AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 91 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
3 avis
1
1 avis
Avec le temps, mes amis sur Babelio, connaissent un peu mes goûts. Après mes lectures de Sire Cédric, mes deux amis Alberhenri ainsi qu'Éric, me demandent : «Pourquoi tu ne lis plus ton auteur favori Graham Masterton ?» J'avoue que je mets souvent mon écrivain préféré de côté, alors je décide de le lire, évidemment. C'est avec bonheur, que je débute mon livre «Les puits de l'enfer», que mon ami Éric me choisit.



Épouvante, Cauchemardesque, Burlesque

Je constate, que Graham Masterton possède le don de te montrer une autre réalité, comme lui, il veut bien te démontrer. Il t'offre ici, du grand Masterton, je reconnais amplement la belle plume, de mon géant. C'est vraiment sa signature, car il maîtrise autant son histoire, ses thèmes, ainsi que ses légendes. J'avoue, que c'est une de ses grandes marques. Il te livre également une histoire rocambolesque, que juste lui, est capable d'inventer. Tu es vraiment admirative, de son talent et de son art pour monter une histoire pareille. Tu n'oses vraiment pas croire, tout ce qui se déroule sous tes yeux. C'est inimaginable.

C'est donc l'histoire de Mason, qui est plombier, et qui est toujours en compagnie de sa chatte Shelly. Pour lui, elle n'est pas juste un animal, elle représente aussi une amie. On l'accompagne donc dans une inspection, lorsqu'il arrive sur les lieux, rien n'est comme d'habitude. La maison est remplie d'eau et il se rend compte que l'eau en est peut-être la cause. C'est avec Dan, son partenaire, qui tente d'élucider le mystère. Tu es vraiment surprise, terrifiée et stupéfaite, de la tournure des événements. Tu es toujours en haleine, car c'est un peu, une course contre la montre. Je ne vois pas de temps mort, tu parviens très bien à suivre l'histoire.

C'est intéressant les sujets qu'il aborde et il les intègre bien dans son récit. Pour moi, Mason, est un héros, même si on le qualifie, d'un plombier ordinaire. Il essaie coûte que coûte, de résoudre cette affaire, par tous les moyens, même s'il doit passer pour un fou, auprès d'un médium, de la police ou des autres intervenants.



C'est une histoire vraiment un peu folle, qui sort de l'ordinaire. Notre héros Mason est vraiment confronté, à quelque chose, d'inaccoutumé. On se croit, un peu, comme dans un film d'horreur, avec des scènes un peu sanglantes et à des trans-formations loufoques, qui nous laissent sans voix. Au cours de ta lecture, tu es vraiment captivée, tu suis très attentivement le déroulement, ainsi que l'enquête qui se poursuit. On se sent à la fois observé, traqué, et menacé, comme Mason, peut le ressentir, autour de lui. On s'aperçoit que son quotidien est chamboulé, depuis cet événement.

Pour terminer, je suis très satisfaite de ma lecture, que je dévore littéralement. Je suis trop curieuse, alors je ne lâche pas mon livre, car le suspense est très présent. Vraiment, il est incroyable ce Graham Masterton. Je reconnais bien là son écriture vigoureuse, avec un brin d'humour sarcastique, ainsi qu'une imagination débordante. Il réussit vraiment à m'évader, à me faire entrer, dans cet univers fantastique. Je suis toujours émerveillée par la richesse de ses histoires, qui me fait rêver à nouveau. Il est tel un magicien, qui m'amène dans des mondes parallèles, comme juste lui, sait si bien le faire.



En refermant mon livre, je me rends compte, que je dois lire plus souvent mes livres de mon auteur chouchou, car ça me fait un bien fou. Il sait saisir la magie, à travers ses mots et c'est seul le lecteur, qui peut la percevoir ou non. Lorsque je repense à cette histoire, je ne vois plus les plombiers de la même façon et surtout aussi l'eau qu'on boit. On prend conscience que c'est une source vitale, et si on ne pourrait plus en boire, qu'est-ce qu'on deviendrait ? Je remercie encore une fois Éric qui m'a choisi ce livre, avec lequel je passe un très bon moment. Ensuite, je vais lire le «Djinn» qu'Alberthenri me recommande aussi. C'est ça, les amis, ils ne veulent pas, que tu oublies tes livres, que tu affectionnes tant.

Graham Masterton se dépasse encore une fois et c'est un très bon cru. Il fait partie de mes livres préférés maintenant et il y a de quoi. Est-ce que je suis objective ici dit ?
Commenter  J’apprécie          4811
Chtulhu vous connaissez ?
C'est la fameuse créature fétiche de Lovecraft, un être immonde, vivant au fond des océans, une créature mythique impossible à décrire, mais dont la vue soulève le coeur et peut faire perdre l'esprit tellement elle est puante, abominable, terrifiante, bref, vous l'aurez compris, ce Chtulhu n'est vraiment pas le truc qu'on a envie de croiser par hasard.
Dans ce roman, le mythe de Chtulhu est revisité et tout commence par de l'eau qui a une couleur suspecte.
Un gentil plombier, qui au passage a fait des études universitaires et connaît bien les théories des grands psychanalystes, va enquêter pour découvrir pourquoi l'eau d'un puits est légèrement jaune et dégage une odeur étrange.
Il sera secondé par son chat, capable de détecter les démons, dieux anciens, ou créatures venant du fond des âges !
Tout va s'enchaîner très vite et d'une simple possibilité de contamination de l'eau, on va passer à la perspective de la fin du monde en 200 pages.
J'ai bien aimé ce roman vraiment distrayant, qui fait donc un gros clin d'oeil à Lovecraft, mais dans une version sacrément drôle.
Commenter  J’apprécie          285
Je n'ai pas résisté longtemps dès qu'il fut intégré à ma PAL. Tel un toxico, je me suis jeté dessus en quête de savoureuses lettres sanguines. « Les puits de l'enfer » est l'un de ses premiers écrits. En début de carrière, Graham Masterton était en pleine période fougueuse d'écriture. Il sortait entre deux et trois livres par an. 1979 ne déroge pas à cette règle et paressait, cette année-là, « Le complot de Sweetman » – un thriller bien sympathique mais très loin de l'excellente plume du Maître – et « Le Sphinx » (pas encore lu).
Une mini déception vint lorsque j'ai ouvert ce livre. Comme pour ses premiers écrits, la narration se fait à la première personne.

Mason Perkins est appelé chez les Bodine. L'eau de leur puits est d'une étrange couleur. D'une teinte jaunâtre – rappelant l'urine –, ce liquide inquiète les possesseurs de ce puits.

Ce livre est un pétard mouillé. le début alléchant se transforme rapidement en un thriller fantastique aux nombreuses longueurs. Nous sommes bien loin du Masterton que j'aime. Plus je lisais et plus je regardais combien de pages il me restait. Cette platitude littéraire me surprend quand on sait que quatre ans plus tard, il signera l'un de ses meilleurs romans : « Le démon des morts ».
Je ne reconnais même plus le style percutant de l'écossais. Censuré ou sans panache, je ne retrouve rien. Ce livre est dépourvu de toute trace d'hémoglobine, de passages bien horrifiques comme j'ai pu m'enivrer sans jamais atteindre la gueule de bois. On retrouve toutefois un humour bien moins décapant qu'à l'accoutumé – j'ai en mémoire le mémorable « La nuit des salamandres ».
Ce n'est parce que je critique ce livre qu'il est mauvais. J'ai commencé par l'excellence avec cet auteur et j'ai comme une bouffée de nostalgie quand je ne retrouve pas l'écriture du Maître. Si je fais abstraction de mes attentes, j'avoue que l'histoire est intéressante. J'ai bien la complicité entre Mason et son chat Shelley. J'ai eu un petit sourire lorsque j'ai vu comme s'appelait son concurrent pour conquérir le coeur de la scientifique : Pigskin ( = face de porc).
Le dernier tiers est plus intéressant. L'auteur nous dresse un hommage à Howard Phillips Lovecraft avec le mythe de Cthulhu. L'histoire s'emballe et je retrouve une des forces de Graham Masterton : les descriptions de légendes. Je m'émerveille comme un étudiant qui écoute son professeur. La fin est haletante et j'ai du mal à m'arrêter. Les dernières pages sont envoûtantes, parfois perverses, mais sont un pur régal.

Nous avons là un Graham de faible facture (si on excepte ces 80 dernières pages) que je ne recommande pas comme première lecture pour découvrir l'auteur. Ce livre est fait pour les fans comme moi, de l'auteur, qui souhaitent avoir tous ses livres. Heureusement, l'écossais écriera, par la suite, des chefs-d'oeuvres.
Commenter  J’apprécie          190
"Dans les profondeurs dorment des êtres sombres, inconnus et tout à fait infréquentables. L'un d'eux, grand parmi les grands, possède le pouvoir de changer les humains en des créatures abjectes, nées pour le servir. Il invente un virus terrifiant qui contamine peu à peu les eaux de la région. Et un homme du nom de Mason Perkins, plombier de son métier, va mener une enquête pour savoir ce qui arrive à ces gens aux comportement étrange..."

Maître Graham Masterton reste et demeure à ce jour, un des auteurs le plus Lovecraftien de la littérature d'horreur, avec notamment, des conteurs tels que Maître Stephen King, Brian Lumley ou aussi bien, Arnaud Codeville pour la France.
C'est sans aucune appréhension que l'on plonge directement au coeur d'une intrigue terrifiante. La trame est racontée à la première personne avec de surcroît, une écriture fluide. Nous sommes donc projetés dans la peau du personnage principal, Mason Perkins, tout en vivant les épouvantables évènements à travers son ressenti. Ce qui me plaît assez, surtout dans ce genre de récits captivants et remplis de suspense.
L'auteur de génie ne perd pas de temps, il aime que ses propres intrigues marquent les esprits de chacun des lecteurs.
Quelques détails peu ragoûtants vont même nous faire hérisser les poils. D'une manière ou d'une autre, lorsqu'on attaque un bouquin du génial et talentueux Tonton Masterton, il faut toujours s'attendre à ressentir des sensations fortes. Et ces "Puits de l'Enfer" vont nous mener très loin dans les Temps Anciens dans une ambiance horrifiquement crédible et très bien soignée. "Les Puits de l'Enfer" est une oeuvre qui oscille entre l'horreur avec un grand "H" et la science-fiction, puis par dessus tout (oui, toujours !),
une bonne dose d"humour 100% Mastertonienne.
Le seul reproche que je puisse faire, à part ces frissons et cette plume acérée, c'est le fait que l'ensemble de ses personnages ne sont pas particulièrement très attachant ni approfondi mais plutôt, antipathique et bourrer de défauts. Mais encore heureux, que le suspense et la terreur sont bel et bien au rendez-vous. La tension se met très vite en place, qu'elle devient de plus en plus oppressante, palpable, sans compter les quelques passages bien dégoûtants à se farcir.
Pour conclure en toute beauté, "Les Puits de l'Enfer" est un pur petit bijou d'épouvante au climat humide très bien écrit et rempli de suspense comme seul le Lovecraft écossais sait le faire. Grâce à sa propre plume tranchante, il nous mènera par le bout du nez là où lui il veut... et pour ça, on en redemande encore et encore. Les amateurs de sensations fortes seront, à coup sûr, aux anges.
Commenter  J’apprécie          100
J'ai découvert cet auteur tout récemment et je dois dire que j'apprécie beaucoup son style d'écriture. Nous suivons Mason, qui est un simple plombier, un jour, un couple d'amis fait appel à ses services car l'eau de leur puit sent vraiment mauvais (une vague odeur de poissons pourris, sympa non ???), Mason intervient et décide de faire analyser l'eau par un spécialiste, Dan. Commence alors un enchaînement de situations plus horrifiques les unes que les autres, les personnages vont vivre des moments qu'ils ne pensaient même pas pouvoir exister.
Ce deuxième livre de Graham Masterton a de nouveau la particularité d'être écrit en utilisant un personnage qui s'adresse directement au lecteur et ce personnage est un simple citoyen qui se retrouve plonger dans l'horreur et met sa vie en danger pour en sauver d'autres.
Je continuerai ma découverte de cet auteur car j'apprécie vraiment sa façon d'écrire, les pages se tournent facilement, pas de descriptions inutiles et surtout une envie de connaître la fin très intense.
Commenter  J’apprécie          91
C'est encore dans un hommage à Lovecraft que Graham Masterton nous entraîne avec ce récit. Il faudrait peut-être que j'en lise un peu plus de cet auteur, dont je n'ai fait qu'effleurer l'oeuvre avec deux ou trois titres.
L'humour décapant de l'auteur fait mouche, une nouvelle fois, comme pour adoucir les passages les plus horribles qu'il nous concocte.
En Enfer, il y a le feu, certes, mais en l'occurrence, on va le trouver bien humide, ce feu, puisque l'ennemi, c'est l'eau. En effet, des parasites empoisonnent l'eau d'un puits et les victimes vont connaître toutes les abominations possibles et imaginables avant de mourir dans d'atroces souffrances.
Au menu donc, un feel good à la sauce Masterton (non, je blague, je ne lis pas de feel good mais ça ne doit pas être trop ressemblant).
Bonne lecture, et restez bien au sec.
Commenter  J’apprécie          60
» Quand on creuse un puits c'est pour trouver de l'eau en principe , mais on peut aussi trouver du pétrole (jackpot !) ,ou la vérité toute nue, ou des matières radioactives (à Bure !) mais chez Masterton on trouve un dieu aztèque ou une divinité de l'Atlantide, c'est comme ça . Et c'est le prélude à de sérieux ennuis. Pas un grand Masterton.
Lien : https://andre.chiaroni@wanad..
Commenter  J’apprécie          40
The Wells of hele
Traduction : François Truchaud

L'un des thèmes préférés du grand Lovecraft, qu'il a traité sous diverses formes et, de manière à notre avis magnifique et exemplaire dans "La Couleur Tombée du Ciel", était la contamination des humains par une entité venue des étoiles. Dans "Les Puits de l'Enfer", Masterton reprend l'idée mais l'adapte à sa propre nature d'écrivain - et aussi à notre siècle. Lovecraft, en effet, évoque rarement la science dans ses nouvelles. Une certaine forme de mathématiques, oui, dans "Par delà le Mur du Sommeil" ou "Les Rêves dans la Maison de la Sorcière", et la biologie et la chimie dans des nouvelles assez "classiques" comme "Herbert West, le Réanimateur", voire dans "L'Affaire Charles-Dexter Ward." le Solitaire de Providence était avant tout un poète et un rêveur qui adorait les cauchemars : l'aspect réaliste des sciences ne le séduisait pas.

Masterton, lui, sans être un fanatique des expériences menées par des savants brillants mais complètement fous, vit plus avec son temps. Il n'y a qu'à songer, par exemple, à la base de "Sang Impur" pour le constater. Dans "Les Puits de l'Enfer", il imagine une contamination extra-terrestre par infiltration dans l'eau des puits d'une communauté. Au risque de décevoir les fans de John Carpenter qui, devant ces lignes, pourraient imaginer (avec délices) un village entier de zombis contaminés , je rassure tout de suite les âmes sensibles : seules trois personnes le seront effectivement. Une quatrième mourra avant de l'être complètement.

En outre, Masterton laisse planer un doute sur la nature de la créature responsable de la contamination : animal dont l'espèce aurait disparu il y a des millions et des millions d'années et dont un spécimen serait parvenu à survivre, endormi dans les roches ? animal d'origine terrestre, même s'il était largement antérieur aux dinosaures ? ou animal-entité extra-terrestre qui aurait engendré certaines légendes - dont le mythe de Chtulhu si cher à Lovecraft ? ... Bon, c'est vrai, vu ce que cet être est capable de provoquer, fût-ce à distance, on penche plutôt vers l'entité extra-terrestre malveillante. Mais que voulez-vous, c'est la loi du genre. Wink

Comme souvent chez l'auteur, le récit est à la première personne. le narrateur, Mason Perkins, plombier de son état, se promène toujours avec son chat roux, Shelley. (Non, il n'arrive rien au chat.) Les personnages sont, dans l'ensemble, depuis la laborantine dont est amoureux Perkins jusqu'aux fermiers contaminés, assez peu conventionnels et cela ajoute au charme de ce roman qu'on lit sans déplaisir mais aussi, peut-être, sans passion. Un bon moment de lecture mais pas un grand. ;o)
Commenter  J’apprécie          40
Encore un roman très marqué par Lovecraft ... une petite histoire simple et sombre remplie d'eaux croupies ... j'ai bien apprécié la manière dont l'ensemble est mené même si la finale est envoyé en trois sec' dans l'autre monde ... il en ressort un goût de réussite qui surnage au-dessus d'un océan de noirceur crasse et dégoûtante ...
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire en quelques mots: un couple fait venir un plombier parce que l'eau de leur puit est colorée et sent le poisson. Après analyses, il s'avère que l'eau est infestée par un étrange micro-organisme.
On retrouve ici tous les éléments d'un bon Masterton, une intrigue horrifique assez simple et linéaire, un héros (le plombier) improbable, de l'humour et une bonne dose de gore.
On notera que cette histoire s'inspire beaucoup du mythe de Chtulhu et est donc une sorte de texte hommage aux récits de Lovecraft.
Il faut être honnête, ce n'est pas de la grande littérature, mais franchement ce n'est pas ce qu'on attend d'un Masterton.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (238) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres de Graham Masterton

Peur ...

Aveugle
Sourde
Muette

7 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Graham MastertonCréer un quiz sur ce livre

{* *}