L'amour est une femme

Tom Albrecht, 38 ans, fait partie du cercle très fermé et peu envié de ceux qui ont tutoyé la mort, mais qui lui ont finalement tourné le dos. Pour ce journaliste reporter d'images d'une chaîne d'information américaine, son dernier reportage fut celui de trop. le bus de journalistes internationaux qui les conduisait à travers l'Irak fut la cible d'un attentat, auquel seul Tom a survécu. C'est comme ça que, deux mois après s'être envolé pour Bagdad, Tom se réveille dans une chambre du service de neurochirurgie de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Il est pris en charge par son frère Jamie, qui produit une nouvelle émission de télé réalité dans ce même service, L'Ultime Voyage, qui retransmet en direct ce que voit un homme entrain de mourir.

Très vite, les lacunes laissées par le traumatisme crânien dans sa mémoire se font ressentir. Quel est donc ce visage que Tom revoit partout ? Qui est cette Alessia, femme fantôme qui s'amuse avec lui au gré de ses apparitions ? Que lui cachent ses amis, sa famille, son médecin ? Pourquoi les services secrets américains lui posent-ils tant de questions ? Luttant contre sa mémoire, Tom parcourra le monde pour obtenir les réponses à toutes ces questions, faire le jour sur tous ces mystères qui l'entourent et retrouver l'amour de sa vie.

Second roman de Frédéric Mars (après Son Parfum, publié chez Ramsay, sorti en poche cet été), L'amour est une femme nous embarque sur les traces d'un homme perdu, dont la vie est un puzzle et qu'il essaie de reconstituer. Il est difficile, pendant la lecture, de ne pas songer que ce thriller s'inscrit dans la veine des titres d'Harlan Coben, tant par son style maitrisé que par ses intrigues perpétuelles. Si l'enquête que mène Tom pour retrouver la mémoire et obtenir des réponses est passionnante et faite de rebondissements des plus surprenants, on regrettera un peu le dénouement de l'histoire, un brin farfelu, tranchant nettement avec le reste du roman. Dans l'ensemble, L'amour est une femme se révèle être une lecture captivante, dépassant largement les espérances placées sur cet auteur jusque là peu connu.

Un livre étonnant qui n'a pas le romantisme du titre. Il nous entraîne sur les traces trépidantes d'un journaliste caméraman correspondant d'un journal américain. Il couvre la guerre en Irak, son bus explose, il se retrouve à l'hôpital, dans le coma. A partir de là, l'auteur manipule son lecteur jusqu'à la fin. Cette histoire pourrait devenir un bon scénario de film. J.B.

L'amour est une femme de Frédéric Mars m'a été prêté par ma maman. Elle le lisait pendant les quelques jours que l'on a passés ensemble au bord de la mer (oh, ça me manque…)

Je ne sais pas si c'est le titre ou la couverture, sans doute aussi un peu le resumé, mais je me doutais que ce roman ne me laisserait pas un souvenir indélébile.

Il y a pas mal de coquilles dans ce roman et ça m'a un peu agacée. Des coquilles et des fautes d'inattention, on en fait tous, mais dans un roman qui est censé avoir été relu par un professionnel, ça me gêne.

Je n'ai pas franchement adoré ce livre. J'ai trouvé l'intrigue cousue de fil blanc. On devine très vite l'issue – ce qui est aussi le cas dans bon nombre de chick-lit, mais dans un thriller, c'est plus embêtant.

Ceci dit, j'ai tout de même été surprise car je n'avais jamais lu de roman comme celui-ci. Alors, il est possible que finalement je m'en souvienne…
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