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EAN : 9782020147439
280 pages
Seuil (14/09/2002)
4.38/5   20 notes
Résumé :

Je suppose que, tôt ou tard, chacun rencontre soudain le visage de sa propre mort. Cette rencontre se fit quand je n’avais pas treize ans. Elle a été brève et décisive. Elle a duré l’instant où le regard de l’homme de la Gestapo s’est appesanti sur moi, en réponse à la question de ma mère : « Et lui ? ».Dans ce livre écrit au présent, François Maspero interroge ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Magnifique témoignage. Au-delà de l'intérêt autobiographique d'un acteur important dans années 60 et 70, son regard sur cette période, ses récits, ses analyses, sa permanente quête de sens, sont vraiment intéressants.

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Un formidable livre sur l'engagement, le livre d'un auteur trop méconnu.
A lire absolument.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
(** vers le début 1941)

À la même date, à cinquante- sept ans, mon père était un monsieur sérieux. Sinologue, professeur au Collège de France, membre de l'institut.À part son épée d'académicien, il n'avait pas d'arme.
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En Exergue-- Les Abeilles

Et je sais qu'il y en a qui disent: ils sont morts pour peu de chose.Un simple renseignement
( pas toujours précis) ne valait pas ça, ni un tract, ni même un journal clandestin ( parfois assez mal composé).
À ceux-là il faut répondre : "C'est qu'ils étaient du côté de la vie.C'est qu'ils aimaient des choses aussi insignifiantes qu'une chanson, un claquement de doigts, un sourire.Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu'à ce qu'elle étouffe. Elle n'étouffera pas sans t'avoir piqué. C'est peu de chose, dis-tu.Oui, c'est peu de chose.Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'abeilles.

Jean Paulhan
" L' Abeille", texte signé " Juste", paru dans " Les Cahiers de Libération ", en février 1944
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Chaque fois, j’ai appris et pratiqué un métier dans lequel, au départ, j’étais entré comme par effraction. Lorsqu’on se retourne pour voir le chemin parcouru, on espère toujours trouver une cohérence dans une marche que, sur l’instant, on a vécue à chaque pas comme une incohérence, parfois erratique, buissonnière en tout cas. Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai eu l’envie, même velléitaire, de partager et de faire partager. S’il faut absolument trouver une cohérence, elle doit être là. 
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"Si questo è un uomo..." Être un homme, un être humain, cela peut donc signifier aussi tuer, en dernier recours, l'ennemi qui dénie à d'autres le droit d'être un être humain. On n'en sort pas. Les beaufs s'étonnent : a-t-on idée de se battre et de tuer pour une idée - l'idée qu'on se fait de l'homme ? C'est vrai ça, ils ont raison les beaufs : l'homme ce n'est pas une idée. Mais sans idée, il n'y a plus d'homme. Décidément, on n'en sort pas.
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La mauvaise conscience, la conscience malheureuse, en soi, ne sert à rien, sauf à produire un individu insupportablement mélancolique – à moins qu’il ne tire finalement une excellente conscience d’afficher haut et fort sa mauvaise conscience. Mais avoir conscience, simplement, donne à la vie son poids élémentaire et indispensable. Donner mauvaise conscience aux autres ? Ce peut être aussi l’hypocrisie qui consiste à refiler le paquet.
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Videos de François Maspero (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Maspero
Ce premier épisode ne s'ouvre pas dans le silence de la lecture, mais dans l'agitation de la littérature engagée. Marie Fouquet, journaliste chez Livres Hebdo, nous raconte son enquête sur l'importance cruciale des librairies militantes en France, depuis la fondation de la librairie "La joie de lire" par François Maspero dans les années 60, jusqu'à des initiatives telles que "Les Parleuses" ou "Publico". Ces espaces de dialogue se révèlent être des points d'ancrage essentiels au sein des mouvements sociaux. Et les voix qui y grondent – hier comme aujourd'hui – résonnent dans l'épisode de ce podcast, grâce à la magie des archives.   Lauren Malka nous entraîne ensuite à Montreuil, où nous découvrons la toute jeune librairie "À la marge", dont le nom reflète la vision de ses fondatrices, Julie et Fanny et de leur marraine Titiou Lecoq : une librairie généraliste qui soutient les auteurs et autrices engagé.es. Notre podcast permet de s'y plonger, comme si on y était !   C'est ici, dans cette nouvelle librairie, que les éditions DUNOD interviennent pour mettre à disposition de Julie et Fanny, qui s'initient au métier, le savoir et les bonnes pratiques de sa "Boîte à outils du libraire", un ouvrage pédagogique signé Caroline Meneghetti et Jean-Christophe Millois.   Enfin, pour clôturer cet épisode, trois journalistes de Livres Hebdo se réunissent à la rédaction, au beau milieu de l'été, pour partager leurs coups de coeur pour la rentrée littéraire.   Enregistrement : juillet 2023 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Production : Livres Hebdo
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