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Moi et Alix, c'est une vieille histoire...les tomes de la série originelle, je les ai lus et relus et rerelus... et pour cause, c'était l'une des seules séries BD possédées par mon grand-père que mon papa n'avait pas aussi (en fait, il y avait Alix et Chick Bill). Ensuite, c'est moi qui en ai hérité mais il faut dire qu'entre-temps, mes gouts avaient beaucoup changés et je ne les ai plus réouvert bien que j'aie encore pas mal de souvenirs des histoires...
J'ai donc longtemps boudé cette reprise de la série...Comme pour beaucoup de reprises, je dois bien l'avouer. J'ai un a-priori très négatif sur les séries qui survivent à leurs auteurs. Mais comme j'ai eu quelques bonnes surprises cette année, que mon papa a toute la collection et que le reconfinement est proclamé...je me suis attelée au tome un de cette suite.
Et bien, je ne suis pas déçue.
Il a fait du chemin Alix, il est donc maintenant sénateur, père d'un garçon nommé Titus et élève aussi le fils d'Enak qui a disparu peu après la mort de Cléopâtre...j'ai hâte d'en savoir plus.
Mais voilà que des crimes terribles sont perpétrés par des aigles alors que le premier aurige demande à Aususte de nommer un nouveau Flaminne.
Bref, Alix est entrainé dans une enquête qui nous emmène dans une histoire qui dépasse ce premier tome et qui éveille la curiosité et l'envie.
J'ai apprécié que le personnage ait beaucoup évolué et qu'il ne soit pas seulement repris là où Martin l'avait laissé. J'ai également aimé le fait que les personnages ne soient pas aussi manichéens que dans la série originale et, par là, correspondent plus à la tendance actuelle.
Côté dessin, je ne suis pas tout à fait séduite, il y a pas mal d'irrégularités dans les traits et planches ne sont pas toujours d'égale qualité. La mise en couleur n'est pas fameuse.
Je regrette vraiment que les auteurs ne soient pas restés plus fidèle à la ligne claire originelle.
Vite, la suite!
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Nous sommes en 12 avant Jésus-Christ. Auguste est enfin devenu empereur. Alix est devenu sénateur. Agrippa, le gendre d'Auguste, va être tué par un aigle, l'oiseau de Jupiter. Quel symbole, ces mêmes aigles ayant attribué le caractère divin à Auguste.

Auguste va demander à Alix de retrouver le meurtrier de son gendre, de retrouver le dresseur de l'aigle mais sans que cela ne se sache afin de ne pas affoler le peuple.

Alix va mener son enquête dans le monde de la fauconnerie. Il devra aussi faire une incursion du côté des prêtres. L'intrigue se pose peu, se construit même si assez vite, on a une petite idée de qui se trouve derrière toute cette machination.

Le graphisme proposé est assez académique. Alix est dépeint comme un personnage très statique, comme la majorité des personnages de cette histoire. Thierry Démarez met l'accent sur les expressions des visages. Ce sont ces expressions qui créent l'impression de mouvement. Les vues de Rome sont réalistes, même si je préfère celles données par Philippe Delaby dans la série Muréna.

L'idée de reprendre le personnage de Jacques Martin , alors qu'il a vieilli et qu'il est installé dans son rôle de sénateur romain, est intéressante. Ainsi de l'épaisseur est donnée à Alix, de la maturité.

Je n'étais un fan d'Alix mais ce Alix Sénator me donne envie de découvrir la série initiée par Jacques Martin mais aussi de lire les autres aventures d'Alix Sénator.
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J'avais acheté un bon nombre d'album de la série Alix lorsqu'elle était pilotée par Jacques Martin jusqu'à ce que la qualité scénaristique baisse de manière assez considérable. En voyant la parution de cette nouvelle série j'ai eu envie de découvrir si les personnages pouvaient trouver un second souffle avec de nouveaux auteurs.

Du côté du dessin, la qualité est bien présente. Les amateurs d'histoire antique seront ravis de retrouver des décors connus et la mise en couleur ne gâche rien. Côté scénario, c'est un peu faible. On voit de suite où on veut en venir. J'espère simplement que cet album est une entrée en matière, ce que laisse d'ailleurs présager la dernière page. Il est simplement dommage que toutes les pages précédentes n'aient pas été exploitées pour développer une trame scénaristique plus dense... A suivre avec le reste de ce cycle de trois albums
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Où l'on apprend soudainement que deux ans après le décès de Jacques Martin, la saga d'Alix continue …. le héros lisse aux boucles blondes a maintenant 50 ans, des cheveux blancs, mais est toujours aussi séduisant – mais plus sage aussi. Il a deux enfants : Titus et Khephren, le fils d'Enak, son compagnon inséparable disparu mystérieusement après la mort de Cléopâtre – gageons qu'on le retrouvera dans un épisode suivant, patience

Une nouvelle aventure donc, qui se passe au moment où l'empereur Octave-Auguste est sacré Pontifex Maximus, cumulant donc les pouvoirs temporels et spirituels. Mais cela ne plait pas à tout le monde, en particulier au prêtre du temple de Jupiter Capitolin, un vieux radoteur aveugle qui ressemble formidablement au frère Jorge, héros central du film tiré de « Au nom de la rose », le roman d'Umberto Eco. Lequel vieux radoteur est le frère du général Rufus, un ancien compagnon De César, pas très clair .....

On l'aura compris, cet album est un premier tome et nous resterons sur notre faim jusqu'au prochain. Cependant, le challenge de continuer la saga des aventures d'Alix l'intrépide est relevé crânement. le graphisme est différent, plus actuel, la mise à la couleur harmonieuse, elle rappelle furieusement la série TV américaine "Rome", réaliste en diable, et n'a plus grand-chose à voir avec la « ligne claire » des années cinquante.

Mais les caractères sont bien tracés, la chronologie des faits respectée, les personnages historiques intégrés à l'intrigue de façon habile. Pour ma part, j'apprécie les vues cavalières de la ville de Rome, qui s'inspirent naturellement des oeuvres de Jean-Claude Golvin.

Rome nous apparaît terriblement actuelle, avec ses rivalités politiques, ses turpitudes, ses croyances qui nous paraissent bien factices. Jadis comme aujourd'hui, les querelles politiques nous semblent bien parallèles. Cela devrait inspirer les élèves latinistes à travailler leurs textes latins. Finalement, l'homme est toujours le même à travers les siècles ….
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Je n'avais pas particulièrement aimé la série originelle Alix. Elle symbolisait presque à elle seule ce que je n'aimais pas dans la bande dessinée : l'alliance entre un académisme du trait et un scénario pompeux à l'ancienne. Je sais que 25 millions de titres ont été vendus dans les supermarchés où le titre était souvent en tête de gondoles. C'est devenu une référence en matière historique à laquelle je n'ai pas adhéré tout simplement.

Néanmoins, j'avais trouvé mon bonheur dans une série historique telle que « Murena » ou encore « Les Aigles de Rome » où je me reconnaissais pleinement. Rien n'y a fait, même en essayant de la relire avec toute la bienveillance qui me caractérise. Quand cela ne veut pas, cela ne veut pas ! Dès lors, lorsque j'ai vu que l'une de mes scénaristes préférées à savoir Valérie Mangin prenait la suite de Jacques Martin, j'ai eu très peur. Ce n'était absolument pas le même univers : c'est même à l'opposé. Curieux choix tout de même mais qui peut s'expliquer en terme promotionnel.

Cependant, on ne peut juger qu'après avoir pris connaissance de l'oeuvre. Et je dois dire que mon auteure a balayé tous les défauts en insufflant une vraie dose de modernité. Maintenant à crier que cela équivaut à du Murena, il ne faut quand même pas pousser ! Cela reste un travail honnête qui s'attache à l'univers d'Alix. C'est surtout son fils ainsi que celui du défunt Enak qui vont voler la vedette à notre sénator préféré. Les aventures commencent d'une manière assez soft. C'est clair que Mangin nous a habitué à mieux. Elle est prise dans le carcan d'un cahier des charges à respecter pour ne pas écorner l'oeuvre du maître.
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L'Alix de J.Martin renait sous la plume de l'excellent Démarez et de l'excellente Mangin. Et je les félicite car c'est une grande réussite. Alix a 30 ans de plus, le petit blondinet un peu trop parfait a fait la place à un homme mur, boucles blanches et rides au coin des yeux oblige mais surtout plus humains, plus vrais. Et surtout le plus important, malgré le grand écart au niveau du style de dessin Alix reste Alix. Reconnaissable physiquement et moralement. Alors encore une fois, bravo!
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Dans ma jeunesse je n'ai pas été un assidu du jeune Alix, par manque d'occasion plutôt que d'intérêt. A présent j'appréciais l'idée de découvrir un Alix sage, réfléchi, creusant son sillon au sein du terrain écorché du Sénat, où pousse aisément le complot. Un Alix adapté à mon âge.
Bon, ce n'est pas une totale réussite. L'histoire est trop simple. La sagesse espérée d'Alix reste derrière le rideau alors que les fils des héros du passé (donc jeunes et insouciants) prennent les rôles principaux et se jettent la tête la première dans les ennuis. C'est agréable à lire mais ne reste pas dans l'esprit, plus proche de Thorgal que de Servitude.
Inadapté à mes goûts actuels je crains. Dommage.
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Ouvert avec précaution, cet album est en fait une bonne surprise. le graphisme, déjà: très différent de celui d'origine, ne cherchant nullement à le copier, il est tout simplement superbe et m'a tapé dans l'oeil.
Ensuite, bien que je sais que certains fans se soient sentis trahis de retrouver leur Alix si différent, je trouve qu'en lui donnant un coup de vieux, c'est un coup de jeune que la série a pris. Ce Alix sénateur de 50 ans enquêtant sur la mort d'un vieil ami, on y croit, on s'y attache.
Oui, c'est différent: Enak a disparu, Alix est père, ses boucles blondes sont devenues blanches, mais je pense qu'à reprendre ainsi ce héros mythique, le pari est très réussi. Evidemment, c'est à suivre et donc un peu frustrant mais j'attendrai la suite avec impatience.
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Je n'ai pas lu les vieux Alix. Mais j'avais envie de tenter ces Alix Senator aux belles couvertures.
Je m'attendais à quelque chose d'assez classique. Sur ce point le premier tome ne m'a pas détrompé. Avec des meurtres et des complots comme les romains de l'Antiquité savent le faire. Et nous avons Alix en sauveur tout puissant. Très classique donc.
J'ai même trouvé que le scénario n'avait rien de très surprenant, pas très recherché. Evidemment ça se lit très facilement, c'est agréable, on passe un bon moment. Pour les lectures des Alix première génération il y a même plusieurs références à l'ancien temps. Mais le tout ne casse pas trois pattes à un canard.
Il en va de même pour les personnages. En central et presque unique tellement il est charismatique, Alix devenu sénateur de Rome. Il est vite attachant, comme ses deux fils qui eux donnent l'impression d'être là pour valoriser leur père. Ne l'ayant pas connu jeune, cette impression de toute puissance avec une intelligence qui surpasse les autres et une réussite à tous les coups, m'est un peu dérangeante. J'ai eu du mal à trouver ce côté humain avec les failles et les faiblesses que j'apprécie dans des personnages.
Les dessins sont très beaux et ont un petit je-ne-sais quoi de vieux dessins, des dessins qui sentent l'authenticité.
Un bon moment passé.
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Alix est un grand personnage classique de la BD franco-belge. Plutôt que d'essayer de continuer à faire vivre le personnage sans son créateur original, on a fait vieillir le personnage. Ce qui implique beaucoup de choses. Devenu adulte, il s'adresse à un public plus vieux. En effet il y a des scènes bien plus sanguinolentes que dans la série originale. Il y a beaucoup de temps entre les deux séries, et on apprend par petites touches ce qu'il s'est passé.

J'ai eu l'impression qu'il y avait une plus grande recherche au niveau du dessin pour coller à la vérité historique, que c'était plus immersif.

Et avec une intrigue qui va se prolonger sur plusieurs volumes, on fait le choix d'accroitre la complexité des aventures d'Alix.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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