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Amis est devenu sénateur. Malgré la toge blanche, il reste à l'écoute de son ami et de son empereur, Octave devenu Auguste. Poche du pouvoir, il côtoie les grands généraux et ceux qui administrent l'empire. Parmi eux, Agrippa, bras armé d'Auguste, qui est bientôt assassiné dans des circonstances étranges qui rappellent celles dans lesquelles Lépide, l'ancien Grand Pontife, a trouvé la mort. Tous deux ont été attaqués par un aigle aux serres d'or. Les fils d'Alix accompagnaient Agrippa lorsqu'il a été tué : il n'en faut pas plus pour que l'empereur le charge de découvrir la vérité.

L'enquête a lieu au coeur de Rome. On y voit se mêler les personnalités politiques et religieuses, les commerçants en tout genre et surtout dans le genre louche, et ce peuple anonyme de Rome. C'est là l'un des atouts de l'album : montrer en mouvements et en couleurs une ville mythique à une époque qui ne l'est pas moins. Sous nos yeux, Rome vit.

Le scénario est intéressant, et l'ouverture à la fin de l'album incite à lire la suite. le dessin, on l'a dit, est pour une grande part dans le plaisir de la lecture, malgré certaines cases qui, figées (notamment les gros plans sur les visages), qui ont quelque chose du roman-photo.

On retient finalement une lecture agréable, une immersion dans L Histoire et une enquête rondement menée, bien qu'imparfaitement résolue.
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An 12 avant J.-C.,

Marcus Aemilius Lepidus est retrouvé mort, le corps éventré, déchiqueté. le « dernier rival d'Auguste » pour le grand pontificat, n'est plus.

Au capitole, aux pieds de Jupiter, Auguste reçoit les présages et la bénédiction du dernier augure. Les aigles, tout un symbole, ont survolé sa demeure sise sur le Palatin et la succession de Jules César est acclamée.
Parmi les sénateurs, Alix Graccus, heureux de voir son vieil ami accéder à la plus haute fonction, ne peut s'empêcher d'être sceptique, soucieux. le pouvoir absolu n'a jamais été bon, même pour la meilleure des âmes.

Le sénateur Alix a plus de cinquante ans. Il a un fils qui se nomme Titus et élève Khephrem, le fils de son ami Enak disparu depuis quelques années. Les deux garçons partagent une complicité fraternelle qui rappelle un peu celle de leurs pères.
Titus et Khephrem partent en Campanie avec Agrippa. La jeunesse doit se former, loin de Rome et expérimenter une liberté moins praticienne.
Un jour de chasse, le séjour vire au cauchemar. Un aigle attaque Agrippa et le tue en l'éviscérant. Les enfants traumatisés, ont juste le temps de voir un aigle géant s'envoler. Ils avait des serres d'or.

Les ragots à Rome propagent des histoires sur les deux morts et le nom du nouvel empereur y est mêlé. Auguste, très attristé par le décès d'Agrippa, se confie à Alix et le charge d'enquêter discrètement. Ces morts ont un caractère mystérieux…
Dans le ciel de Rome, les aigles planent, à l'affut, menaçants. le sénateur Alix, assisté de son serviteur Xanthos et des deux garçons avides d'aventure, commence par rechercher un dresseur de rapaces. Les Egyptiens ont ramené de leur contrée des oiseaux, comme Rome n'en a jamais vu.

L'Egypte… des souvenirs amers reviennent en mémoire à Alix. le règne d'Auguste repose sur des bases cruelles et sanglantes et des fantômes, silhouettes du passé, réapparaissent. « Un terrible ennemi a fait son nid dans les entrailles mêmes de Rome. »

Je n'ai jamais lu la série Alix. Je compte la commencer pour le challenge de Yaneck…
Ecrite et dessinée par Jacques Martin dès 1948, elle raconte les aventures d'un jeune garçon d'origine gauloise, adopté par un riche romain ami De César. L'auteur étant décédé en 2010, d'autres auteurs ont pris le relai. Alix a vieilli, il a cinquante ans.
J'ai apprécié les dessins de Thierry Démarez, ainsi que les couleurs posées. Ils m'ont rappelé la série Murena. J'ai aimé ses paysages et les vues de Rome, les détails, quant aux personnages, même si j'ai moins aimé les traits grimaçants, figés, cartonnés, d'Alix, leurs expressions étaient bien dessinées.
Pour le scénario, c'est Valérie Mangin qui l'a écrit. L'histoire est intéressante, elle a su me plaire. Cependant… j'ai trouvé que le dénouement n'était pas à la hauteur de l'intrigue. J'imagine que les dernières pages de ce premier tome, ne dévoilent qu'une infime partie de l'histoire et que le second volume rattrapera cette petite déconvenue. Par la suite, n'ayant pas été charmée par leurs caractères, je souhaiterais aussi ressentir un peu plus de sympathie pour Alix et ses garçons.
La dernière vignette montre un navire voguant vers l'Egypte. On peut penser que notre prochain voyage sera de l'autre côté de la Méditerranée.
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La BD nous présente un Alix âgé de 50 ans, installé à Rome et devenu sénateur. Accompagné de ses deux fils (dont un Egyptien adopté), il va devoir résoudre un nouveau mystère : les assassinats de deux personnages majeurs de l'époque : Lépide, le Grand Pontife (le principal prêtre de Rome) et Agrippa, le bras droit et conseiller d'Auguste.

L'intrigue ainsi mise en place est intéressante. On devine, certes, très vite les éléments de résolution de l'enquête mais cela n'enlève rien à la qualité des ficelles utilisées par les auteurs. En effet, toute l'intrigue est basée sur des éléments précis du contexte religieux/politique de cette période mais pas forcément sur des choses auxquelles on s'attendrait. le choix d'utiliser le problème des flamines (prêtres) de Jupiter m'a semblé très original pour deux raisons : premièrement ce n'est pas un élément qu'on met souvent en avant lorsqu'on évoque cette période dans les oeuvres de divertissement ; deuxièmement, le sens dans lequel ce problème est présenté permet de donner un éclairage un peu à contre-courant de la présentation habituelle de l'empereur Auguste.

C'est là en effet une des choses qui m'a plu : le traitement d'Auguste (je m'arrête un peu sur ce point car il s'agit d'un de mes personnages historiques préférés). Les auteurs ont pris le parti d'adopter une vision mesurée et toute en nuance du personnage. Je les salue sur ce point car il aurait été tellement facile (et si peu original) de suivre soit la vision antique de l'empereur idéal soit la vision moderne, véhiculée par exemple par la série Rome, du sadique manipulateur et mégalomane. le but des auteurs n'était bien sûr pas de se concentrer sur la figure historique d'Auguste mais on voit quand même ici un certain soin dans le traitement historique des personnages.

Venons en maintenant justement aux questions de la cohérence historique. Je n'ai pas pu m'empêcher de noter quelques incohérences/anachronismes/raccourcis historiques. Bien sûr, vous me rétorquerez qu'il s'agit là d'une BD et pas d'un ouvrage d'histoire. Et, même si ma fibre d'historien ne peut pas s'empêcher de tiquer, je suis d'accord avec vous : c'est du détail. Et je pardonne d'autant plus qu'à d'autres moments, les auteurs font preuve d'un souci du détail qui m'a bluffé. Exemple concret : Auguste était le grand-père de cinq enfants qui ont fait l'objet de mon mémoire de Master. Ces enfants n'ont pas de rôle dans l'intrigue de la BD mais les auteurs les ont quand même glissé dans certaines bulles au milieu de la foule (par exemple pendant les funérailles d'Agrippa) et un oeil averti pourra les repérer et les identifier. Ce genre de détail, qui passera inaperçu pour la majorité des lecteurs (qui contrairement à moi ne font pas une fixation sur ces enfants ^^), révèle à nouveau le soin apporté au contexte historique.

Soin apporté également dans les illustrations et les magnifiques vues de Rome. En effet, le style des illustrations m'a conquis : la palette de couleur fonctionne à merveille pour donner vie à la ville de Rome et à ses monuments dans des cases s'étendant parfois sur une demi-page. A nouveau, bien sûr, un archéologue pourrait grincer des dents devant certaines reconstitutions mais on pardonne de nouveau facilement devant le plaisir avec lequel on s'amuse à repérer dans les décors des allusions précises à certains monuments comme l'Ara Pacis, présenté en arrière plan lors d'une scène se déroulant devant le mausolée familial d'Auguste. Mais stop, j'ai assez fait d'histoire dans cette chronique (déformation professionnelle) !



Pour conclure, revenons donc à la BD en elle-même. Je pense que vous l'avez compris : j'ai beaucoup aimé cette lecture. Une intrigue prenante, des personnages attachants, un contexte et une atmosphère que j'ai trouvés bien reconstitués. J'ai littéralement dévoré cette aventure d'Alix senator. Un seul défaut : l'aventure est trop courte et se finit trop vite (mais c'est là une critique que je fais en général à toutes les BD).
Une chose est certaine : je lirai sans hésiter le tome suivant, d'autant plus que les dernières bulles ouvrent l'aventure dans une direction qui m'intrigue fortement. Malheureusement, celui-ci ne sort qu'en septembre 2013 ! Je pense que je vais donc mettre cette attente à profit pour découvrir la série originale mettant en scène Alix adolescent !

Lien : http://legolegitislegimus.bl..
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Un dessin très léché, un peu trop réaliste parfois, photographique ? ou est-ce dû au papier brillant ? de belles vues de Rome, de ses monuments. Un côté didactique. D'ailleurs une version en latin existe.
Alix, l'adolescent fougueux et héroïque de Pierre Martin est maintenant un homme mûr, sénateur romain, côtoyant les puissants, les Auguste, Julia....
il a un fils et élève le fils d'Enak, orphelin.
J'ai trouvé l'histoire assez confuse, une histoire de vengeance vite exposée, vite démêlée. Alix est chargé par Auguste d'enquêter mais finalement, ce sont les jeunes garçons qui mènent l'action.
Un premier tome d'exposition ? car la suite se prépare puisque un méchant a fui.
Une 2e chance possible pour.ce héros adulte, que j'aimais lire quand j'étais jeune. Une bonne idée en tout cas que celle de reprendre les héros et de les faire vieilllir.
Est ce que Yoko Stuno....? Non...?
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Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne connais pas du tout la série originale dont tout le monde parle. J'ai commencé à m'intéresser tardivement à la BD quand j'ai découvert que cela pouvait être autre chose que Tintin ou Astérix, que le trait pouvait en être plus réaliste et les histoires plus adaptées à mes goûts.

L'antiquité romaine étant une de mes périodes historiques préférées, je ne pouvais que craquer sur ce premier tome de Alix Senator gracieusement offert par les éditions Casterman lors de l'opération 48h de la BD.

Puis comment ne pas être séduite par le coup de crayon de Thierry Demarez ? le découpage de la planche est parfaitement maîtrisé et les cases se suivent si naturellement qu'on ne s'en rend pas compte. Son trait réaliste rend les personnages très expressifs et les décors somptueux. J'ai d'ailleurs apprécié la justesse dans la représentation des bâtiments et l'effort fait pour être fidèle à la réalité historique. [...]
Lien : http://belykhalilcriticizes...
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Une BD intéressante, des jolis dessins et une histoire captivante. le personnage d'Alix paraît jeune et en dehors de ses cheveux blancs il a l'air d'avoir la vingtaine, c'est le seul défaut pour moi.
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C'est avec curiosité et un plaisir certain que j'ai découvert les nouvelles aventures d'un Alix aux cheveux blanchis par l'âge et devenu sénateur à Rome dirigée par l'empereur Auguste.
Enfin un personnage de BD qui vieillit ! Ils ne sont pas légion (même à Rome…), à part Blueberry, Thorgal ou quelques rares autres, les outrages du temps n'ont que peu de prise sur nos héros préférés.
Flanqué de deux enfants - Titus, le sien, et Khéphren, celui d'Énak prématurément disparu - Alix va devoir résoudre une énigme meurtrière qui élimine l'un après l'autre des personnages proches de l'Empereur. Complot qui vise à effrayer Auguste ? Ou assassinats commandités par l'Empereur lui-même afin de préserver son avenir ? Il ne suffira pas d'un album pour venir à bout de cette enquête aux allures d'un thriller antique…
Les nouveaux auteurs qui président au destin d'Alix n'ont pas froid aux yeux. Reprendre les aventures de ce héros antique, tant au point de vue historique que parmi les personnages de notre enfance, né sous la plume d'un géant de la BD : Jacques Martin, était une gageure que peu aurait tentée. Véronique Mangin et Thierry Desmarets ont parfaitement réussi leur pari, donnant à notre héros une deuxième vie grâce à un scénario très bien monté et un dessin de toute beauté. On a hâte de lire la suite !
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Très bon premier tome de la série Alix Senator qui permet, au fil des épisodes, une peinture des différents lieux de l'Empire sous Auguste (Rome, l'Egypte, la Grèce, l'Assyrie etc.) et donc d'en montrer la dimension territoriale. Elle illustre bien la variété des cultures qui se cotoient et s'interpénètrent à tous niveaux sur tout ce territoire. Les illustrations sont remarquables de précisions et nous immergent dans ce monde. Les scénari engagent toujours une aventure qui met les héros en danger, jouant souvent de l'avidité des hommes, pour le pouvoir ou autre. Point très intéressant et très appréciable : sur le site internet alixsenator.com, dédié à la série, la rubrique "VRAI OU FAUX" permet de faire la part des choses pour chacun des volumes.
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Passionnés de la Rome Antique et des complots politiques ? Cette Bande dessinée est faite pour vous !

Alix, grand sénateur à la toge blanche est le grand héros de cette histoire. Capable de résoudre les plus grandes énigmes, c'est surtout le fidèle compagnon d'Auguste qui lui demande de l'aide, alors que des meurtres en série ont lieu...

Le récit débute par un premier crime pour prologue, alors qu'Auguste se fait élire Empereur de Rome. Autant dire que nous rentrons tout de suite dans le vif du sujet !

Entre scènes romancées et véracité Historique, je tiens à souligner que cette BD regorge d'intelligence et de neutralité vis-à-vis des personnalités politiques ! Nous avons ici une oeuvre qui nous cultive tout en nous fascinant par la beauté des décors et des paysages.

Même si cela n'est pas un coup de coeur, c'est une très bonne découverte !

J'ai parfois trouvé qu'il manquait de suspens, notamment par rapport au coupable des crimes que j'ai identifié très rapidement. Pourtant ma petite voix intérieure me dit que ce premier tome est le prologue d'une série pleine de surprises !

Les dessins des personnages m'ont parfois un peu dérangé, notamment par la suggestion des traits qui ne permet pas toujours d'appréhender au mieux les émotions.Toutefois, je pense que cela est un choix éditorial ; peut-être pour rendre hommage au chef-d'oeuvre de J.MARTIN...

Je ne vous en dis pas plus, mise à part que ce premier tome est une belle réussite qui me donne envie de continuer la série !
[article complet sur le blog]

Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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Je ne dirais pas que j'ai détesté mais je n'ai pas non plus adoré. Je ne trouve pas cette BD particulièrement addictive, comparé à celles que je lis d'habitude.
Je pense que je la relirai sûrement une fois à l'occasion. Néanmoins j'hésite à lire la suite.
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