Meurtres, corps blessés, supplices, décollations, romans « dégouttants de sang », comme l'écrit Balzac dans la préface de l'Histoire des Treize, poignards au-devant de la scène théâtrale : les œuvres romantiques apparaissent comme une véritable anthologie de crimes de sang et scènes capitales. Mais, fondant un nouveau plaisir d'écriture comme de lecture, le meurtre semble moins un thème qu'un principe littéraire et esthétique.
Ce constat suscite la réflexion ...
>Voir plus