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4,06

sur 1522 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Trois jeunes disparaissent après un pique nique à la campagne lors de la fête de la nuit de la Saint-Jean. Leurs parents reçoivent de leurs nouvelles par des cartes postales venant de différents pays d'Europe. Mais une des mères ne retrouve pas du tout l'écriture de son enfant dans cet envoi. Sa plainte n'est pas prise en compte par la police. Pourtant, elle a raison, puisque les cadavres des étudiants sont retrouvés flottant dans l'eau.

Pendant ce temps, Wallander retrouve son collègue Svedberg assassiné. Par le même tueur ?

Un Wallander très bien bâti, où Mankell passait moins de temps qu'à l'accoutumée sur les états d'âme de son personnage, tout en renforçant le côté thriller haletant.
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Pauvre Wallander, vous n'êtes pas à la fête.

Décidément vos affaires se font de plus en plus compliquées, et vous êtes confronté à des individus de plus en plus retors dans un pays qui comme les autres change de visage, et dont la société n'évolue pas dans le bon sens…. Et ça vous agace, vous plonge dans le doute. On sent même poindre une once de découragement, alors que paradoxalement, rien ne vous intéresse plus que de retrouver ce criminel qui semble vous tourner autour, se jouer de vous tout en poursuivant ses macabres méfaits.
Découragé, certes, mais il n'empêche que vous êtes un fin limier. Cette fois, peu d'action, mais au contraire, une réflexion menée avec beaucoup de patience, à pas de lilliputiens, où chaque renseignement est arraché à force de recoupements et de fouillages minutieux. On pourrait penser que vous vous dispersez….mais non, vous exploitez toute situation, toute personne dans le seul but de parvenir à la résolution finale. Chapeau Wallander !!!

Seulement, vous filez un mauvais coton…. Vous vous négligez !!! Diabétique vous devenez, mais sans prendre conscience de tout ce que cela implique. Que de coup pieds au derrière se sont perdus à vous voir persister dans vos vilaines habitudes alimentaires, et à reporter sans cesse vos rendez-vous médicaux, et de nier l'évidence. Bref, ce n'est pas la grande forme, et vous n'êtes pas vraiment conscient d'être malade. Entre nous, pas la peine de nous répéter à tout bout de champ que vous avez soif, et que vous urinez sans cesse…le lecteur n'est pas idiot, il a vite compris ce qui vous arrive… pas vous !!!

Cela étant, malgré votre diabète, malgré la lassitude, vos habitudes de quinquagénaire solitaire ( Baïba vous a quitté), votre allure négligée, et votre morosité ambiante, je vous aime bien, et vous me faites toujours passer de bons moments, même quand le coeur n'y est pas.
Allez !!Soignez- vous, partez vous reposer un peu, et revenez nous en meilleure forme…

@ Bientôt commissaire

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Depuis quelques mois, je reprends la série des enquêtes de Wallander dans l'ordre de leur écriture par Henning Mankell. Persuadé que ma relecture serait passionnante, je me trompais sur un point. Ce tome n'est pas une relecture puisque rien, contrairement aux autres ne me disait que je l'avais déjà lu. C'est donc une découverte que cette enquête éprouvante pour Wallander, son équipe et ses lecteurs. Kurt ne va pas bien, sa santé n'est pas au top, il a du mal à se remettre du décès de son père et de sa séparation d'avec Baiba et son rythme de travail, imposé par ces nouveaux meurtres ne va pas lui permettre de prendre soin de lui. Comme toujours, dans les polars d'Henning Mankell, les enquêteurs partent de rien : aucun indice, aucune trace. Ici, juste l'inquiétude d'une mère puis, évidemment, ensuite, l'assassinat de Svedberg. le travail est harassant, long, souvent ingrat, il ne faut rien négliger, même le plus petit indice qui pourrait être important. Donc les flics contrôlent, recontrôlent, réveillent les témoins, ne dorment que peu, fouillent les vies des moindres personnes en lien avec les victimes. La pression est forte, celle de l'opinion publique, des journalistes et de la hiérarchie. Kurt Wallander n'est pas vraiment diplomate et parfois, la fatigue aidant, ses mots et ses actions le débordent.

Moi qui ne suis pas fan des gros bouquins, j'avale sans rechigner et même avec un plaisir évident les presque 600 pages de ce tome, dans lequel, Henning Mankell, parle de la société qui change à l'approche du nouveau millénaire (écrit en 1996/1997), qui devient plus individualiste, qui paupérise les plus pauvres et enrichit les plus riches, qui voit une nouvelle forme de violence apparaître contre des moyens policiers qui baissent ou qui ne sont plus adaptés. La Suède change, ce pays envié et souvent montré comme modèle ne l'est plus.

Et les héros de Mankell sont très humains : ils évoluent au fil des romans, ils vivent comme vous et moi. Wallander, mon flic de fiction préféré n'est pas un sur-homme, il doute, se décourage, est en proie à des soucis de santé. Il est très seul, n'a quasiment pas d'amis, absorbé par son travail. Comme toujours, bien sûr, il parviendra à trouver le coupable, mais à quel prix ?

Excellent, passionnant !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Voilà un roman absolument désespéré - ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas d'être passionnant. Il débute sous la pluie, le jour même de la Saint-Jean, sous les yeux d'un homme dont le lecteur comprend immédiatement qu'il va tuer. de fait, après avoir joué au voyeur pendant leur pique-nique, il abat trois jeunes gens avant de se verser un verre de vin, puis de prendre les cadavres en photo. Nous sommes le 22 juin 1996.
Un mois et demi plus tard à peu près, nous retrouvons le commissaire Kurt Wallander qui vient d'enterrer son père. A la brigade, la routine suit son train. Sauf que deux petits détails vont vite tracasser Wallander : tout d'abord la visite de Mme Hillström, dont la fille est censée être partie sans prévenir dans un grand tour d'Europe en compagnie d'une bande de copains, et qui s'incruste dans le bureau de Hansson, affirmant que la carte qu'elle vient de recevoir n'est pas, en dépit de l'écriture et de la signature, de la main d'Astrid ; puis le téléphone qui sonne à vide chez leur collègue Svendberg, homme pourtant connu pour ses habitudes quasi maniaques de ponctualité.
Wallander et ses hommes vont découvrir Svendberg abattu de deux balles dans la tête dans son appartement. Seul indice qu'ils auront un peu de mal à découvrir : la photo d'une femme prénommée "Louise." Plus il la regarde et plus Wallander se dit d'ailleurs qu'un détail ne lui revient pas : mais que diable cela peut-il bien être ?
Et puis, bien sûr, on retrouve le cadavre d'Astrid et des amis avec lesquels elle était soi-disant partie en voyage : habillés, emperruqués, réunis autour d'un pique-nique en pleine putréfaction. La police scientifique conclut très vite que les corps ont été immédiatement enterrés après leur mort et protégés dans des sacs-poubelles, de façon à les conserver dans un bon état relatif. N'empêche : ils ont souffert car il a fallu un certain temps avant que des promeneurs ne tombent sur la macabre mise-en-scène.
Ce qu'il y a de plus désespéré sans doute dans ce livre, c'est que l'auteur nous dépeint un tueur qui ignore en fait pourquoi il tue. Parce qu'il a été rejeté ? Parce qu'il n'aime pas les gens heureux, comme le suggère l'un des collègues de Wallander ? Parce qu'il est complètement fou ? Outout simplement parce qu'il est la proie d'un mal innommable qui dévore la société suédoise ?
Au lecteur de tirer ses propres conclusions. ;o)
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De ces livres qu'on arrive pas à lâcher et j'adore ça.

Un virtuose roman policier qui nous embarque dans les dédales d'une enquête de Wallander fait d'un tas de mauvais coups les plus déprimants. Et comment Wallander encaisse recule avance et ça devient un haletant jeu entre chats et souris. Un rythme dingue maîtrisé
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histoire passionnante, j'adore cet auteur et sa manière d'écrire.
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Une mise en scène criminelle particulière et diabolique. La Scanie emplie des senteurs de début d'été et un Kurt Wallander si proche de la douleurs des parents de victimes, mais n'est ce pas toujours le cas. Pour moi le meilleur de la série avec le Retour du professeur de danse.
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Henning Mankell reste un de mes auteurs scandinaves préférés. C'est grâce à lui que j'ai à l'époque découvert un univers particulier que l'on retrouve à présent dans de nombreux romans du nord de l'Europe. Ce roman là m'avait particulièrement marqué et donné envie d'en lire d'autres.
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Un des meilleurs si ce n'est le meilleur roman policier du regretté Henning Mankell.
C'est le livre de Mankell dont je recommande la lecture lorsque l'on n'en a lu aucun. Toujours très bien écrit, du mystère, une enquête menée par Wallander avec cette fois la peur qui gagne le rang de ses proches et par le même coup qui nous prend aux tripes...
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Je crois que c'est tout simplement mon préféré dans la série des Wallander (qui ne contient quasiment que des livres d'exception !).
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