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EAN : 9782815936200
88 pages
L'Aube (06/02/2020)
4.17/5   6 notes
Résumé :
"Quatre dieux le considèrent sur son char tiré par des éléphants enguirlandés, et sont extasiés, à la beauté de ce mortel ; ils fondent de la voûte céleste et l'arrêtent au passage."

Pour plaire à sa belle amie Méry Laurent, Stéphane Mallarmé réécrit quelques-uns des plus célèbres Contes et légendes de l'Inde ancienne, de l'orientaliste Mary Summer. Avec tout son talent, le poète met en scène une Inde légendaire et mystérieuse, dans laquelle princes e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Découvrez l'Inde mystérieuse et éternelle à travers cet ouvrage qui est la réécriture de contes indiens par le poète Stéphane Mallarmé à la demande d'une de ses amies.
Vous trouverez dans cet ouvrage, quatre magnifiques contes, un condensé de beauté. Une belle découverte.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
15/
Qu’il est, à de certaines heures, malaisé de
feindre! Tandis que Vahouka, amené par ordre de
la princesse, baisse la tête et garde le respect d’un
subalterne mis en présence d’une haute dame,
la fille de Bhîma tâche de se composer un visage.
Les deux époux s’examinent un instant, douloureusement : leur silence vaut toutes paroles. Si
Damayantî écoutait son cœur, elle serait aux pieds
de celui, à qui elle a tant à pardonner; d’une voix
qu’elle s’efforce de raffermir : « Vahouka, vis-tu
jamais un homme, connaissant le devoir, abandonner, la nuit, au milieu d’un désert, la mère de
ses enfants, la dévouée épouse innocente par lui
choisie entre toutes à la face des dieux ? — Attends
pour me juger! » s’écrie Nala, devant ces paroles
oubliant son rôle. « Si j’ai perdu aux dés mon
royaume et te délaissai, sache qu’une malédiction
m’accablait, possédé que je fus du méchant démon
Kali ; mais toi, avec ton libre arbitre, toi, que rien
n’aveuglait, tu as voulu briser nos liens. Tes envoyés

dans l’or de leurs trompettes ont proclamé mon
agonie, ou que Damayantî allait choisir un autre
époux ! Ritouparna n’accourt-il pas ivre d’espérance
et demain l’Orient princier viendra, comme jadis,
disputer ta main. Ah ! qu’il ne soit pas de dieux
dans le nombre… Femme vindicative, tu as bien
châtié le malheureux qui n’a cessé de t’aimer. »
L’orgueil de Nala s’emporte sur l’ombre d’un
soupçon : n’est-ce pas l’homme même de s’oublier
coupable pour devenir accusateur! mais, dans cette
injustice, Damayantî découvre la jalousie, signe
encore d’amour. « Ah ! dit-elle, tu es toujours celui
que j’ai préféré aux dieux, ami! Ce swayambara qui
t’irrite, je ne l’imaginai que pour te ramener. Tout
à l’heure, si j’osai parler avec l’accent du reproche,
je voulais qu’enfin tu te trahisses, pardonne! une
plainte, pour la première fois, exhalée de ma lèvre.
L’astre aux rayons ardents, qui féconde la terre et
l’astre à l’éclat froid, qui filtre par la nuit, les vents,
sans demeure au monde : qu’ils consument ma vie
si jamais j’accomplis acte indigne de toi. Ô divinités, triple soutien du Monde, je vous adjure; levez-

vous, en témoins; dites que seule la vérité coule de
ma bouche ou désertez-moi sans retour. »
Cet appel désespéré venait d’être jeté au ciel,
lorsqu’une voix proféra pour écho.
« Nala, ne conserve de soupçon à l’égard de
Damayantî : son trésor fut bien défendu : nous
avons été, trois ans, les témoins et les gardes de
cette épouse fidèle. La fille de Bhîma est digne de
ton amour; comme par le passé unis-toi à elle et
même si tu peux, aime-la davantage. »
La voix divine fusait encore, que chaque parole
retomba, en pluie de fleurs.
Sur la pointe des pieds se dresser, bras
entr’ouverts, pour la recevoir et y toucher, ô bonheur! avec des mains humaines!
Le prodige pour les amants se fit que chacun
perçut des calices véritables pareils à ceux qui
marquent les allées, dans les parterres et surchargent
les vases des palais; pourquoi s’exprimer plus que
ces lotus, ces roses, ces jasmins tus, incueillis : ne
s’étaient-ils pas tout dit ? Ils trempèrent, l’un et

l’autre, pour renouveler leur être, en le silence
lustral ; sous les guirlandes et le bouquet de lèvres
suspendues comme un dais odorant : ou leur baiser
toujours, passé, futur, perpétuel. Arrière, un autre
bruit : ce leur fut naturel de se retrouver, tellement
que, le lendemain, quand éclata l’allégresse de la
nouvelle dans la cité, eux seuls après une veillée
d’extase, paraissaient, se promenant par les rues
pour se montrer, ignorer le motif : Nala restitué à
sa splendeur première, selon la robe céleste, don du
Naga ; Damayantî, matinale ou vierge comme se
sent quiconque échappa à de grands malheurs.
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11/
Tout s’annonçait bien : d’où ce désastre? »
parlèrent, en se comptant, les quelques survivants :
« Certainement, cette grande femme à l’œil égaré
nous a jeté un sort : une Rakchasi! Il faut la tuer à
coups de pierre. »

« Ils ont raison ! » s’écrie Damayantî, cachée
derrière un arbre et, entendant ces menaces, elle
se sauve comme se fuyant elle-même. « Je porte
malheur à qui m’approche. Ma faute, laquelle?
pour être en butte à tant de maux. Subirais-je la
vengeance des dieux que j’ai refusé de choisir pour
épouser Nala ? »
La fugitive arrive seule dans la ville de Tchédi.
Les habitants prennent le frais sur les places
publiques, ils considèrent avec étonnement cette
femme moins qu’en haillons, marchant comme
une insensée, les enfants la poursuivent et la huent.
De la terrasse, rosie aux derniers feux du ciel, la
mère du roi, qui a vu le cruel divertissement, envoie
à l’étrangère sa nourrice, on l’introduit dans le
palais. « Ô toi, yeux aussi grands que d’une déesse,
tu brilles, sous ces loques, comme l’éclair dans un
nuage; dis-moi, n’es-tu pas une immortelle? »
Instruite par l’expérience, Damayantî juge
prudent de dissimuler sa haute naissance. Mais :
« Grande reine, je suis une humble ouvrière qui erre
dans la forêt, nourrie de fruits sauvages et reposant

sa tête où la nuit vient la surprendre. Voici des
mois… J’avais un mari, tendrement aimé, mais
possédé aussi par la passion du jeu. Il perdit tout
notre avoir et s’enfuit, pour cacher sa confusion :
dès lors, je cessai de prendre un jour de repos et
cours la terre pour ressaisir celui qui m’a laissée.
— Sèche tes larmes (tout attendrie et embrassant
Damayantî); ma fille Sounandâ a ton âge, tu seras
sa compagne. Reste avec nous, ne désespère pas;
on enverra, partout, des messagers, pour découvrir
la retraite de cet époux. »
La jeune femme accepte avec empressement une
offre inespérée.
Un jour, elle aide sa nouvelle amie, et la mère
excellente de celle-ci, à recevoir avec le respect dû,
un Brahmane entré, comme par hasard, dans la
ville de Tchédi. Le vieillard considère, presque
avec importunité, un signe rouge qui fleurit, entre
les deux sourcils, sur le front pâle de la jeune suivante : « Damayantî » profère-t-il et le trait de
pourpre se dissipe en un incarnat léger sur le visage

entier qu’elle veut cacher de ses mains. Aussitôt :
« Princesse, n’ayez peur. Le roi Bhîma promit une
récompense de mille vaches à qui retrouverait son
gendre et sa fille; plusieurs d’entre nous partirent,
je suis l’heureux, qui vous ramènerai, vous au
moins, chez les Vidharbhains. » La reine : « C’était
un pressentiment, exhale-t-elle, serrant la jeune
femme contre sa poitrine : ta mère, ma sœur, est
comme moi, fille du roi Soudâman, je te vis enfant
dans le palais de mon père. »
Joies du départ, fêtes du retour, en vain; rien ne
distrait l’épouse, qui pleure, seule, toutes ses larmes.
Si elle pouvait oublier Nala, les deux enfants,
vivante image du héros, le lui rappelleraient sans
cesse. Distraitement, elle écoute de nouveaux
messagers qui s’en vont de tous côtés, visitant les
palais, les cabanes, les ermitages : un d’eux, pourtant, raconte qu’il s’est entretenu avec le cocher du
roi Ritouparna et que cet homme a paru s’émouvoir au nom de Nala.
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8/
Damayantî retrouvera peut-être un destin meilleur; mais, seule, laisser, dans les jungles, à la dent
des tigres et des serpents, la confiante qui s’endormit sous sa protection : aura-t-il ce triste courage?
Vingt fois l’entraîne Kali, mais la pitié le reprend.
Le démon vainc. Nala jette un regard obscurci de
larmes sur celle qu’il abandonne : « Femme très
chérie, n’ose-t-il proférer, que les dieux t’environnent de leur protection : puisses-tu, loin de
Nala, connaître le bonheur qu’il ne sut te donner! »
Éperdu, cette fois et sans plus retourner la tête.
Damayantî s’éveille souriante, au soleil qui
pénètre, ses yeux cherchent le roi; doucement elle
l’appelle puis avec des cris; que le cruel écho renvoie, ô solitude! — « Quoi ! est-ce possible? Nala,
tu n’as pas profité de mon sommeil pour me délaisser; comme l’éléphant, sa compagne, au silence
de la forêt. T’ai-je offensé, mon Seigneur, non :
me suis-je plainte, jamais. À ta suite mes pieds se
déchiraient aux ronces. Tes souffrances, la faim, ne
les ai-je conjurées avec ma caresse? Je suis folle de
m’inquiéter. Tu n’es pas parti. Tu épies ma dou-

leur, caché dans un buisson, m’entends pleurer et
ne viens pas me consoler, ingrat ! le jeu méchant,
cesse-le, au plus vite. »
L’antilope bondit, qui veut rejoindre son troupeau ; elle, en esprit, de même : jusqu’à ce qu’elle
ne puisse plus douter de l’affreuse vérité. « Hélas!
(s’agenouillant) coupable, il ne l’est pas ; mais à
plaindre plus que moi : et que deviendra-t-il, privé
de sa compagne? »
Immolation sublime du véritable amour : ellemême s’oublie et cherche des excuses à qui la précipita dans le malheur.
Une liane prodigieuse se balance, mue d’aucun
vent et dans le calice qu’elle laisse pendre gemmé
d’une sombre pierrerie, Damayantî n’a pas reconnu
le boa, qui gueule ouverte et regard étincelant, va la
mordre. À ses cris, accourt un chasseur de gazelles;
une flèche, le reptile se déroule mort. La princesse
sortie d’un évanouissement, dirige, à travers son
effroi, des mots fervents vers son libérateur, comme

par les déchirures de sa robe sourit et remercie la
blancheur de sa chair suave : un danger menace,
pire, elle le pressent à l’œil ardent du chasseur qui
ne quitte pas ses charmes. Bras ouverts, approche
l’homme; mais elle, douée d’une autorité inconnue,
lance à peine un geste, que l’audacieux roule de
son long à terre, comme un arbre étendu par la
foudre. Les dieux étaient venus en aide à leur protégée. Reprendre sa course, voir des tigres dont la
gueule sinistre et rose lui paraît innocente à côté
des baisers d’un violateur ou, dans sa course, rencontrer des troupeaux de buffles et d’éléphants,
ouïr le rugissement et le miaulement des lions, des
panthères et des léopards : terreur moindre pour
elle que l’apparition des sauvages et des Rakchas[1]
surtout aux formes hideuses. Fuyant les humains,
elle gravit des roches, s’égare dans les grottes,
entend se perdre des torrents et bouillonner des
cascades, traverse des marais, côtoie des étangs, des rivières.

.
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5/
— Ah ! mon amour vaut le tien. Si je me consumai, nuit et jour, avant de te connaître, qu’est-ce
à présent, ô fille nonpareille : mais ne négligeons
que je suis venu ici défendre les intérêts des autres,
pas les miens. Si je trahis les dieux, ne crains-tu,
ô bien-aimée, sur nous, la vengeance de ces êtres
puissants, qui donnent la mort? »
Un jet de larmes s’échappa des yeux de
Damayantî ; ressource suprême chez la femme,
quand elle n’a rien à répondre devant un argument
terrible : « Ils te tourmenteraient, c’est vrai ; mais
(relevant la tête, où le vouloir illuminait de grands
yeux) j’ai trouvé un moyen qui concilie tout : présente-toi demain à mon swayambara, devant tous,
je te choisis pour mon époux. Les dieux ne te
reprocheront rien; leur dépit, s’ils en éprouvent, ou
la colère, retombera sur l’unique coupable. Adieu,
noble guerrier, sors au plus vite du sérail, où l’on
pourrait te surprendre. »
Nala obéit, mais sur le seuil de l’appartement, il
se retourne : penchée hors de sa couche, la vierge
Contes indiens

le suivait d’un regard passionné, qui semblait dire :
« Je t’envoie mon cœur; qu’il ne me revienne plus! »
La splendeur d’un empire se prodiguait aux
cérémonies du swayambara. Les rois, à l’heure dite,
se pressaient sous l’arcade extérieure à un colossal
amphithéâtre. Soutenue de colonnes d’or, une
estrade porta tous les prétendants. À voir, planant
sur la foule, leurs robustes bras noueux comme des
massues, des coiffures bouclées, d’arqués sourcils,
les pendants d’oreille alourdis de pierreries, moins
que les yeux, étincelant, on eût rêvé de grands lions
parés se rassemblant sur la montagne. Damayantî
se montra la dernière, suivie de deux files de cent
femmes l’une formant son cortège habituel : toutes
avec des diaprés parasols ou des écharpes versicolores en signe de joie, levés comme pour une danse.
Une fureur d’admiration surgit devant la princesse,
plus miraculeuse que jamais. Aucun prétendant qui
à ce moment osât faire un vœu pour son compte :
chacun s’oubliait; il fallut la proclamation magnifiée
par les trompettes, du nom de ces rois pour qu’iso-
t, ils vinssent défiler, aux pieds de la précieuse
enfant. Ici se produisit un incident étrange. Les
dieux, usant de ruse, prirent tous quatre la forme de
Nala : et cinq figures, la même, passèrent au regard
que préparait la jeune fille. Angoisse et comment s’y
reconnaître! Damayantî, en cette occasion, adressa
aux dieux un appel entendu; qui d’une âme si pure
et d’un si fervent élan les toucha. Voici qu’aussitôt
elle les distingue avec les caractères qui leur sont
propres : exempts de poussière et de sueur, le regard
immobile et le corps ne touchant pas terre[1] ; lui,
Nala, avec ses deux pieds au sol, son ombre sur le
sable allongée, clignait des yeux, le front humide de
transpiration et ses couronnes flétries. La charmante
marcha vers le héros et, d’un gracieux embarras, lui
jeta une guirlande autour du cou
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3/
Grand émoi au ciel et sur la terre, parmi les
dieux et les rois : quiconque a le droit d’aspirer à
la main de Damayantî se dirige vers la capitale du
Vidarbha. Nala n’est pas le dernier à se mettre en
route. Quatre dieux le considèrent sur son char tiré
par des éléphants enguirlandés, et sont extasiés, à la
beauté de ce mortel ; ils fondent de la voûte céleste
et l’arrêtent au passage.
« Nichadha[1], tu nous fus dévoué toujours; nous
avons besoin de tes services : sois, maintenant,
notre ambassadeur, dans une affaire importante.
— Quoi? je le ferai, répond sans hésiter le pieux
amant.
— Si tes yeux peuvent supporter l’éclat de cette
gloire, tu vois Indra, Agni, Varouna et Yama[2],
qui aspirent à la main de la très belle Damayantî.
Cours la prévenir, de sorte qu’elle choisisse l’un de
nous.
[1] Les dieux l’appellent ainsi du nom de son royaume.
[2] Indra, le roi des dieux, maître du tonnerre, Agni, dieu du feu, Varouna,
des eaux et Yama, le maître des enfers.

— Immortels, qu’exigez-vous de moi? puis-je
plaider votre cause, moi qui viens ici dans un but,
pas autre que vous? Un homme peut-il disposer
de telle influence sur la femme qu’il aime éperdument… Ma langue restera muette, en la présence de celle qui enchaîne aussi mon âme.
— Tu l’as promis; tu ne peux te dédire.
— De grâce, seigneur Indra, une seule observation : comment pénétrerais-je chez la princesse?
Souvenez-vous; les appartements des femmes sont
gardés de près; et terribles les ordres du roi.
— Cela t’arrête, mortel timide; Indra saura
t’introduire dans le gynécée. »
Par la puissance du dieu, Nala se trouva transporté, à l’instant, parmi les glaces du sérail : vertigineux, ébloui.
Repos, éventails agités par les femmes de
Damayantî, autour d’elle; les lampes éteintes,
la fraîcheur du soir inonde librement chaque
ouverture. Légère comme les nuées flottant après
une pluie d’automne, la vierge royale ondule sur
Contes indiens
.
l’argent et la soie d’un duvet de cygne, on croirait
la blancheur semée par l’envol du cher messager,
dont la confidence la trouble encore. La lune infiltrait ses rayons dans l’ombre dénouée d’une chevelure incomparable et jusqu’à ses prunelles cachées
sous les points vacillants de cils noirs : les yeux s’y
ferment, au milieu de cette tête pâlie ils évoquent
un lotus avec une abeille double endormie dans
sa corolle. Seules brillent des lèvres avec un feu
de rubis, sur leur chaste grenade la bouche d’un
vainqueur n’a jamais désaltéré sa soif.
Plutôt le
bouton du Tchampaka avant de devenir vermeil, le
contour clair des joues. Quelques gouttes de sueur,
ingénu collier glissé, perlent aux bras, aux épaules;
au sein, que soulève l’avenir.
Le héros tressaillit des secrets de cette beauté surprise quoique inviolée. Fleur irrespirée encore, fruit
au goût de mystère, Nala, devait-il renoncer à te
posséder : en s’exprimant, devant toi, pour d’autres
que pour lui!
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Vidéo de Stéphane Mallarmé
Stéphane MALLARMÉ – Le Poète et la Chine (CREOPS, 2014) Une conférence de Laurent Matuissi donnée le 6 juin 2014 au Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris-Sorbonne à l'occasion de la publication de son essai 'Mallarmé et la Chine'.
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