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EAN : 9781471713668
155 pages
Editions Lorelei Martin (12/05/2022)
4.38/5   13 notes
Résumé :
Un p’tit café-resto du 15ème.

Des tables en bois, quelques tableaux au mur, un décor simple et chaleureux.

Ici, tout le monde se sent bien, comme à la maison et on dépose ses soucis à l’entrée.

Emmanuelle en cuisine, Béné à la plonge, Maxime qui fait des extras et mixe les soirs de fête, Victoria qui gère tout ce p’tit monde avec bienveillance et affection, comme une maman.

Et puis, moi, Elisabeth, mais vou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Cette lecture est une très belle découverte pour moi, l'originalité ici c'est qu'au travers des yeux de la narratrice qui travaille dans un restaurant, nous pouvons apprendre à rencontrer et à connaître plusieurs habitués de cet endroit très familial et cocooning.

Si d'abord on sait simplement des choses en surface, on entre plus en profondeur au fil des pages. Ainsi on peut se prendre d'affection et d'empathie pour ces hommes et ces femmes tous différents, mais qui passent par tout un tas d'épreuves et de situations diverses et pourtant si réelles.

J'ai vraiment apprécié cette fraîcheur et cette simplicité se dégageant de cette histoire, la narratrice qu'on appelle Lili est extrêmement attachante, sympathique et on ressent bien sa bienveillance vis-à-vis de tous les protagonistes qui au fur et à mesure transparaissent comme de véritables amis avec qui elle aime discuter, partager et s'amuser.

Et si l'amour venait frapper à la porte de ce restaurant pour Lili ?! Et si au détour de toutes ces rencontres si belles, si précieuses et si importantes, elle allait pouvoir enfin savoir ce qu'elle désirait, ce qui la fait vibrer et ainsi lui prodiguer une expérience incomparable : grandir et comprendre celle qu'elle est réellement.

Je n'ai pas mille façon de décrire mon ressenti sur cet ouvrage, simplement que mon coeur a été sincèrement conquise par le développement et la construction de la trame scénaristique ainsi que des personnages.

C'est une vraie promenade doucereuse et très agréable qui m'a été prodiguée ici. Je m'imaginais dans la peau de notre narratrice, à observer les gens du coin de l'oeil, essayant de déchiffrer leurs pensées, leurs envies, leurs rêves et leurs espoirs.

Puis j'essayais de m'imprégner de la douleur de certains et certaines dont le voile gris de la tristesse venait s'immiscer au fond de leurs prunelles éteintes et ravagées par une souffrance extrême. Cependant, j'y décelai également toute la force de caractère dont ils faisaient tous et toutes preuve face aux obstacles.

En conclusion, ce livre est une vraie tranche et leçon de vie. La plume de l'auteure est claire, simple, fluide, facile à suivre et d'une très belle sincérité de surcroît.
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Pour avoir, pendant un temps, été serveuse moi-même dans un café, je sais de quoi sont faites les journées. C'est assez intense en terme de boulot, mais il faut également avoir envie d'écouter les gens, et surtout, d'aimer les écouter. Parfois, cela arrive, ils sont là sans dire un mot, parfois se sont de véritables pipelettes. Mais, personnellement, j'adorais ce boulot, même si parfois je finissais ma journée sur les rotules !

Bref, je reviens sur ma lecture 😊

Ce que j'ai aimé dans ce livre plutôt court, c'est que les rencontres sont courtes, il y a entre deux et trois pages chaque fois. Mais parfois nous revenons sur certains des personnages, certains deviennent des "habitués" comme on dit. Ce livre, c'est à travers les yeux de notre personnage principal que nous le vivons. Elle nous parles des personnes qui entrent dans le bistrot, du personnel, des gens qu'elle croise parfois en-dehors des heures de boulot. Certains sont touchants, certains sont plus distants, comme dans la vraie vie en fait. Nous croisons tout un panel de personnes avec leurs qualités, leurs défauts, leurs mimiques, leurs habitudes.

Il n'y a pas énormément de dialogues, c'est plutôt une observation qui nous est proposée ici, mais franchement, j'ai trouvé qu'il ne fallait pas plus de blabla, pour moi en tout cas, c'est nickel de cette manière. Si le roman avait été plus long, alors oui, j'aurais apprécié un peu plus de dialogues, plus d'interactions entre les protagonistes.

C'est vrai que le fait d'avoir si peu de pages à chaque fois pour les différents personnages peut être perturbant, on a l'impression de les survoler, mais au final, c'est un peu le but. Nous ne sommes pas là pour tous les connaître sous toutes leurs coutures, mais pour apprendre à les connaître à travers les yeux d'Elizabeth qui, après tout, n'est pas une de leurs intimes, elle est la serveuse du bistrot où ils sont des habitués ou de passage. Alors oui, cela peut donner une impression de trop peu, pourtant, je trouve cela suffisant.

Personnellement, j'ai passé un très agréable moment dans ce bistrot dans lequel nous avons l'impression de rencontrer une grande famille plutôt que de simples clients. Je ne connaissais pas du tout l'auteure, mais j'ai apprécié cette découverte, j'ai aimé sa manière de parler des gens que nous croisons à travers les pages de ce livre. Elle a su les amener comme des personnes réelles et non pas de simples personnages.
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« Elisabeth surnommée Lili, est une jeune fille de 24 ans, elle vit à Paris et travaille en tant que serveuse dans un café-restaurant dans le 15e arrondissement.
Ses collègues : Maxime qui effectue des extras ,Emmanuelle qui cuisine, Béné qui fait la plonge et Victoria qui gère ce petit monde.
Les clients habitués et les nouveaux ont tous une histoire à raconter… »

J'ai découvert cette auteure via ce roman.
Le style est fluide et je me suis attachée aux personnages comme Odile qui travaille en crèche et est habituée des lieux, elle s'exprime peu mais dans ces gestes transparaît une douceur naturelle et Elisabeth voit aussi dans son regard une flamme éteinte.

Elisabeth quant à elle, est douce , bienveillante et enthousiaste: elle est à l'écoute et a une oreille attentive.

Les différentes histoires qui jalonnent le récit sont touchantes et dures à la fois sans être larmoyantes.
Elles dépeignent avec pudeur les aléas et les bonheurs de la vie.

En bref, la lecture de ce roman a été agréable et plaisante. Il m'a donné envie de découvrir des bistrots ou même des petits restaurants de quartiers et surtout de regarder l'Autre sous un autre angle.


Ces solitudes dignes au milieu des silences, ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées.
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés.
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres. Ces désirs évadés qui nous feront aimer. Ces désirs évadés qui nous feront aimer. Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines. Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.”
Veiller tard, Jean-Jacques Goldman.
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☕ Je vais commencer par remercier Lorelei Martin de m'avoir permis de découvrir son roman. Merci de m'avoir permis de faire la rencontre de ces personnages si émouvant dont elle a dressé le portrait.
Chaque chapitre de ce roman est dédié à un personnage. On le découvre à travers le regard d'Elisabeth, une jeune femme qui travaille dans un petit café de quartier. J'ai beaucoup aimé l'idée d'entrer dans l'intimité de ces personnes toutes si différentes mais si représentatives de notre quotidien. D'où que vous veniez vous ne pouvez pas ne pas avoir ce sentiment de familiarité en lisant ce livre.
L'autrice y aborde tous types de sujets: la maladie, la dépression, la pauvreté, le milieu artistique... Chaque protagoniste a son identité propre et certains sont tellement touchants. J'ai eu beaucoup de tendresse pour certains d'entre eux.
J'avoue pourtant avoir été au départ déroutée par le fait que chaque chapitre soit si court. Mais, au fil des pages, je me suis prise au jeu et j'ai aimé ces petits résumés de vie. Lorelei Martin choisit la sobriété pour nous présenter cette galerie de portrait et en refermant le livre j'ai trouvé ce choix très judicieux. Un livre qui m'a donné l'illusion d'une parenthèse. Ces histoires m'ont permis aussi de réfléchir sur pas mal de choses ce qui est un bon point supplémentaire. J'ai parfois même été bousculée dans mes retranchements.
Un roman donc à découvrir pour les amateurs d'histoires qui semblent si légères mais en même temps si rafraîchissantes qu'elles vous font passer un bon moment. Poussez donc la porte de ce petit café et faites la connaissance de ses habitués.
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Mon avis :
Tout d'abord, le titre de ce roman ne pouvait que m'attirer car je suis une fan inconditionnelle de JJ Goldman et Veiller tard fait partie de mes chansons préférées de l'artiste.
Je m'étais déjà plongée dans l'écriture de Lorelei avec Backstage et je savais donc à quoi m'attendre. J'ai retrouvé avec plaisir sa plume particulière, où le dialogue est peu présent ce qui n'empêche pas à l'auteure de faire passer avec brio les émotions qu'elle souhaite transmettre.
Des chapitres courts, une kyrielle de personnages dont on découvre la vie et les histoires parfois belles, souvent émouvantes, quelquefois tristes. Lili joue le rôle d'interlocutrice privilégiée car c'est elle qui recueille tous ces récits qui se livrent pas à pas.
Lorelei arrive à créer une atmosphère agréable dans ce cocon où les habitués et les gens de passage se plaisent à se poser quelques minutes ou quelques heures.
Mais il faut que je vous avoue quelque chose. En fermant ce livre, je me suis sentie frustrée car j'aurais aimé en apprendre tellement plus sur chacun, rentrer davantage dans leur intimité, dans leurs joies et dans leur peine. Mais cela sera peut être l'objet d'un autre roman, n'est-ce pas Lorelei ?
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et puis un jour, un miracle. Il avait senti au fond de lui qu'il y avait truc. Lui aussi avait oublié, l'espace d'une discussion, ses résolution et son engagement. Et si... Si on pouvait redémarrer sa vie comme on redémarre un ordinateur. Si on pouvait choisir un autre chemin, un qui nous rendrait plus heureux....
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Je m'appelle Elizabeth et je suis née à Paris, trois jours avant l'accident qui a coûté la vie à Lady Di. On a failli changer mon prénom d'ailleurs, car ma mère, fervente amoureuse de la monarchie britannique, était vraiment remontée contre la famille royale. Mais mon père m'avait déjà déclarée à la mairie, et ce n'était pas selon eux "une raison valable de le modifier". Soit. Je suis donc restée Elizabeth, mais on me surnomme Lili depuis toujours.
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