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Pierre Leyris (Autre)Maurice Sendak (Illustrateur)
EAN : 9782040112035
121 pages
Bordas (09/04/1991)
3.54/5   13 notes
Résumé :
Un royaume sans héritier, ce n'est pas du goût du roi ! Aussi, le jour où la reine lui donne enfin une fille, il organise une grande fête pour le baptême de l'enfant. Tout à sa joie, il oublie d'inviter sa soeur. Mal lui en prit ! Car cette sorcière se venge d'une manière bien particulière : en privant l'enfant de son poids.

Tout à la fois conte de fées et roman d'apprentissage, cette histoire, écrite par l'un des plus grands auteurs du XIXe siècle, v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Comme tout conte qui se respecte, un roi et une reine peinent à avoir un enfant. Lorsque cet heureux événement arrive, comme tout bon roi et reine en pleine félicité, ils oublient d'inviter tout le royaume. L'oubli n'est pas mineur, il s'agit de la propre soeur du roi, une femme étrange (auparavant oubliée par son propre père) et un peu sorcière qui voit dans cet oubli un affront insoutenable.
Le jour du baptême, elle décide donc de se venger et lance un sort de légèreté à la petite princesse.

Légèreté de corps et d'esprit : la petite s'envole, flotte, mais surtout glousse, rit, incapable du moindre sérieux. Avec les années, ce dernier point devient problématique.


C'est un bon conte, agréable, sur le passage à l'age adulte, aux responsabilités. Je ne sais pas si le texte original présente autant d'humour que la libre traduction de PIerre Leyris, mais les conteurs, tout en prenant au sérieux leur travail, se moquent gentiment de leurs personnages et revendiquent une tradition littéraire qu'on se plait à souligner.
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Cela commence comme un conte classique. Un roi et une reine ont des difficultés à avoir un enfant. Aussi quand l'enfant nait, c'est la liesse. On fait la fête et on oublie quelques personnes. Dont la soeur du roi. Elle décide de se venger en jetant un sort à la petite princesse. Celle-ci n'aura pas de gravité et s'envolera au moindre mouvement. Il faudra la surveiller, voire l'attacher pour éviter des mésaventures. Ce qui ne manquera pas d'arriver quand même. Ce qui désole la reine, c'est que sa fille a aussi la cervelle bien légère. Heureusement, un jeune prince surviendra...
Le style a un peu vieilli. Mais c'est plein d'humour. Je trouve étonnant que ce conte n'ait pas été repris récemment.
Cerise sur le gâteau, j'ai aimé les illustrations de Maurice Sendak.
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Dans un conte il est très souvent question d'une princesse, d'une marraine, d'un voeu qui fait s'abattre la tristesse sur tout un royaume. Classique sur l'idée, savoir l'arranger pour étonner est une toute autre paire de manches. Un pari réussi avec La princesse légère grâce à la plume enchanteresse de l'auteur qui sur un sujet mélancolique a su semer des touches d'humour et de tendresse.

Un couple royal ne réussit pas à avoir d'enfant. Quand enfin le tant attendu moment s'annonce, tout n'est que fête et festin pour l'arrivée de ce bébé ! Quel étourdi que ce roi qui omet d'inviter sa propre soeur au baptême de sa fille. Une soeur qui se trouve bien évidemment être laide à faire peur, rejetée de la société mondaine, une sorcière noire de surcroît. Elle jette alors un sort terrible pour se venger de cet affront !
La princesse chérie s'avère dépourvue de toute pesanteur. Aussi légère qu'un souffle d'air, rien ne la tient sur le sol, tout est danger. Emportée au loin dans les contrées éloignées, ou haut dans le ciel. Sans parler de son humeur, toujours gai et rieuse car incapable de stabiliser son esprit sur des sujets importants. Tori est légère, frivole, sans soucis aucun.

Si cet état n'est pas dramatique, il n'est pas bienfaisant pour autant. Une princesse a des responsabilités, des obligations, ce qui ici lui est impossible à tenir puisque rien n'a d'importance ! Véritable sujet de désespoir et de chagrin pour ses parents, même la science n'a pas réussi à inverser le mauvais sort. Ils sont pourtant certains d'une chose. Si la princesse réussie à verser une larme, son état s'inversera et il en sera fini de la malédiction. Mais par quel moyen y parvenir?

Un prince qui trottait par-là tombe un jour sur cette belle jeune fille sans avoir connaissance de son identité. Un charmant au service de sa belle, il fera tout ce qu'il peut pour offrir une fin heureuse à ce conte.
Léger, parfois burlesque ou brusque, ce court texte est à savourer pour sa fraîcheur. J'aime les contes, ceux qui peuvent être joyeux ou diablement sinistres, et celui-ci tient toutes ses promesses. Un régal !
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Tout d'abord, je tenais à remercier les éditions Kael pour leur confiance qu'ils m'ont accordé en m'envoyant leur service presse.
Nous plongeons ici dans un très joli conte magnifiquement illustré, style manga.
Son histoire est originale puisqu'une princesse perd sa gravité.
La lecture est très agréable, addictive avec une pointe d'humour.
A lire sans modération, car ce conte sera ravir petits et grands, je vous le conseille.
Merci pour ce bon moment de lecture
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Un conte de fée assez étrange. Une jeune princesse se fait retirer toute sensation de gravité. le récit n'est pas sans évoquer Riquet à La Houppe, mais l'héroïne n'en est pas une réellement, puisque c'est le prince qui se sacrifie pour la sauver. Un peu déçue, j'ai eu du mal à accrocher.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Avant-propos du traducteur

Sauf erreur, on ignore entièrement en France George MacDOnald (1824-1905). C'est ignorer un poète, un romancier de la vie écossaise et par-dessus tout un merveilleux conteur. Dans une savante étude intitulée "Notes sur la foi en les fées et l'idée d'enfance", Jonathan Cott l'a appelé "le plus grand écrivain visionnaire de la littérature enfantine". C'est vrai, à condition de mettre l'accent sur visionnaire et de sous-entendre une vision profondément cohérente qui obtienne sans cesse l'adhésion du coeur. Si fantastiques que puissent être celles de George MacDonald, elles ne nous dépaysent jamais, elles créent au contraire pour nous un monde spirituel où nous reconnaissons une patrie. Et l'histoire selon laquelle elles s'ordonnent est un message - et même, disons-le, une véritable initiation.
Pierre Leyris.
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Il était une fois, il y a si longtemps que j’ai oublié la date, un roi et une reine qui n’avaient pas d’enfant.
Le roi se disait : Toutes les reines de ma connaissance ont des enfants, quelques-unes trois, d’autres sept, certaines douze, et ma reine n’en a pas un seul. Je me sens mal utilisé.
Il se décida donc à se fâcher avec sa femme à ce sujet. Mais elle supporta tout, comme la reine bonne et patiente qu’elle était.
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Cela n’a généralement pas d’importance d’oublier quelqu’un, seulement il faut bien savoir qui on oublie. Malheureusement, le roi oublia sans le faire exprès, et le hasard tomba sur la Princesse Onsenrpentira, ce qui était fort gênant.
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Peut-être la meilleure chose qui pût arriver à la princesse eût-elle été de tomber amoureuse. Mais comment une princesse sans gravité pouvait-elle tomber de quelque manière que ce fût ?
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Le roi la contemplait d’en bas, muet de stupeur, et tremblant de telle sorte que sa barbe frémissait comme herbe au vent.
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