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Sans famille (Hector Malot) tome 2 sur 2
EAN : 9782070514052
413 pages
Gallimard (15/11/1997)
4/5   122 notes
Résumé :
Rémi découvre en Mattias, petit Espangnol aux yeux battus, égaré dans un Paris cruel un compagnon de route et de misère. Le violon en bandoulière, le ventre creux et le coeur battant, les deux enfants sillonnent, hardis et frissionnants, les routes de France et d'Angleterre. Rémi, le gavroche déraciné de Sans famille, poursuit et achève ici sa longue errance.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui…

-… « Devant nous défilent de jolis paysages… »

-Ah non. Tu as déjà fait le coup du générique pour la première partie, ça suffit.

Or donc Rémi s'en retourne sur les routes pour gagner son pain. Seul ? Pas du tout ! Cette fois, Mattia, un petit garçon durement maltraité par Garofoli, l'affreux exploiteur d'enfants, l'accompagne. Ils découvrent en route que Rémi pourrait bien être l'enfant perdu d'une riche famille anglaise. Rémi va-t-il retrouver sa famille ? Connaîtra-t-il enfin le bonheur, après toutes ces années d'errance ?

-Oh là là, comment tu joues ça.

-C'est-à-dire ?

-Cette voix ! ce dramatisme dans le ton façon reportage TF1 !

-Bah j'y peux rien, c'est un peu l'esprit du bouquin…

-L'esprit du bouquin ? Tu veux dire que Sans famille est l'ancêtre des reportages racoleurs sur la Une ?

-Non. Sans famille fait plutôt partie des ancêtres du soap opera.

-Génial. Tu me vends du divertissement de basse qualité. « Ton univers impitoyââââbleuh… »

-Attends un peu avant de cracher dans les orties. Sans famille est un roman feuilleton : il faut donc des péripéties pour soutenir l'intérêt du lecteur et une conclusion heureuse, avec un dénouement miraculeux.

C'est là la force de ce roman, d'ailleurs. Rémi et Mattia nouent une belle amitié fraternelle, ils s'entraident, ils surmontent ensemble leurs difficultés, et tout finit bien. J'aime beaucoup cet aspect « si tu travailles à t'en sortir, tu t'en sors ».

-Moi je trouve que c'est la faiblesse de ce roman, d'ailleurs. Il n'y a pas de subtilité, les personnages sont soit méchants, soit gentils, les chapitres chez les Driscoll répètent trop la même chose et le miracle final, bof. Je trouve la fin trop déséquilibrée entre les Driscoll et le dénouement.

-Si tu cherches de la subtilité, tu regardes du mauvais côté.

-Ah bon ?

-Mais oui. La subtilité se trouve dans les sentiments qu'éprouvent Rémi et Mattia ou dans ce que l'histoire montre en filigrane : le plaidoyer contre la maltraitance des animaux ou des enfants, les conditions de travail des mineurs, l'estime que l'on doit aux musiciens, les raisons pour lesquelles tu fais l'aumône. le conflit de loyauté dans lequel Rémi se trouve pris est intéressant aussi.

J'ai beaucoup aimé lire que la musique et la comédie représentent un labeur authentique et non un vain amusement. Combien de fois j'ai entendu que l'art « n'est pas un vrai travail » ! Et le tout sans les longs, très longs, trop longs chapitres militants et théoriques comme dans Les mystères de Paris, que j'ai beaucoup aimé soit dit en passant, mais bigre, quelle lourdeur !

Certes, Sans famille n'est guère plausible, et après ? Il reste délicieux à lire pour le style efficace et élégant d'Hector Malot et pour le moral. C'est un roman sent-bien, comme on dit chez les anglophones. »
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J'ai trouvé ce livre au fond de ma bibliothèque, jauni par le temps. Abandonné et seul. J'ai décidé de lui donner une chance. Et enfin, j'ai vécu une expérience qui m'a ouvert le coeur et l'esprit. J'ai pleuré ; et je n'ai pas honte de le dire car ce livre est une renaissance des bons sentiments. J'ai révé de rémi et de mathias des jours durant. Si vous passez votre chemin, vous y perdrez un peu d'humanité…
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Il me tardait de reprendre l'histoire là où je m'étais arrêtée. J'ai retrouvé la plume de l'auteur, très soignée et qui m'a beaucoup enchantée, notamment dans sa façon de décrire les événements et les décors. Les descriptions, sans être trop longues, sont précises, consciencieuses et captivantes.

On pourra dire, qu'en accompagnant Rémi, j'en aurais vu du pays. Dans cette seconde partie, l'accent est mis sur ses origines et les liens qui l'unissent aux personnes qui lui sont le plus chères. Et tout en sillonnant les régions à la recherche de sa famille, la vérité commence à poindre, pour arriver à un dénouement très émouvant.

Globalement, j'ai adoré relire ce grand classique jeunesse. Même plus de 25 ans après, ça reste un joli coup de coeur.
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On retrouve Rémi qui cette fois-ci à perdu Vitalis (celui-ci étant mort). Avec son ami Matthias, il décide de retourner voir madame Barberin mais avec un cadeau pour elle.
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Ce second tome est pour moi le meilleur des deux et celui que je vous conseille de lire en priorité.En effet après les développements initiaux l'action trouve enfin sa place et l'auteur nous offre une suite de rebondissements superbes et aucun temps mort,bref un classique qui merite son statut !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La vie est trop souvent une bataille dans laquelle on ne fait pas ce qu’on veut.

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C'était là que mes yeux s'étaient ouverts à la lumière. C'était là que j'avais eu le sentiment de la vie, là que j'avais été si heureux; là que j'avais été aimé. En parlant ainsi et en marchant toujours à grands pas, nous étions arrivés au haut de la colline où commence la côte qui, par plusieurs lacets, conduit à Chavanon, en passant devant la maison de mère Barberin.
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Tendresse vaut mieux que richesse ; ce n'était pas d'argent que j'avais besoin, c'était d'affection.
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Et le lendemain, une fois encore, j'eus à supporter la tristesse des adieux; mais au moins je ne quittai pas Chavanon comme je l'avais fait quand j'étais parti avec Vitalis. Je pus embrasser mère Barberin et lui promettre de revenir la voir bientôt ...
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[...] ce ne fut pas sans chagrin que je quittai Varses, car il fallut me séparer d'Alexis, de l'oncle Gaspard et du magister; mais c'était ma destinée de me séparer de ceux que j'aimais et qui me témoignaient de l'affection.
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Videos de Hector Malot (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hector Malot
L'actrice, autrice et metteuse en scène Léna Bréban signe pour la Comédie Française une adaptation théâtrale de "Sans Famille", le roman d'Hector Malot : une heure trente d'enchantement, à voir et à écouter jusqu'au 9 janvier 2022 au Vieux Colombier (Paris).
Recueilli à sa naissance par Monsieur Barberin, le petit Rémi est élevé dans l'amour par sa mère adoptive jusqu'à ses 8 ans quand, pressé par des dettes, Barberin décide de le louer à Vitalis. Cet artiste ambulant devient son tuteur, et les (més)aventures peuvent commencer, de Paris à Londres en passant par les forêts pleines de neige ...
+ Lire la suite
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