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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266055666
324 pages
Pocket (21/10/1999)
3.64/5   111 notes
Résumé :
Lloyd Denman apprend que sa fiancée, Celia, vient de s'immoler par-le feu.
Un suicide incompréhensible, aberrant, qui n'est que le premier d'une longue série. Le lendemain, c'est Marianna, l'une des meilleures amies de Cella, que l'on découvre morte, brûlée vive. Et un autocar dont on retrouve tous les passagers carbonisés, tranquillement assis à leur place. Bientôt, au détour d'une rue, Lloyd croit apercevoir Celia. Hallucination, ou celle-ci serait-elle rev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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«Extincteur, extincteur… je peux éteindre ces flammes… tout se passera bien... »

Je doute que tout se passera bien dans un roman à la Graham Masterton. Il est un auteur remarquable et un conteur hors-pairs. Je suis toujours ravie et enchantée de lire un de ses bouquins. C’est une valeur certaine. La nuit des salamandres a tout ce qu’il faut pour plaire aux lecteurs : une histoire bien ficelée, des meurtres brûlants, des inspecteurs sympathiques enfin… et des personnages étincelants autant les uns que les autres.

C’est un roman qui contient 324 pages, il est édité chez l’éditeur Presses Pocket. C’est dans la catégorie fantastique et terreur. Je possède l’édition de l’année de 1993 mais tu peux trouver aussi celle de 1997 et de 1999. Chez France Loisirs, ils ont l’édition de 1992. J’aime beaucoup la page couverture, c’est assez représentatif. C’est un être humain qui rôtisse dans les flammes plus un zombie qui est pris dans le feu. Enfin, je pense et ça laisse place à l’imagination…

Lloyd ! Pauvre Lloyd ! On dirait que la malédiction qui court après lui. Il perd sa femme qui se fait brûler dans le feu à côté d’un McDonald. Ensuite, il y a des évènements inexpliqués qui arrivent et Lloyd se retrouve toujours impliquer autour. Il pense avoir en plus aperçu sa femme dans la rue. Comment est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’il hallucine ? Les inspecteurs sont déroutés et Lloyd fait un suspect idéal. Il décide donc de résoudre le mystère car il se pose beaucoup de questions. Est-ce qu’il va y arriver ? Est-ce que lui aussi il va finir brûler ?

Ce livre «La nuit des salamandres» se lit très facilement. Qu’est-ce que c’est une «Salamandre» ? Je mets ici une citation : On fait aussi un détour dans le temps, on fait un clin d’œil à la Hitler. Graham Masterton est très habile à manipuler l’histoire, à joindre certains rituels aussi dans son contexte. Je cite donc un extrait :

Je me pose alors quelques questions : «Jusqu’où l’être humain peut aller pour sauver sa peau ? Jusqu’où l’être humain se passionne pour le côté morbide ? Où est-il le milieu entre le bien et le mal ? Qu’est-ce que l’immortalité ? » C’est les thèmes sérieux qu’on retrouve dans «la nuit des salamandres.»

Je dois aussi mentionner l’humour délicieux qu’emploie Graham Masterton. Il est vraiment adroit de cet art. Il me fait sourire et il me rappelle des bons moments dans les années 90. Je mets donc ici, quelques citations :
- Je fredonne un air de Madame Butterfly.
- Vous avez été super là-bas, au drugstore. Comme dans l’Arme Fatale. La flatterie ne mènera nulle part. Chez moi, serait un bon début.
- Il sentait toujours sa chaleur. Chaleur. Chaleur. Chaleur. Il avait l’impression de se tenir à côté d’un radiateur électrique.
- Terrible et retentissante est TA fureur ! Tel un vent de tempête. Tu surviens !
- Demande la vengeance que tu veux, elle te l’accordera.

Je sais que Graham Masterton est un maître dans le fantastique et l’horreur. Ici, je suis restée surprise des rapprochements des personnages, des scènes assez sexuées. Il choisit bien ses mots, on sent aussi une tension dans l’air. Je suis restée très abasourdie sur certains instants. Je mets donc un exemple :

Pour terminer, c’est un excellent moment de lecture. Il n’y a pas vraiment de longueur. C’est plaisant et amusant à lire. C’est un peu morbide mais il n’y a pas que ça. Je trouve que l’action est très présente et le liseur ne s’ennuie jamais.
C’est un coup de cœur à moi et à Masa. C’est Masa qui me l’a référé. Je le conseille à ceux qui veulent le lire car effectivement c’est du très bon Masterton. Danger, danger : Si jamais il y a un jeune qui se promène avec une BMW, et le volant est en feu, soit inquiet. Si tout prend feu autour de toi, soit encore plus inquiet. Méfie-toi aussi de l’opéra, qui sait !

Comme le dit si bien Graham Masterton : Essaie de trouver sous tes yeux, ce que tu ne voies pas exactement. Est-ce que c'est bien réel telle est la question ?


Siabelle
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C'est par le défi lancé par mon ami Senna que je découvre la plume de Masterton avec La nuit des Salamandres.

Le roman démarre fort par la scène d'une jeune femme qui s'immole par le feu sur un parking d'un MacDonald. On apprend rapidement qu'il s'agit de la fiancée de Lloyd Denman, propriétaire d'un restaurant chic de bord de mer. le couple ne semblait pourtant avoir aucun soucis, au contraire un avenir plutôt prometteur, c'est donc l'ahurissement total pour Lloyd.
Quand il apprend le lendemain qu'un car a brûlé avec à l'intérieur un groupe de personnes, dont une amie, qui semblent être restées intentionnellement assises à l'intérieur, il se décide à faire quelques recherches.
Commence pour lui une aventure périlleuse, où les poursuivants deviennent les poursuivis, où les morts se succèdent dans des embrasements plus terrifiants les uns que les autres. C'est aussi l'entrée dans un monde de croyances occultes et de rencontres dangereuses et glaçantes (je vous l'accorde, le terme est pris à contre pied dans cet univers plutôt pyromane).

Je suis plutôt fière de moi car je n'ai pas eu trop de frayeurs, n'étant pas du tout adepte des lectures classées Terreur (par l'édition elle-même).

Il faut reconnaître que cet auteur se lit plutôt bien, les pages se tournent toutes seules, on ne s'ennuie pas une minute entre les courses poursuites, les fréquentes révélations et les nombreux rebondissements. Bref, l'auteur sait accrocher son lecteur au récit et l'emporter jusqu'à la fin du roman.

Je suis un peu moins enthousiaste en revanche sur le côté prévisible et récurrent de certains évènements de l'histoire () et à l'accumulation de situations « surnaturelles », bien que je sois pourtant familière aux lectures de fantastique ().

L'ensemble de cette lecture m'a cependant bien plu. Même si ce n'est pas ce que je préfère, je ne rechignerai pas à relire cet auteur à l'occasion.
Mention spéciale pour le personnage Tony Express que j'ai trouvé épatant, tu avais raison Senna. Merci pour ce défi qui fut incendiaire. ;)
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Loyd Denman est heureux. Il a abandonné les assurances pour la restauration et il adore ça, sans compter qu'il va bientôt se marier avec Célia, l'amour de sa vie. Et... il apprend soudain que Célia s'est immolé par le feu sur un parking de stationnement. Il est effondré ! Il cherche à comprendre, car cela ne lui ressemble tellement pas. Puis d'autres personnes s'immolent par le feu; ce qui est surprenant, c'est qu'elles étaient plus ou moins reliées à Célia. Et il se met à entrevoir, à certains endroits, une femme qui lui rappelle fortement Célia. Pourtant, il sait que c'est impossible car il l'a identifié à la morgue. Ces évènements l'intriguent et il se met à faire sa propre enquête. Et ce qu'il découvre le fait frémir.

De vieilles légendes scandinaves, la musique de Wagner et d'anciens nazis. Tout cela dans une histoire originale qui m'a emporté.

J'ai beaucoup aimé, comme c'est souvent le cas avec Masterton.
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Une chose est sûre ! ... c'est que Graham Masterton et moi nous n'auront jamais une osmose littéraire !
J'ai eu un mal fou à terminer ce roman dit de terreur ... ouais terreur si il y a ...
Que c'est frustrant d'avoir perdu ce temps littéraire si précieux pour moi et j'avoue être une sotte de ne pas l'avoir abandonné plus tôt.

Pourtant l'histoire de base aurait pu être sympa :

Tout commence par la fiancée de Loyd Denman, restaurateur, qui s'immole par le feu sur un parking d'un fast food.
Puis, ces suicides continuent avec d'autres personnes qui fréquentaient plus ou moins Célia, la dite fiancée !
Jusqu'au jour où Loyd croit reconnaître Célia surgit d'entre les morts ...

Oui l'histoire aurait pu être sympa mais ...

Que c'est long !

Bref, un peu déçue sur ce coup -là ...

C'est le deuxième roman de Graham Masterton que je lis, et, franchement je n'arrive pas a accrocher à son écriture, et je n'arrive pas à m'attacher à ses personnages.

Le pire, c'est que j'ai acheté un lot lors d'un vide grenier et j'ai encore quelques bouquins de l'auteur à lire ...

Est-ce qu'on va arriver à se réconcilier ?? Je doute ...
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Comment commencer une bonne année ? C'est simple, il suffit d'ouvrir et de se plonger dans un livre écrit par Graham Masterton. La nuit des salamandres est un roman parut en 1990 sous le nom original de Salamander.

Une jeune femme s'immole sur le parking d'un restaurant à consommation rapide (bien connu aux States et dans le monde). Un cuisinier d'une quarantaine d'années tentent de la sauver, mais celle-ci proteste et décède. Son fiancé Lloyd Deanman ne comprend pas comment son amour puisse mettre fin à sa vie alors qu'elle avait tout pour être heureuse.

J'ai découvert Graham Masterton comme Maître de l'horreur, comme amateur de peintures, comme amateur culinaire, comme expert en mythologies diverses, ici, je découvre son humour. Son livre est suavement épicé d'un humour et de gaieté, ce qui réchauffe le coeur. Plus j'avançais dans l'histoire et plus je brûlais d'envie de continuer. Il y a simplement un long passage que j'ai trouvé lent, au début, mais c'était simplement pour placer les pions. Encore une fois un bon Graham Masterton (décidément, il ne cesse de m'impressionner) avec des personnages travaillés, mention spéciale au jeune indien Tony Express (celui-qui-à-regardé-le-soleil), à Otto et sa mégalomanie (et son pêché mignon). J'ai surtout ce final digne des plus grans opéras.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Vous savez la femme qui a écrit Autant en emporte le vent, eh bien, elle a été renversé par un taxi ! Otto vous faisait vraiment sentir les choses : où est la logique dans tout ça ? Quel est le sens de la vie ? À quoi bon naître si tout ce que vous faites au bout du compte c'est mourir ?
''Un microbe peut vous tuer, nom de Dieu, c'est ce qu'Otto a dit. Quelque chose que vous ne voyez même pas. Vous pouvez être la personne la plus douce, la plus charitable de tout l'univers; vous pouvez être un génie; vous pouvez être Einstein. Mais il suffit d'un seul microbe, et tout ce génie est anéanti pour toujours. Toute cette bonté, tout ce talent, bam ! et c'est terminé.
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- Vous voulez un dernier verre ? lui demande-t-il.
- Bien sûr. Vous pouvez entrer, si vous voulez.
Avec hésitation, il poussa le battant et s'avança dans la chambre. Le dessus-de-lit était replié, les oreillers appuyés contre le dossier. Kathleen était devant le lavabo, de la salle de bain, lavant ses collants. Elle portait une chemise d'homme à rayures qu'elle avait trouvée dans la penderie de Dan Tabares.
- Cela me fait penser à un vieux film avec Clark Gable, dit Lloyd. Vous êtes sûre que cela ne vous ennuie pas que nous dormions ensemble.
Elle suspendit ses collants sur un cintre métallique et entra dans la chambre à coucher.
- Vous vous conduisez en vrai gentleman. Mais n'êtes-vous pas un peu présomptueux ?
- Que voulez-vous dire ?
- N'êtes-vous pas un peu présomptueux en supposant que je pourrais ne serais-ce que penser à faire autre chose que dormir ?
Lloyd s'assit sur le bord du lit et ôta ses chaussures.
- Excusez-moi. Je ne voulais pas vous donner cette impression. Je suppose que je suis vanné, c'est tout.
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- Grand-père me disait souvent que, lorsque nous mourons, nos âmes deviennent des mouettes. Elles volent, elles piquent vers la mer. C'est pour cela que le cri des mouettes semble toujours si triste. Elles sont constamment à la recherche de ceux qu'elles ont quittés ici-bas.
- c'est une très jolie histoire, dit Lloyd.
Waldo s'essuya les yeux avec ses doigts.
- J'y croyais alors. Je pense que je continue à y croire. Peut-être que mon grand-père vole toujours sur la Baltique et décrit des cercles autrefois en promenade. (Il haussa les épaules.)
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Lloyd raccrocha, fronçant les sourcils. Celia lui avait dit au téléphone, la nuit dernière, qu'elle l'appelait du Miyako; il en était tout à fait sûr. Elle avait même mentionné le repas japonais qu'elle avait commandé, les crevettes teriyaki. Mais, à moins qu'elle se soit inscrite sous un faux nom, elle n'était jamais descendue dans cet hôtel.
Il était clair qu'elle lui avait menti. Mais, pourquoi ?
Il but une gorgée de bourbon et songea : le piano à queue n'était peut-être pas suffisant pour la retenir, après tout. Elle s'était peut-être trouvé un nouvel amant.
Il arpenta la salle de séjour, son esprit en ébullition. .
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L'un des policiers se retourna vers le car incendié et dit :
- À votre avis, Jim, que s'est-il passé ici ? Vous devez reconnaître que c'est plutôt bizarre.
- Comment diable est-ce que je saurais ce qui s'est passé répliqua Jim d'un ton sec. Mais sûr et certain que quelque chose pue par ici, et je ne parle pas sérieusement de ces hamburgers humains.
Ils traînèrent leurs bottes dans la poussière blanche et intransigeante du désert d'Anza-Borrego, et attendirent le hurlement lointain des sirènes.
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Vidéo de Graham Masterton
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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