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sur 9720 notes
Moi aussi pour être heureuse je bois du café et je lis beaucoup mais en évitant soigneusement les romances à l'eau de rose.
J'ai choisi de lire Les gens heureux lisent et boivent du café en étant parfaitement au courant du coté très "fleur bleue" de ce roman mais j'ai quand même eu envie de le découvrir pour me faire ma propre opinion.... Très rapidement (dès la page 70 pour être exacte), j'ai compris que l'histoire allait prendre un tour plus que prévisible, dans la grande tradition de la littérature sentimentale et j'ai du me forcer pour en venir à bout. J'avais osé espérer qu'Agnès Martin- Lugand ferait preuve d'originalité en renouvelant le genre mais non, aucun cliché ne nous est épargné. Mais bon... il en faut pour tous les goûts. Ce que je respecte complètement.
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J'ai un énorme doute.
J'ai un énorme doute quant au succès de ce livre s'il n'y avait pas cette surenchère de drames au départ (mort d'un mari et d'un enfant) déclencheurs à coup sûr de nos glandes lacrymales.
Parce que mis à part ça qui émeut, je ne trouve rien d'autre de marquant dans ce livre.
Chaque personnage représente un profil psychologique cliché, bien au chaud dans sa p'tite case :
- le meilleur ami homo qui, à part faire la fête (avec un T-shirt col V échancré) et cumuler les amants, passe son temps à soutenir la pauvre Diane et à la prendre dans ses bras pour la consoler.
- le mec ténébreux (avec une chevelure ébouriffée) et pas commode (il a souffert d'abandon) qui est d'abord détesté de cette pauvre Diane mais qui est en fait un prince charmant moderne.
Je vous passe le père qui rabaisse la pauvre Diane avec ses conseils qui se voudraient bienveillants, la femme ultra belle manipulatrice (en robe noire), la chaudasse marrante sympa (en mini-jupe), etc…
Ça donne forcément des dialogues et des situations… fades, pour ne pas dire que la plume de l'auteur ne relève pas le niveau.
Mais si en fait, je le dis. Je n'ai pas aimé la plume de cet auteur qui, de plus, ne passe pas derrière le masque caricatural de ses personnages. Après tout, on doit tous rentrer dans une case en apparence, mais si un écrivain ne bouscule pas tout ça, autant regarder un téléfilm dramatico-romantique sur M6…
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Diane, Colin et leur fille Clara filent le parfait amour.

Lorsqu'un camion met fin à l'histoire de Clara et Colin, Diane sombre dans la dépression durant un an, pendant lequel son ami Felix tente en vain de la sortir de sa léthargie, pour qu'elle reprenne sa vie et son travail dans ce café littéraire qu'elle a monté, qui était, avant le drame, une part de sa vie et qu'elle avait nommé "les gens heureux lisent et boivent du café".

Pour échapper au harcèlement de Felix, Diane finit par décider de s'exiler, de partir seule et loin, pour poursuivre cette dépression dans laquelle elle se complaît et qui la maintient en lien avec sa vie d'avant.

En fermant les yeux et en posant son doigt au hasard sur un atlas, elle tombe sur Mulranny en Irlande.

Et c'est là-bas qu'elle ira désormais s'enterrer.

A mon avis :
Les gens heureux lisent et boivent du café est présenté comme un roman. Tout court.

Et pourtant, non, ce n'est pas un roman... c'est un roman à l'eau de rose, un roman feelgood peut-être, une romance littéraire éventuellement, et certainement aussi un roman de clichés éculés sur la perte d'êtres chers (mais qu'est-ce qu'ils ont tous ces camions à s'acharner à percuter ces pauvres automobilistes !?), sur les hommes bourrus, les femmes seules, les femmes pseudos dépressives que l'on pense fragiles mais qui sont fortes à l'intérieur, les femmes qui la jouent insensibles mais qui sont transies d'amour pour ces mêmes hommes bourrus.

Et si vous n'en avez pas assez, on vous fourguera aussi les clichés sur les hommes bourrus (les mêmes oui !), qui sont tendres à l'intérieur, qui ont souffert eux aussi mais d'une autre façon et qui ont leurs blessures qui les rendent irrésistibles, qui sont en l'espace de 30 secondes le pire ennemi puis le sauveur providentiel.

Et si ce n'est pas suffisant, on vous gavera de l'ami forcément homosexuel qui s'éclate avec ses amants, mais qui est toujours disponible pour aider ; de la famille d'avant qui était tellement parfaite ; de la petite fille tellement sage et aimante, que je ne peux résister à vous en livrer un extrait :
"Chaque soir, c'était le même rituel. Nous étions blotties l'une contre l'autre dans le canapé. Clara en chemise de nuit et moi impatiente de retrouver mon mari. Je passai dans l'entrée, Colin avait juste le temps de déposer ses dossiers sur la console avant que la petite ne saute dans ses bras. Dans le noir, je marchai sur leurs pas, dans le salon, où ils me rejoignaient. Colin avançait vers moi, je desserrais sa cravate, il m'embrassait, Clara nous séparait, nous dînions, Colin couchait notre fille, après quoi nous restions tous les deux avec la certitude de savoir Clara bien au chaud dans son lit, son pouce dans la bouche."
Humm, bien dégoulinant...

Bref, un ramassis de clichés... et que ça d'ailleurs !
Qu'il y ait des romans d'amour et que cela réponde à la demande d'un certain nombre de lecteurs ou de lectrices, peu me chaut. Mais que l'on présente ce récit comme un roman, sans doute pour moins passer inaperçu au milieu du flot des éditions Harlequin, c'est tout simplement de l'arnaque. Et donc, si c'est un roman tout court, son style est banal, son histoire sans intérêt, ses rebondissements... inexistants.
J'ai été au bout de ma lecture d'abord en pensant que le style ne durerait qu'un temps et puis parce que je ne suis pas adepte du lectio interruptus, mais pour ne rien vous cacher et puisque j'ai peur de ne pas avoir été très clair dans mon exposé ci-dessus... je n'ai pas aimé !

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Excellent premier roman, que j'ai lu d'une traite. le sujet n'est pas facile puisqu'il parle du deuil, de la désespérance, de la dépression, du rempli sur soi et de la souffrance. Un texte pudique avec des personnages attachants. Je regrette seulement l'intrusion d'une "Mégan" calculatrice, manipulatrice, mangeuse d'hommes... je la trouve un peu trop caricaturale... le trait aurait pu être allégé... Entre le café littéraire parisien et la solitude irlandaise, je suis conquise... Un très beau livre!
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Au risque de déplaire à beaucoup, je n'ai pas aimé ce livre, creux, banal, fade, sans saveur....
J'ai été attirée par la premiére de couverture à la médiathéque qui me rappelait "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan....
Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture, elle sombre dans la dépression pendant plus d'un an.
Pour se reconstruire elle quitte Paris , son café litteraire, son ami Félix, et part en Irlande.
Elle rencontre son voisin irlandais, à partir de ce moment les personnages sont ennuyeux, les dialogues sont mauvais,cet ouvrage se lit vite...trés vite, Félix ,l'ami homosexuel, véhicule des idées reçues.....
Comment peut - on parler de deuil et de reconstruction de cette maniére?
Pourquoi ce livre a eu tant de succés?
Pour moi, c'est une énigme.
Je ne dois pas être comme les autres lecteurs..
D'ordinaire, j'ai plaisir à décrire avec plus ou moins de réussite ma passion ou ma rencontre avec un ouvrage, mais alors là!
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Encore une fois, je dois malheureusement déplorer le fait que je ne suis pas en osmose avec les gouts du grand public tant ce premier roman d'Agnès Martin-Lugand, ancienne psycho-clinicienne est devenu un incroyable best seller qui a beaucoup plu à la majorité de ses lecteurs, et j'aurais beaucoup aimé en faire partie, mais franchement je n'ai pas pu adhérer une seconde à cette histoire.

Auto-édité sur le web fin 2012, Les Gens heureux lisent et boivent du café s'est d'abord vendu en téléchargement payant à 10 000 exemplaires sur la plateforme e-books d'Amazon avant de devenir un énorme best-seller, à la fois en Grand Format chez Michel Lafon puis cet été en poche chez Pocket et j'étais très curieux de savoir si j'allais me prendre à cette comédie romantique entre cette jeune femme qui a perdu sa fille et son mari dans un accident de voiture et l'homme qui occupe la maison mitoyenne de la sienne dans la campagne irlandaise où elle s'est réfugiée.

Hélas, très vite on déchante tant ce roman n'est autre qu'un ramassis de clichés les plus éculés les uns que les autres, des personnages stéréotypés comme on en voit peu ou plutot trop souvent et qui sont vraiment dessinés à très gros traits ( l'ami homo, le voisin bourru au coeur gros comme ca, et surtout l'ex du voisin, cette Megan méchante comme c'est pas permis) ,un sentimentalisme facile vraiment génant, et un style littéraire qui passe du creux au vide…

On n'est parfois pas très loin des romans de la collection Harlequin, du moins je le devine puisque évidemment je n'ai pas du lire des romans de cette collection et j'ai vraiment eu beaucoup de mal à comprendre le succès phénoménal de ce livre qui n'a pas été loin de me tomber les mains...Heureusement que l'été, mes exigences littéraires sont un peu moindres que d'habitude!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quel ramassis de niaiseries ! Livre lu à la suite de "Juste avant le bonheur" d'Agnes Ledig, on peut dire que je viens de faire une surdose de bons sentiments, de banalités, de fadeur et de clichés. Je suis sûre qu'il y a de meilleurs romans chez Harlequin. Oh lalala, la veuve éplorée (accompagnée dans sa traversée du désert par l'éternel meilleur ami qui... devinez quoi ? est homosexuel, bien sûr ! ils comprennent tellement mieux les femmes et avec eux, tellement pas d'ambigüité...) qui part à l'étranger pour retrouver un sens à sa vie (avec quels moyens ? vie brisée, mari disparu, revenus incertains tirés d'un café littéraire qui ne fonctionne pas, dites-moi qui peut prendre 6 mois pour partir se réfugier au fin fond de l'Irlande ?) et qui là-bas rencontre un sombre Irlandais brisé lui aussi par la vie (tellement caricatural qu'on a toujours envie de crier : "Noooon, pas ça, please...."), ils se détestent, ils s'aiment, évidemment une autre belle se met sur leur chemin.... blablablabla. Epouvantable. Affligeant. Lu parce que vu et revu à tous les étalages des librairies et parce que la couverture me plaisait (me faisait penser à "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine le Vigan), arguments stupides et faibles, je le reconnais, et ça m'apprendra. Parfait pour une lecture de vacances me suis-je dit... super, ça ne m'a même pas donné envie de partir en Irlande...
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Quel titre magnifique ! Comment résister ? Hélas, ce fut une déception. le titre n'est que le nom du café littéraire tenu par Diane et n'a finalement aucune importance. Diane aurait tout aussi bien pu être boulangère.
Daine est dévastée par la perte de sa famille. Comment se reconstruire ? Sur les conseils de son meilleur ami, elle se rend en Irlande, pays que Colin, son mari, rêvait de visiter. Dès son arrivée, elle s'accroche avec son rustre (mais bel homme) de voisin. Voilà, voilà, nous sommes passés de la reconstruction — après un deuil plus que difficile à faire — à la romance.
L'écriture est moyenne, maintenant, si vous êtes dans un endroit isolé avec ce seul livre à vous mettre sous les yeux…
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J'ai lu ce livre par curiosité.
L'histoire malheureuse de Diane qui a perdu tragiquement son mari et sa fille.
Son refus de s'en sortir pendant de nombreux mois, puis sa décision de partir en Irlande pour en finir (semble-t-il !).
J'ai été gênée dans cette lecture par un sentiment de bâclage dans l'écriture : il manque pour moi des détails, des descriptions, des sentiments.... de même, la relation entre Diane et Edward me semble rapidement décrite, autant dans les 1er temps (pourquoi tant de haine ?) que dans la suite (pourquoi tant d'amour ?). Absence de description également entre Diane et la famille d'Edward !
Bref, déçue non par l'histoire, mais par la description de celle ci. Dommage ! Cela aurait pu être tellement plus prenant !
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Un titre énigmatique, une très jolie photo de couverture (où l'on voit l'auteure ?), mystérieuse et accrocheuse, avec en prime, "un succès fulgurant sur toutes les e-librairies"... de quoi donner envie de découvrir ce roman.

Cette histoire commence directement dans le feu de l'action, où l'on découvre la mort de la fille et du mari de Diane, notre héroïne. Ce choc, aussi brutal qu'inattendu, va complètement briser la vie de Diane, qui va rester seule, face à la vie, en essayant de combattre intérieurement le remord et la tristesse qui l'assaille chaque jours. Plus de deux ans après le drame, Diane ne s'en remet toujours pas. Même avec l'aide très précieuse de son meilleur ami Félix, la jeune femme n'arrive pas à remonter la pente, murée dans le passé, le regret et les pleurs. Subitement, un beau jour, elle décide de s'exiler loin de cette vie qui la rend triste, et part habiter en Irlande, dans un cottage qu'elle loue à Abby et à son mari Jack. C'était sans se douter que le fils de ce couple, Edward, qui s'avère être également le nouveau voisin de Diane, va réussir, involontairement, à lui faire oublier pendant de futiles instants son passé.

Ce livre ne peux pas se décrire en quelques mots... il est tellement beau, émouvant, et incroyablement humain, qu'il faut vraiment l'avoir lu pour ressentir toute l'émotion avec laquelle j'écris cette chronique-ci.

Même si le début du livre se débute assez rapidement, et qu'il ne s'étale pas sur de longs chapitres, Agnès Martin-Lugand réussie néanmoins à nous transmettre l'émotion avec laquelle elle écrit ses lignes. La douleur suite à la perte d'un être cher est dure, très dure. Mais alors celle de deux êtres chers, les plus chers à sa vie, de surcroît, doit être insurmontable. D'abord dans un état de surprise, Diane va se murer dans le déni, pour ensuite réaliser pleinement qu'elle ne reverra plus jamais sa famille. Une douleur qui va se transformer en dépression ; enfermé dans une sphère contiguë, elle est plongée dans la solitude, ne sort plus, se néglige, mais surtout, elle ne se remet pas de la mort de sa famille. Je ne peux pas juger de sa conduite, vu que je ne suis pas à sa place, mais il aurait au moins fallu qu'elle aille voir un psychologie, qui puisse l'aider à faire son deuil, pour ensuite repartir d'un bon pied...

Au lieu de ça, Diane décide de d'emménager et de quitter cette ville qui lui rappelle trop fortement son mari et sa fille. C'est en Irlande qu'elle s'arrête, bien décidé à reprendre une vie normale.

Là-bas, elle va rencontrer des gens formidables (Abby et Jack), qui vont être comme ses deuxièmes parents : la réconfortant, la consolant, et l'aidant en cas de besoin. Elle va également se lier rapidement d'amitié avec Judith, la fille du couple, qui va devenir une grande confidente pour elle.
Mais sa plus belle rencontre restera néanmoins celle avec Edward. Une rencontre qui commence très mal, dictée par la vulgarité, l'antipathie, et la solitude dans laquelle sont plongés les deux personnages. Mais peu à peu, ils vont apprendre à se découvrir, et vont être plus compatibles qu'ils ne croyaient l'être. Une histoire va naître, douce, simple... presque banale !

Mais la chose que j'ai le plus apprécié chez notre protagoniste, c'est la fidélité qu'elle a voué à son défunt mari. Pas une seconde elle ne l'a oublié.

La fin, par contre, m'a surprise : je pense que personne n'imaginez cette fin-ci. Nous avions tous en tête une toute autre fin, déjà toute tracée...

Vous l'aurez compris, cette histoire a été très émouvante. Méfiez-vous du titre : Les gens heureux lisent et boivent du café, certes, mais pas notre héroïne. le roman aurait dû s'appeler Les gens malheureux fument et broient du noir, ça aurait plus concordé !

Pas une seconde je ne me suis ennuyée. Toute l'histoire s'enchaîne, on s'aventure directement dans l'univers de l'auteure, on compatit à la tristesse de Diane, et on s'attache aux personnages. Un récit très touchant, qui ne va pas vous laissez indifférent. Si j'avais un conseil à vous donnez, ce serait de vous dépêchez de l'acheter... mais ne le lisez pas directement, car sinon, vous ne pourrez plus le lâcher du tout !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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