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3,93

sur 1116 notes
Dans ce livre ce n'est pas Wallander qui mène l'enquête mais un certain Stefan.
Il apprend qu'il a un cancer de la langue, qu'il va peut être bientôt mourir. Il lit dans un journal qu'un ancien collègue a été assassiné. Pour détourner son esprit de sa maladie, Stefan profite de son congés maladie pour s'intéresser à l'enquête, un peu, beaucoup, passionnément et jusqu'à la folie. Il ira jusqu'au bout de sa propre histoire.
Encore une fois très bien.
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Qu'attend-on d'un polar?
Qu'il nous tienne en haleine, qu'il nous parle de notre époque. Ici, c'est mission réussi. L'écriture est tendue, au service du récit. L'inpecteur Wallander ne figure pas dans ce volume mais l'enquêteur (malgré lui) qui le remplace est tout aussi attachant et fragile.
Le sujet rencontre malheureusement un écho dans l'actualité du moment; le passé nazi de la Suède n'a pas cessé avec la fin de la guerre, il se perpétue, fait des petits à travers le monde et chez son voisin norvégien.
Un polar de vengence sur fond d' Histoire!
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Une première histoire se déroule à la fin de la deuxième guerre mondiale lorsque des anglais exécutent des nazis en Allemagne..
Ensuite nous voilà dans les années 90 en Suède. Stefan Ledman est un jeune policier qui apprend qu'il a un cancer et que son collègue à la retraite vient d'être assassiné...Stefan prend un congé maladie et va enquêter sur ce meurtre..
L'écriture est sobre. Henning Mankell ne fait pas de manière pour décrire de façon fabuleuse la psychologie de ses personnages, leur doute, leur peur.. L'intrigue est elle aussi incroyablement bien ficelée . Un livre que j'ai envie d'acheter à tout mon entourage. A lire d'urgence !
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Un octogénaire, ex policier, est sauvagement assassiné dans le nord de la Suède. Un de ses anciens collègues qui vient d'apprendre qu'il a un cancer, décide de profiter de son arrêt maladie pour aller sur place afin de découvrir ce qui lui est arrivé et mettre à distance l'angoisse qui l'a saisi depuis l'annonce de sa maladie. Sur place, il rencontre les policiers qui mènent l'enquête et s'y associe à sa façon pas très orthodoxe. Un voisin de la 1ère victime est tué à son tour. le récit suit le héros et le meurtrier, les enquêteurs et les divers autres protagonistes (la seule amie de la victime, sa fille...), et décrit l'arrivée de l'hiver dans une région isolée et peu peuplée de la Suède.

L'originalité du livre réside dans le fait que dès le début du livre le mobile et l'auteur du 1er meurtre sont connus du lecteur. Comme toujours, chez Mankell, en plus d'une intrigue intéressante et bien menée, les personnages sont complexes avec un héros angoissé par sa maladie qui découvre avec effarement les convictions pro-nazies de son ancien collègue et de son père. le meurtrier suscite des sentiments ambigus chez le lecteur par la presque légitimité de son acte contrebalancée par la sauvagerie de l'acte.

Un excellent polar.
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Stefan Lindman vient d'apprendre qu'il a un cancer. Il commencera un traitement deux semaines plus tard. Il vient d'apprendre aussi qu'un ancien collègue policier a été sauvagement assassiné. Sur un coup de tête, il se rend sur place et se met à graviter autour de l'enquête. Peu à peu, il découvre un autre cancer, qu'il croyait pourtant éradiqué, celui qui ronge en profondeur son pays, l'Europe, le monde.

Un roman lent, maussade, hivernal où par petites touches transparait une vérité glaçante.
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En bref, j'ai passé un bon moment avec ce roman de Henning Mankell qui nous montre à travers son enquête un pan de l'Histoire de la Suède qui m'était inconnu. A l'instar de ses collègues nordiques, l'action n'est pas son principal objectif, ce qui ne nuit absolument pas à l'histoire générale : il suffit juste d'aimer prendre son temps.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Sanglant, génial, du grand Mankel!
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Le Printemps du polar déroule tranquillement son cours avec, il le fallait bien, un polar nordique.

Stefan Lindman, policier suédois, apprend qu'il est malade. Dans la foulée, il apprend également qu'un ancien collègue, Herbert Molin, qui avait pris sa retraite dans le grand Nord suédois (brr) a été torturé à mort. le tueur s'est ensuite servi de son corps pour imprimer sur le sol du salon quelques pas de tango. Stefan, qui n'a plus rien à perdre, laisse tout en plan et prend la route de Sveg, dans le Jämtland (du rural de très faible densité), pour participer à l'enquête, qui se complique bientôt, avec l'intervention d'une seconde exécution. Il lui faudra surmonter son désenchantement et remuer les ombres du passé et en apprendre de belles sur la neutralité suédoise lors de la seconde guerre mondiale pour démêler les fils de cette intrigue, qui trimbale le lecteur des espaces polaires à la Pampa en passant par Berlin, la Norvège ou l'Ecosse.

De bonne facture, rythmé comme on les aime, avec sa classique accélération finale, où l'on découvre finalement que eh non, on avait fait fausse route depuis le début. du suspense. Des secrets bien gardés, qui vont chercher leurs racines dans le passé. du solide, quoi.

Toutefois (mais est-ce le polar nordique ? Serais-je plus méditerranéenne ?) je n'ai pas accroché outre mesure, j'ai peu d'empathie pour les personnages. Je trouve ça bien, très bien même pour l'été ou un week-end ... mais sans plus. Pas inoubliable, pour moi. Cela dit, ça a ses avantages. le regard porté sur le passé trouble de la Suède et des Suédois n'est pas dénué d'intérêt. Attention, si vous êtes déprimé(e/es), l'ambiance est très noire, voire désabusé (on est chez Mankell, tout de même).

Si vous avec aimé le retour du professeur de danse, vous aimerez peut-être aussi le cerveau de Kennedy, au autre Mankell plus récent, dans un style d'ailleurs assez différent.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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On a coutume de dire que ce pays a été neutre. Certes ! Mais l'idéologie nazie a pénétré les Suédois et certains d'entre eux -assez nombreux aux dires de l'auteur, sûrement bien renseigné- se sont laissés séduire pas les thèses de Hitler. Certains Suédois se sont même engagés volontairement dans la Wehrmacht. Henning Mankell qui dénonce régulièrement les dérives de la société occidentale et notamment celles de la Suède, s'en donne ici à coeur joie -si je puis m'exprimer ainsi ! Cependant, il n'est pas lourd ou moralisateur : il met en face des personnages aux vies différentes qui s'affrontent idéologiquement en plus de s'affronter dans l'enquête policière en tant que policiers et suspects. Mais Mankell ne se contente pas de dénoncer le passé de la Suède, il est persuadé que cette idéologie passéiste, d'un autre temps est toujours présente dans son pays, pour son plus grand dégoût.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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J'aurai du mal à trop critiquer Mankell parce que je le respecte mais ce professeur de danse ne m'a pas convaincu. On sent trop le travail de l'écrivain et on attend le déroulement du scénario : Mystère opaque, fausses pistes, brouillage, quelques scènes horribles un peu tirées par les cheveux, la guerre de 40, le passé nazi du pays, les racines du mal pas arrachées.
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