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EAN : 9782258148093
368 pages
Presses de la Cité (03/05/2018)
3.69/5   21 notes
Résumé :
On l’appelle le paradis des enfers. Pour Gabrielle, marquée à jamais par la mort de sa mère lors d’un naufrage, le phare de Cordouan, où elle a rencontré Alexis et où elle travaille, est comme un refuge. Mais, en 1939, la guerre va anéantir toutes les illusions de la jeune femme.

Une croyance populaire affirme que les mouettes sont l’âme des marins disparus en mer…
La jeune Gabrielle vit avec son père Denis, qui tient le café le Mascaret, à Mes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Autant dire de suite, ce genre de livre est très tentant de part la couverture, l'histoire est elle aussi intéressante et touchante, rien à dire de ce côté-là mais il ne faut pas s'attendre à beaucoup plus.
Ce qui m'a gêné, c'est le style de la narration. J'avais comme l'impression que le narrateur nous rapportait des faits tirés tout droit d'une encyclopédie, alors oui, l'histoire est bien documentée, en faits et autres anecdotes sur la région, sur le phare, mais ils ne se fondent pas naturellement dans le récit. J'ai déploré ce point, au lieu de mener le lecteur par le fil de l'histoire simplement, ce sont par des questions posées que nous est déroulée les doutes par exemple des personnages. Comme si on mâchait le travail du lecteur par peur qui s'égare vers d'autres chemins que celui tracé par l'auteur ou si nous n'étions pas capables de ressentir l'état d'âme du personnage !
Je n'ai pas par habitude de livrer un résumé dans un avis de lecture, nous ne sommes plus à l'école, je suis une lectrice uniquement qui aime partager mes avis. Alors voici le voilà : j'ai aimé les personnages, bien définis, fidèles dans leurs traits d'un bout à l'autre du récit. J'ai aimé également l'histoire, surtout au début quand Gabrielle est gardienne de phare, j'ai moins apprécié la partie durant la guerre même si ce n'est pas l'essentiel du livre, et bien sûr un happy end sans surprise. Malgré, la qualité de ce livre, je pense qu'il m'en faut plus pour me surprendre et me faire chavirer, cependant j'ai apprécié découvrir cette région que je ne connais pas, ce fut une bien belle lecture vivifiante. Beaucoup d'amour dans ce livre que ça soit entre la grand-mère et sa petite-fille, la fille et son père, Gabrielle et Eva, ou Alexis ou encore la passion d'un métier.
Pour résumé, une lecture agréable, bien documentée, mais sans grande surprise.
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La valse des mouettes de Madeleine Mansiet-Bethaud est un roman qui m'a embarquée pour mon plus grand plaisir dans l'estuaire de la Gironde. J'ai suivi Gabrielle entre Meschers , le village de pêcheurs où son père Denis tient un café le Mascaret, et le phare de Cordouan où Gabrielle fait son apprentissage de gardienne de phares. Un beau voyage dans une région de toute beauté. L'écriture en est plaisante et les pages se tournent vite. Voici pour le côté découverte de cette lecture , l'histoire quant à elle m'a parue banale et sans aucune originalité. La Seconde guerre mondiale,période très douloureuse de notre histoire , sert de toile de fond au récit . Si l'émotion à la lecture de ces pages pleines d 'images inoubliées et inoubliables a été papable , je ne me suis pas sentie portée par ce récit plus que conventionnel !
Un très grand merci aux Editions Les Presses de la Cité via NetGalley pour ce beau voyage en Gironde.
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On l'appelle le paradis des enfers. Pour Gabrielle, marquée à jamais par la mort de sa mère Léa lors d'un naufrage une dizaine d'années plus tôt, le phare de Cordouan est un refuge, l'endroit où elle se sent le plus proche de la disparue.

Nommée auxiliaire, elle tombe amoureuse d'Alexis son tuteur, déjà fiancé à une autre. Elle tait son amour pour lui bien qu'elle ait l'impression que ses sentiments sont partagés. C'est alors que la déclaration de guerre arrive. Les hommes sont mobilisés et bientôt Alexis disparaît, suite au suicide de sa promise.

Gabrielle se met à dépérir et ni son père ni sa grand-mère n'arrivent à lui changer les idées. La région est bientôt occupée, le phare pris par les allemands. Les lois antijuives commencent à faire peur à Denis, son père, qui craint plus que jamais pour sa fille unique et l'incite vivement à ne plus quitter Cordouan…

Il y a deux ans déjà, j'avais découvert la plume de Madeleine Mansiet-Bertahaud avec Les nuits blanches de Lena qui dépeignait la chute du régime tsariste et que j'avais beaucoup aimé.

Changement de lieu et d'époque avec La valse des mouettes qui nous emmène du côté de Royan, une région que j'affectionne particulièrement, pendant la seconde guerre mondiale.

Avec ce roman, Madeleine Mansiet-Berthaud signe le portrait d'une femme déterminée qui, au-delà des conventions, a choisi un métier d'homme au quotidien rude mais exaltant. Un roman d'apprentissage et d'émancipation qui se révèle agréable à lire et plein de rebondissements.

L'auteure nous raconte donc le destin de Gabrielle qui a une belle complicité avec son père et sa grand-mère, qui n'a de cesse de découvrir les secrets de sa famille, les raisons pour lesquelles sa mère l'a abandonnée et les circonstances dans lesquelles Léa a perdu la vie. Une absence qui la marque encore, une dizaine d'années après sa disparition.

Gabrielle est une héroïne atypique à l'allure plutôt masculine qui se passionne par un métier jusqu'alors occupé uniquement par les hommes, qui vit entre le phare et le café le Mascaret de son père.

Si l'intrigue est très longue à démarrer, l'auteure prend en effet son temps pour planter son décor et nous dévoiler les protagonistes de son histoire, jusqu'à ce que la guerre éclate mettant en place les événements qui rendront intéressante l'histoire de Gabrielle et d'Alexis.

Car si l'histoire de Gabrielle peut paraître banale, dès que l'Occupations s'installe, sa vie prend un tournant. Les drames, les secrets de famille, les révélations sur le passé de sa mère et ses propres amours contrariées vont précipiter le destin de Gabrielle dans la tourmente de la guerre et très loin des siens, jusqu'au camp d'Auschwitz Birkenau et nous tenir en haleine pendant plus de trois cents pages.

Le contexte historique est bien rendu et j'ai aimé retrouver une région chère à mon coeur et suivre Gabrielle au sein de son phare.

La jeune femme se révèle courageuse et l'ensemble des personnages sont assez attachants, Gabrielle bien sûr mais aussi Denis son père, sa grand-mère, Charles et Alexis.

Bien documenté, porté par une héroïne non conventionnelle, La valse des mouettes est un bon roman du terroir, à réserver aux adeptes du genre.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Je viens de lire « La valse des mouettes », roman de Madeleine MANSIET-BERTHAUD et ainsi de découvrir la très belle plume de cette auteure.

La jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.



L'auteure nous transporte en 1939 à Meschers-sur-Gironde où nous faisons la connaissance de Gabrielle qui, depuis la mort de sa mère, vit seule avec son père. Elle travaille au phare de Cordouan, appelé « le Paradis des enfers » où elle se réfugie afin de chercher la quiétude puis de découvrir l'amour. Une croyance populaire affirme que les mouettes seraient l'âme des marins disparus en mer mais Gabrielle imagine que l'une d'entre elles représente sa défunte maman.... La guerre va anéantir les illusions de la jeune femme...

L'auteure nous raconte donc le destin de Gabrielle qui n'a de cesse de découvrir les secrets de sa famille, les raisons pour lesquelles sa mère l'a abandonnée et les circonstances dans lesquelles Léa a perdu la vie.

A la lecture de ce roman de nombreux sentiments sont palpables : l'amour tant celui entre la grand-mère et sa petite-fille que celui entre le père et sa fille mais également entre Alexis et Gabrielle. Beaucoup d'émotions et de tendresse sont mêlées à la jalousie.

J'ai bien aimé cette jolie histoire très bien écrite, mystérieuse et touchante, bien documentée sur le plan historique que j'ai lue pratiquement d'une traite.

Bonne lecture !
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Gabrielle n'est pas comme toutes les jeunes femmes. Dans son petit village, Meschers, elle est connue de tous. Abandonnée petite fille par sa mère, elle a grandi auprès de son père de qui elle est le trésor. Mais elle n'a aucune envie de se créer un univers purement féminin. D'ailleurs, elle s'est fait embaucher pour prendre soin du phare de Cordouan.

C'est de là qu'elle entend parler de la guerre, des allemands et de la drôle de situation qu'engendre la reddition de la France. Et son père préfère visiblement la savoir à l'abri, au phare, qu'au milieu du village. Surtout avec le secret qu'il porte…

La plume de Madeleine Mansiet-Berthaud ne m'avait, jusqu'ici, pas toujours vraiment transporté. J'avais chaque fois trouvé qu'il manquait ce petit quelque chose en plus. Aussi, lorsque j'ai reçu ce nouveau roman, je me suis demandé si cette fois, il y serait.

Je dois dire que oui !

Gabrielle est un personnage atypique. Pas vraiment svelte, mais belle, orpheline de mer et avec un caractère pas vraiment féminin, elle a de quoi intriguer le lecteur. Son évolution en cours de roman, sa maturité qui s'affermit, et les événements qu'elle vit sont intéressants.

Son père, Denis, patron du café le Mascaret, est d'une bonté à toute épreuve. J'aime énormément ce personnage sensible. Accompagné de sa mère, et donc grand-mère de Gabrielle, ils créent un très joli tableau de famille coloré.

L'époque traitée, l'avant-guerre et la période de guerre elle-même est superbement bien abordée. Avec une douceur sans faille, mais pourtant avec un réalisme surprenant, l'auteur sait glisser ces faits avec un bon dosage.

Quant à son vécu au phare, plusieurs points m'ont plu. D'abord, l'auteur plante le décor dans un endroit qui existe réellement et qui est magnifique. le phare de Cordouan est connu et régulièrement visité. Vous trouverez sous mon avis quelques petites photos, trouvées sur Internet.

Ensuite, la relation que les gardiens développent entre eux ne manquent pas de piquant, et crée pour la jeune femme un second univers intéressant.

Un seul bémol, la dérive que s'accorde Gabrielle vis-à-vis des mouettes me semble de trop, et je trouve qu'elle n'apporte rien à l'histoire.

J'ai lu ce roman avec un très grand plaisir et l'histoire de Gabrielle m'a énormément plu.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La guerre venait seulement d'être déclarée et l'on se demandait déjà dans combien de temps reviendrait la paix? A peine plus de vingt années s'étaient écoulées depuis la fin du dernier conflit qui avait laissé la France exsangue. Vingt ans pour reconstruire et panser les plaies et déjà les hommes allaient devoir endosser l'uniforme du soldat. Et qui partirait? Évidemment, en priorité, les jeunes gens : les fils de ceux qui étaient partis en 14.
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...Le vide du ciel l'attirait, comme la ligne d'horizon, le grondement sourd de l'océan qui venait se fracasser contre le gardien immobile des vaisseaux en détresse. Tout cela participait de l'extrême sensibilité de la jeune femme, de ses peurs,de ses colères récurrentes contre Poséidon et Neptune, ces dieux qui lui avaient ravi sa mère. Léa l'avait portée pendant neuf mois. Sa fille l'a porterait jusqu'à son dernier souffle. Elle n'en ferait jamais le deuil. Il en est ainsi des êtres qui disparaissent sans un adieu, sans que l'on sache comment la mort les a saisis, les a emportés, ni surtout où ils reposent. Léa avait terminé sa vie dans ces profondeurs insondables, dans la noirceur de l'abîme, dans cette vastitude toujours en mouvement.
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Un phare, c'est une étoile en mer, une constellation parmi toutes celles qui balisent les côtes. Le feu tournant de Cordouan était à occultation...Ce système fonctionnait grâce à un contrepoids. C'est lui qui rythmait le feu dans la lanterne, entraînant une machine de rotation. On l'actionnait manuellement depuis la salle du quatrième étage : montait alors et descendait un bloc de fonte pesant pas moins de soixante kilos. Ce paradis des mers n'exemptait pas ceux qui avaient choisi d'y vivre.
-C'est bon pour les pectoraux, avait coutume de dire Alexis...
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Video de Madeleine Mansiet-Berthaud (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Madeleine Mansiet-Berthaud
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