016), puis le pays où l'on vieillissait le mieux etc etc. La Suède se promène toujours dans les 10 premiers des meilleurs pays au monde...Égalité, prospérité, santé, bien-être, liberté d'expression, accueil des migrants et j'en passe sont des valeurs qui ont toujours fait la différence en Suède.
Vraiment ? Sara Lövestam, avec son personnage de Kouplan, nous fait voir une autre facette de cette Suède si bienveillante. Une police des migrants, la traque des sans papiers, des sans abri qui vivent sous le métro, des petits bourgeois complaisants et individualistes, une bureaucratie sans indulgence , rigide, sèche, bref un portrait beaucoup moins glamour que ce que l'on s'imagine.
Dans Libre comme l'air, Kouplan, ce personnage pour le moins atypique (jamais rencontré ailleurs ce genre de personnage) , se clochardisera de plus en plus en attendant le papier qui lui permettra de profiter des rayons du soleil librement et se tournera vers ses souvenirs iraniens . À la demande d'une femme mariée qui trouve que son époux a des comportements étranges, Kouplan mènera une filature qui le portera bien loin de banales infidélités conjugales.
Un portrait qui n'est pas qu'en rose de la Suède (non ce n'est pas la pays des licornes) , de la situation des migrants et des statuts de réfugiés.
À lire les dernières lignes de cet opus, j'aime croire que ce sera plus qu'une trilogie et que nous poursuivrons, avec Kouplan, son rétablissement dans la liberté.
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Je l'ai déjà dit , la période estivale est toujours source de belles découvertes et je me suis lancé dans les aventures de Kouplan , sans papiers iranien réfugié en Suède , mais toujours en attente de régularisation dans un pays réputé accueillant .Seulement , le problème est complexe : comment survivre dans un pays quand la menace permanente d'être découvert plane ?...Croiser la route de la police et c'est le retour au pays . Alors il ne reste qu'une solution , vivre dans la clandestinité , sur des cartons , et recevoir l'aide ....d'autres belles personnes à la dérive... Situation plus ou moins aisée ...dans les faits .Qu elques complications insoupçonnées dans le monde réel ...Et Kouplan , il est "trans" , non pas que cela me perturbe le moins du monde mais ....pas évident, hein , même si l'intérêt de cette situation ne " saute pas aux yeux " . Et puis , trans ou pas , on s'en fout un peu , voire beaucoup , non ? C'est son problème .... Forcément , c'est " un plus " ou " un moins " , c'est selon .... Alors , quand une femme veut savoir avec qui son mari passe des moments supposés " bons " . Pas trop difficile et rémunérateur...L'aubaine des couronnes qui permettront de se nourrir à défaut de vivre . Oui , mais , trop belle la ficelle , trop facile , la vie .....Et si la maîtresse supposée......n'était pas celle qu'on croit...et si c'était plus compliqué que ça ? Faut dire que l'adultère aujourd'hui , ça "déplace tout de même plus les foules "....
Un roman sombre , au rythme lent qui peine à entrer dans le vif du sujet , qui s'emballe un peu vers la fin sans vraiment perturber l'ordre établi...Une peinture d'une société suédoise qui serait peu accueillante ..?.. Mouais ...Aucune intervention policière , tout de même , le héros n'est jamais en difficultés ...Une enquête sympa , sans plus , pas de quoi , à mon avis " troubler l'ordre établi " .C'est le troisième volume des " aventures " de Kouplan , avant l'arrivée du petit quatrième qui , je le dis sans arrière pensée et avec beaucoup de respect , se passera sans moi .Covid ? Canicule ? Je suis resté " de marbre " et n'ai pas vraiment vibré . C'est sans doute bien écrit- ou traduit - mais cela n'a pas suffi .La couverture est superbe de sens , l'intrigue beaucoup moins . Désolé , je passe mon tour avec toute la considération due à l'auteure et tous les lectrices et lecteurs qui ont aimé et qui ont peut - être raison , mon avis n'étant...que le mien et n'ayant aucune autre prétention que l'accent de la sincérité . Pour moi , " Kouplan " , c'est comme Capri , c'est fini....
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le deuxième tome des aventures de Kouplan, détective privé bien atypique , m'avait paru moins captivant, mais j'avais envie d'en savoir encore plus sur ce réfugié iranien si attachant, en attente d'une acceptation de demande d'asile sur le sol suédois. En attente aussi d'un changement de sexe...

Toujours en proie à des conditions de vie très précaires qui le conduisent à dormir dans un creux humide en dessous du métro, en compagnie de deux drogués, Kouplan va pouvoir bientôt, le 16 juin, refaire sa demande auprès des services d'immigration. Voilà qu'une femme d'un milieu aisé, Ulrika, lui propose d'enquêter sur son mari, qu'elle soupçonne de la tromper.

Kouplan découvrira bien autre chose en suivant le présumé infidèle...

J'ai beaucoup apprécié cet opus, plus prenant que le précédent. D'autre part, l'auteure sait parfaitement nous faire vivre en direct toutes les difficultés quotidiennes d'un sans-papiers. Je sais que des lecteurs trouvent certains détails peu vraisemblables. Peut-être, mais cela ne m'a pas gênée. Et le personnage de Kouplan s'étoffe encore. J'aime sa sensibilité, son empathie, ses angoisses bien compréhensibles, sa vive intelligence. J'attends avec impatience de lire le tome ultime, les dernières pages laissant présager des changements importants...
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Sara Lövestam, qui s'essayait pour la première fois au polar avec cette tétralogie Kouplan, a toujours aimé s'interesser aux laissés pour compte et aux marginaux de la société suédoise, dont Kouplan en est un bel archétype.

Dans Libre comme l'air, le troisième volume des aventures de Kouplan, après Chacun sa vérité et Ça ne coûte rien de demander, on continue d'apprendre pas mal d'élements sur le passé de Kouplan et les motifs de son départ d'Iran.

L'histoire commence quand Kouplan est amené à faire une nouvelle demande d'asile politique après une période de 4 ans de clandestinité .

En parralèle, Kouplan va réussir à trouver une nouvelle enquête : Ursula, riche épouse d'un avocat, atteinte de sclérose en plaques, lui demande de suivre son mari Hakam, qu'elle soupçonne d'infidélité..

La situation de Kouplan, de plus en plus précaire le contraint à accepter un peu d'argent pour survivre pendant quinze jours. Finalement, Kouplan va se rendre compte qu'Hakam dissimule bien des choses à sa femme, mais pas pour les raisons qu'elle croyait. Comme dans les précédents volets l'intrigue est moins importante que la façon qu'a Kouplan d'enquêter: adepte du système D, Kouplan doit faire preuve d'ingénoisité à la fois pour trouver le fin mot de l'histoire et pour ne pas se faire expulser.

Ce qui importe surtout c'est à quel point la plume de Lovestam accompagne toujours avec ce qu'il faut d'empathie et une once de dérision bienvenue la destinée de ce héros de roman policier vraiment pas comme les autres.

Et comme le quatrième volet, "Là ou se trouve le coeur" est sorti en mars dernier avant le confinement en grand format chez Robert Laffont, on n'a toujours pas fini d'entendre parler de ce réjouissant ( anti) héros !!

A noter aussi que "Libre comme l'air" devait sortir en poche en mars chez Pocket, mais finalement au vu de la crise sanitaire, le troisième volet de Kouplan ne sortira que le 2 juillet prochain, une lecture idéale pour l'été à venir !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Kouplan est sans doute le détective privé le plus atypique de la littérature noire actuelle. Émigré iranien sans-papiers en Suède, il se cache dans les bas-fonds du pays tout en ayant l'inconscience de proposer ses services à la population locale. Et quand on rajoute qu'il a un gros problème à gérer en lien avec son identité sexuelle, on comprend que ce personnage n'est pas comme les autres.

Libre comme l'air est le troisième roman de Sara Lövestam mettant en scène Kouplan. Avant toute chose, je vais énoncer trois principes forts :

– lire les pérégrinations de Kouplan est très vivement conseillé,

– je déconseille par contre fortement de se plonger dans celui-ci avant les autres. Il faut impérativement commencer par le premier de la série, Chacun sa vérité et lire ensuite Ça ne coûte rien de demander, pour pleinement profiter du talent de l'auteure suédoise,

– le premier de la série a obtenu le prestigieux Grand prix de littérature policière en Suède. Sara Lövestam dit pourtant elle-même ne pas écrire vraiment du polar. Une sorte de paradoxe, mais qui prouve bien que ses romans et son personnage sortent des cases.

Et c'est bien là l'une des grandes qualités de ce nouvel épisode de la vie de Kouplan, qui tente de se faire une place loin de ses racines : le récit ne ressemble à aucun autre, l'enquête qu'il mène n'est presque qu'un prétexte et permet surtout de se plonger dans la société suédoise actuelle.

C'est Kouplan qui est au centre de cette nouvelle histoire. On en apprend beaucoup plus sur son passé et sur les raisons de sa fuite d'Iran. On vit son quotidien de SDF, on s'étonne de ses rencontres, on vibre à ses cotés. Ce personnage est l'un des plus attendrissants que j'ai pu rencontrer dans la littérature dite noire. Sa complexité autant que son humanité sont extrêmement touchants.

L'ambiance de ce troisième roman est différente du précédent, plus personnelle. D'où l'importance de suivre le cheminement du personnage depuis ses débuts.

La manière de raconter de l'écrivaine est toujours aussi directe, créant l'émotion et le décalage, faisant sourire parfois. L'écriture et la construction sont à la fois résolument modernes et pourtant intemporelles.

Et puis, la situation de Kouplan fait réfléchir sur notre monde actuel, rappelle des vérités que certains ne veulent pas entendre. du divertissement intelligent.

Oui, le talent de Sara Lövestam est clairement Libre comme l'air. Ce troisième épisode de sa tétralogie consacrée à ce singulier personnage est une nouvelle réussite, plus intimiste. Un vrai talent, pour une histoire inclassable mise au service d'un protagoniste profondément attachant.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
05 août 2019
Nouvelle voix de la littérature suédoise, auteure primée et traduite en plusieurs langues, la talentueuse Sara Lövestam entraîne les lecteurs dans les bas-fonds de Stockholm dans la nouvelle enquête de Kouplan.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La foret de marbre n'a plus d'importance, désormais Kouplan raye une tache secondaire: chercher l'Audi verte dans les rues adjacentes. Il envisage d'appeller Ulrika pour la tenir au courant de ce tournant dans l'enquête." Votre mari ne travaille pas où vous croyez" . Mais la mission de Kouplan n'est pas de lui donner des soucis en plus."
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L'être humain ne vit que dans un univers à la fois, et c'est dans ce système qu'il se compare aux autres. Voilà pourquoi quelqu'un, à un endroit du monde, peut être fier de posséder une bicyclette alors qu'ailleurs, un autre sera complexé à cause de sa Toyota Prius.
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Peut-on vraiment, d'un point de vue philosophique, dire d'un être humain qu'il est foncièrement mauvais ? Les gens ne sont-ils pas seulement victimes de leurs gènes et de leurs conditions de vie ?
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- Je ne suis pas un voleur.
- C'est aussi ce que dit l'Etat avant de te piquer un tiers de ton salaire. Et tu sais où va l'argent ?
Kouplan sent que la bonne réponse n'est pas : " Il sert à financer l'école et les infrastructures."
- Chez des Somaliens et des musulmans, voilà où. La Somalie entière a la belle vie grâce à l'argent de nos impôts. Ils chantent le jodel en allant à la banque.
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La vue de leurs uniformes provoque tout de même chez Kouplan une montée d'adrénaline. Quand il n'est pas chez lui, en sécurité, ce phénomène lui arrive à peu près toutes les heures. Heureusement. Car c'est quand il se détend qu'il se met réellement en danger. Mais les pics d'adrénaline incessants, les tensions et les crispations musculaires que cela provoque, tout cela est épuisant.
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Chacun sa vérité - Sara Lovestam - Coup de ♥♥♥♥♥ du traqueur
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