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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266075879
477 pages
Pocket (03/07/1997)
3.9/5   92 notes
Résumé :
Quand les manipulations génétiques prennent le relais des vieilles malédictions... Par un après-midi d'orage, Terence Pearson arrête sa voiture en pleine campagne et massacre deux de ses enfants à coups de faucille. Appréhendé peu après, le père meurtrier refuse de répondre aux questions. Peu à peu, le policier chargé de l'enquête finit par comprendre que l'homme croit sa lignée contaminée par les gènes du " Voyageur vert ", créature mi-humaine mi-végétale des légen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Une histoire épouvantable basée sur une légende Tchèque , mais qui prend une dimension toute autre avec ce qu'il se passe actuellement au niveau écologique sur notre planète.

Je reconnais volontiers que l'auteur a une écriture addictive et en même temps très descriptive. Elle correspond parfaitement pour traduire la peur, la frayeur, l'horreur indescriptible de ses histoires..

A côté de l'horreur, il faut aussi admettre que l'auteur tire a boulet rouge sur la société de consommation. Ou plutôt sur les gros bonnets et politiciens qui sont à la tête des trusts, capables de mentir et d'anticiper en provoquant volontairement la chute future d'un phénomène de mode.

Il en va de même pour les généticiens ou l'auteurs si il voit des avantages dans les manipulations génétiques , il y voit aussi d'énormes dérives et dangers potentiels.

Un roman intelligent, qui se lit bien et vite, et qui se pose les bonnes questions.. un roman d'actualité.
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"Have you seen Jack-in-The-Green
with his long tail hanging down ?
He quietly sits under every tree
in the folds of his velvet gown"

(Jethro Tull, "Jack-in-The-Green")

Quelques notes de la flûte d'Anderson, et on pense tout de suite à ce personnage poétique du folklore anglo-saxon, qui fait reverdir la nature au printemps.
Mais Janek-le-Vert de Masterton est l'antithèse même du gentil Jack. Certes, il fait reverdir les près et assure une récolte abondante, mais uniquement au prix d'un sacrifice humain. Bref, c'est assez immonde...

Graham est plein de ressources, et il nous gratifie régulièrement d'histoires inspirées de légendes irlandaises, indiennes ou japonaises. Il n'hésite pas à faire un tour chez Lovecraft, Carroll ou Wilde. Mais de quelle poche a t-il sorti cette "légende tchèque" du Voyageur Vert, ça restera pour moi un mystère éternel.
Mais peu importe. Mes recherches infructueuses sur ce Janek pseudo-slave ne m'ont pas empêchée de me délecter de l'horreur mastertonienne, ni de lancer sans arrêt un regard en biais sur les branches de la glycine ondulant derrière la vitre, tandis que je lisais "Le sang impur".

Le mélange de Graham est assez osé. D'un côté cette légende médiévale, et de l'autre la génétique moderne, la politique et les militants pour les droits des animaux. On pourrait penser que cette mayonnaise teintée de sang, tripes et cochons génétiquement modifiés ne prendra pas, ou tombera dans le ridicule - mais Graham s'en sort en brandissant haut son fouet.

Qui (ou quoi) est donc ce Janek-le-Vert, mi-homme, mi-buisson, qui parcourt le monde en compagnie de ses répugnants acolytes : le Témoin, le Bretteur, le Docteur, le Lépreux et les jumeaux Lame et Nue ? (Ils ne sont pas sans rappeler les Cénobites de Clive Barker.) Ses taux d'intérêt sont bien plus élevés que chez le gentil bonhomme Cetelem, et c'est pour cela que Terence Pearson décide de décapiter ses propres enfants à la serpe, afin de les épargner d'un sort mille fois pire encore. Car le Voyageur Vert peut promettre une bonne récolte aux fermiers désespérés, mais seulement en échange d'une partie molle et précise de leur corps, le temps venu. Dans ce monde, on n'a rien pour rien, et il faut bien se nourrir. Et aussi continuer sa lignée, de préférence en abusant de la femme du fermier.

Ce "sang impur"... Terence sait qu'il l'a, ainsi que sa petite Emily, la seule qui échappe au massacre grâce à l'arrivée de la police. Mais il est trop tard, et Janek-le-Vert et sa bande puante (Masterton a un véritable don pour décrire toutes sortes d'odeurs !) sont déjà sur le chemin, pour réclamer leur dû.
Et le fait qu'un morceau de cerveau du petit George assassiné se retrouve implanté dans la tête du plus grand cochon d'Amérique n'arrange pas vraiment les choses ! Tout le monde veut retrouver la petite Emily. Que va t-il se passer après ?!

Ah, Graham ! J'aurais pu te coller tes cinq étoiles... !! Je te pardonne volontiers cette légende slave imaginaire, car je la trouve géniale, et elle fout vraiment les pétoches. Presque autant que les modifications génétiques dans le monde réel, et les questions d'éthique qu'elles soulèvent. Je te pardonne aussi les Tchèques immigrés dans l'Iowa qui embrassent les icônes de St. Venceslas, la "région inculte de Brno" (quoique !), la confusion entre "Bohême" et "bohémiens", les mots massacrés, et même les prêtres Boii officiant en secret au temps de la Grande Moravie...
Mais ces trente deniers de Judas, fondus avec de l'argent du Temple de Jérusalem, qui portent une inscription en tchèque moderne... Graham !! C'est plus fort que la slivovitz clandestine !

En tout cas, si vos plantations se fanent, et si vous entendez quelqu'un frapper, frapper et frapper à votre porte, n'ouvrez surtout pas ! Et méfiez-vous de la couleur verte, bien évidemment...
"Juré, craché, tu te tranches les tripes, et tu fuis le buisson qui a la trique."
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La fin justifie-t-elle les moyens ?
Masterton pose cette fameuse question, qu'il aurait même plutôt tendance à reformuler en "la faim justifie-t-elle les moyens?", à travers une bien sombre histoire.
Les conséquences du choix de certains hommes avides de pouvoir, de gloire professionnelle, d'argent, ou plus spécifiquement de productivité, engendrent des conséquences extrêmement lourdes, qui peuvent s'étendre sur des générations entières. Tout se paye un jour, quand bien même les erreurs ont été commises il y a fort longtemps.

Sur base d'une légende, un fable atroce, sortie tout droit de l'imaginaire de l'auteur, celui-ci nous offre une morale qui traverse les âges. En mêlant combat politique, combat pour une cause humanitaire/animale, expériences plus ou moins secrètes de génétique, et simple combat pour protéger sa famille et la faire perdurer, l'écrivain nous montre à quel point l'être humain peut être égoïste, et à quel point chaque choix, chaque décision impacte les autres. Certains pensent oeuvrer pour le bien, mais au final ils sont parfois encore plus aveuglés.

Pour l'idée, ou plutôt les idées, pour les personnages et surtout pour la légende, ce livre est bon, et même très bon. Par contre, je l'ai trouvé beaucoup trop long, et quelques passages sont assez ennuyeux. Masterton a voulu, pour donner encore plus de corps et de relief à l'environnement qu'il a construit, introduire beaucoup de personnages, mais du coup ça traine quelque peu en longueur à mon goût.

Bref, un bon bouquin, bien construit, bien détaillé aussi, des protagonistes intéressants, mais trop c'est un peu trop....
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«Oh oui ! Hurla-t-il. Nous sauver du sang impur ! Nous sauver de ce sang impur, tellement impur ! Nous sauver du mal, de la chair et du diable !»

Saisissant, bouleversant, ahurissant, voici les trois mots qui définissent bien «Sang Impur»… C’est une histoire à couper le souffle. Graham Masterton se dépasse encore une fois dans l’horreur, la terreur et la folie.



HISTOIRE :
Par une journée après-midi, les enfants pensent faire une simple ballade en campagne, avec leur père. Hélas, ce n’est pas le cas. Terrence Pearson tue ses deux enfants mais sa fille s’échappe. Il devient fou, complètement déjanté. Enfin, c’est ce qu’on pense.
Arrêté après par Luke, le policier, Terrance laisse sous-entendre juste cette phrase :



ENQUÊTE :
À ses yeux, Luke continue d’enquêter car il ne comprend pas cette histoire invraisemblable et des détails lui échappent. Au fil de son enquête, il découvre donc un étrange phénomène : Janet-le Vert. Il apprend par la suite que Janet-le-Vert est une créature mi-humaine et mi-végétale. Elle provient des légendes Tchèques.

ÉVÉNEMENTS :
Il y a aussi l’Institut Spellman, de recherche génétique, qui fait des expériences sur les animaux, plus précisément sur un porc. Personne ne se doute, qu’un des chercheurs détient le cerveau d’une des petites victimes. Il se sert d’un porc alias de Capitaine Black pour ses recherches.
Il se joue en même temps une élection entre politicien. L’un d’eux veut que la société élimine les industries pour sauver les animaux. Son plan est de mettre en place un menu végétarien et éliminer complètement la viande. C’est sauver les animaux et aider les humains à vivre mieux selon le programme Zapf-Cady.



PERSONNAGES :
Terrance, Emily, Iris
Shérif Luke
Capitaine Black
Sénateur Brian et Lily
Dr. Garth, Jenny, Nathan et David
Voyageur Vert et autres compagnies



IMPRESSIONS :
C’est un récit complètement délirant. Je ne trouve pas de mot pour m’exprimer. Au départ, je n’embarque pas mais par la suite, je suis curieuse de voir ce qui va arriver. Tu te laisses transporter par une atmosphère orageuse et les personnages t’entraînent avec eux.

C’est incroyablement ébranlant.

Ce conte t’amène aussi sur des réflexions. Est-ce que la génétique peut faire peur ? Où est-ce qu’on peut perdre le contrôle avec la génétique ? Est-ce qu’on peut bannir la viande pour protéger nos animaux ? Est-ce qu’on doit forcer les gens à manger végétarien ? Est-ce que nos gestes peuvent avoir de graves conséquences ?

Graham Masterton est un conteur exceptionnel qui sait écrire une histoire mêlant réalité et fiction. Il sait venir désarçonner le lecteur et t’amener dans un monde où tu ne t’imagineras même pas d’entrer. J’y trouve parfois des longueurs mais tu es incapable de lâcher ton livre.

L’histoire est incroyablement bien écrite, elle y contient des légendes et des descriptions sanglantes. Le récit est bien construit, l’écriture est vive et bien rythmée. On sent aussi une complicité et une fraternité.

La finale m’a touchée énormément, tu ne peux pas rester indifférent. C’est une lecture tellement passionnante, c’est une autre réussite. Pour conclure, c’est certain que parfois les choses peuvent ne pas être toujours ce qu’elles sont. Je ne verrai plus du même regard les buissons. Vont-ils se mettre à bouger devant moi ?

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"Une gravure était punaisée au mur, près de la fenêtre. (...) Elle représentait un homme étrange qui souriait et marchait dans l'herbe ondoyante d'un champ stylisé. D'un côté du champ, le soleil brillait avec éclat. De l'autre côté, des nuées d'orage s'amoncelaient. L'homme était vêtu d'un manteau fait entièrement de feuilles de laurier et maintenu par des serpentins. Il était coiffé d'un chapeau conique, également fait de feuilles, et tenait dans sa main un bâton, taillé dans un arbre en fleur.
La gravure fourmillait de centaines de petits détails surréalistes. Dans un coin, un groupe de rats noirs jouaient aux dés. Dans un autre, une jeune fille nue enfonçait son bras jusqu'au cou dans l'oreille d'un lapin."

Ce que j'en pense...

Maître de l'horreur s'il en est, Graham Masterton, auteur prolifique d'origine écossaise, signe avec "sang impur" (titre original : Flesh and Blood) une oeuvre certes inqualifiable, à mes yeux carrément indéfinissable, mais diablement fétide et retors comme je les aime.
On baigne dans une atmosphère presque méphitique, remplie d'esprits malades à différents degrés. Heureusement, il reste quelques personnages plus sympathique, à l'image du petit David par exemple.
Bref, un ovni fantastico-horrifique aux relents de mysticisme qui, malgré moi, m'a laissée coi... Cauchemars à la clef.
Je vais essayer de vous fournir ici une liste (non-exhaustive) des ingrédients nécessaires à l'assimilation du roman.


Recette de "sang impur":

Sur un fond de
- mythes tchèques et légendes de Bohême (l'origine étant primordiale à la bonne réalisation de ce ragoût peu ragoutant) ;
Saupoudrez de
- Quelques grammes de politique bien grasse ;
- Autant d'éthique ;
Sur le côté, préparez (-vous à)
- Une bonne dose d'horreur ;
- Des scènes abjectes d'une rare ignominie ;
Mélangez le tout à vos tripes, déjà retournées, ensuite ajoutez
- Une bonne lampée de mysticisme ;
Pour terminer
- du porc évidemment ;
- Et enfin, l'ingrédient indispensable : le fameux "Lauris Nobilis" (ou laurier européen), à prévoir en quantité.
"Le laurus nobilis a encore frappé !"
Laisser macérer la mélasse obtenue dans votre esprit le temps qu'il vous plaira (ou vous faudra)
Servir chaud ou froid, selon les préférences.
Estomacs fragiles (comprenez : âmes sensibles) s'abstenir.


Autrement dit:

On plonge dès les toutes premières pages au coeur même de l'horreur la plus sanglante et monstrueuse qui soit : un infanticide à la faucille, charmant à souhait.
"Le Voyageur Vert avait un besoin insatiable d'humanité."

Rapidement appréhendé par le shérif Friend, Terence Pearson devra rendre des comptes... mais pas forcément à qui l'on croit...


En parallèle, des généticiens de l'Institut Spellman continuent leurs expériences d'humanisation sur un porc géant, nommé Capitaine Black. L'ultime projet étant de greffer une partie de cerveau humain à ce dernier... - On nous met alors face à une terrible abomination, ou quand la génétique va trop loin... Que sommes-nous prêts à accepter? Jusqu'où aller? -
" - Nous avions besoin d'un cerveau ayant déjà acquis la technique du langage et des processus de visualisation cohérents, mais un cerveau qui soit raisonnablement exempt de préjugés et d'idées erronées. En d'autres termes, une matrice pas totalement vierge, mais pure."
Le greffon utilisé proviendra du malheureux petit George Pearson, décapité par son propre père quelques jours plus tôt.
" - Seigneur ! s'exclama Garth. Nous sommes vraiment dans la merde, Nathan ! Tu as effectué un prélèvement post-mortem sur la victime d'un meurtre, sans autorisation, et tu l'as donné à Spellman pour une transplantation génétique ? Mais à quoi pensais-tu, bon sang !"


Nous croiserons aussi le chemin d'un politicien véreux en pleine campagne électorale dont le fer de lance est son projet de loi prônant un végétarisme total, et subséquemment l'annihilation d'expérimentations animales telles que celles effectuées par l'Institut Spellman, entre autres.
"Raoul posa son verre et lui lança la Gazette de Cedar Rapids, l'édition du jour.
- Oh oui, nous avons des porcs qui parlent, aucun doute là-dessus.
On les appelle des sénateurs."

Ainsi que sa maîtresse, la pétulante Lily Monarch, défenderesse du droit des animaux, au passé surprenant...
"NE LEUR PARDONNEZ PAS, CAR CES SALAUDS SAVENT CE QU'ILS FONT."


La plume de Masterton glisse avec aisance sur le fil d'une improbable histoire mêlant allègrement gore et génétique; horreurs et croyances mystiques; politique et amoralité.


Jonglant avec d'irrésistibles comparaisons aptes à faire défaillir un esprit déjà torturé et pourtant habitué à certaines turpitudes.
"Aussi noir que Satan et aussi immonde que l'enfer, Capitaine Black fit halte..."
"Au début, elle ressembla à une mante religieuse parcourue de frémissements, puis ses feuilles séchèrent et se déployèrent."
"Leur chair luisait de millions de mouches à viandes, littéralement des millions, et la plupart d'entre eux grouillaient d'asticots. (...) Des pieds, des queues, des croupes, des têtes : ils étaient tous enchevêtrés au sein d'une effroyable putrescence."

Un kaléidoscope détonnant de personnages, parfois grinçants voire sarcastiques ; parfois attachants ; parfois carrément effrayants, rendent la lecture encore plus inoubliable.

En quelques mots : déstabilisant, angoissant, glauque, obscène et complètement dingue.



Ma note : 5 étoiles amplement méritées, les rares points négatifs n'ayant pas réussis à prendre le dessus sur la démesure de ce roman délectable en tout point.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Luke prit les papiers et les posa précautionneusement sur son buvard.
- Dieu merci ! dit-il. Et merci à vous, professeur Mrstik. Je commençais à croire que je perdais la boule.
-Quelques pâtisseries avant l'enterrement, comment on dit, fit le professeur Mrstik en éclatant de rire. Luke le regarda, intrigué; il cessa brusquement de rire et dit :
-Excusez-moi... l'humour tchèque est très particulier. Nous avons des plaisanteries très drôles sur les cataplasmes.
- Oh ! Je n'en doute pas ! Hum, ceci va m'être très utile. Extrêmement utile.
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- J'y réfléchis. C'était quoi ce bouquin, tout à l'heure ?
- Pas de quoi vous inquiéter. Un intrus, c'est tout.
Terence leva les yeux vers lui.
- Un intrus ?
- Quelqu'un qui a laissé des feuilles de laurier un peu partout dans l'immeuble.
Quelqu'un que vous connaissez ?
Terrence s'était redressé sur sa couchette. Il avait l'air inquiet.
- Quelqu'un est entré et a laissé des feuilles de laurier dans cet immeuble ? Vous me faites marcher, hein ? Vous essayer de me faire peur.
- J'ai vu quelqu'un de mes propres yeux, Terry. Un type qui donnait l'impression d'être déguisé en buisson.
Terrence se leva et vient jusqu'aux barreaux de sa cellule. Il les agrippa avec force puis scruta le visage de Luke, essayant de découvrir si celui-ci le faisait marcher.
- Vous parlez sérieusement, hein ? dit-il au bout d'un moment ! Vous l'avez vu ! Vous avez vu le Voyageur Vert, ici, dans cet immeuble ! Bon Dieu ! Je croyais que vous aviez dit que cet endroit était plus sûr que le pénitencier de Marion !
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- Nous avons été amis, Garth, dit Nathan. Les amis font des erreurs. Cela ne signifie pas qu'ils cessent d'être amis.
Garth haussa les épaules et lui donna une tape dans le dos.
- D'accord, mon vieux. Excuse-moi si je me suis emporté.
- Quand je pourrais-je voir Capitaine Black ? demanda David.
- Laissons-lui une semaine de répit. Ensuite demande à ton père de t'emmener à l'Institut Spellman.
- Oh ! Merci beaucoup !
Et il partit, sans même s'arrêter pour regarder la Thunderbird 55, ou les adolescentes agglutinées tout autour.
Nathan finit son verre et en commanda un autre.
- Tu as des ennuis ? lui demanda David.
- Plutôt oui ! Mais ne t'en fais pas !
- Tu lui as donné un morceau du cerveau (... et tu n'étais pas censé le faire.
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Vert, pensa Luke, comme il empruntait la 380 pour rentrer chez lui. Pour quelle raison Terence Pearson avait-il été rendu aussi furieux par la couleur verte ? Il pensa à sa fille Nancy, lui disant à quel point elle détestait les haricots verts. Je ne veux plus jamais voir la couleur verte. Puis il se mit à penser à la maison des Pearson ? Y avait-il quelque chose de vert dans la maison des Pearson ?
Il n'y avait pas de plantes vertes, Luke en était certain. Pas de papier peint vert. Pas de moquette verte. Pas de rideaux verts. Et Iris Pearson n'avait-elle pas dit que Terence lui avait interdit d'accrocher un tableau que lui avait donné sa mère... un tableau qui représentait des arbres ? Et ce dessin fait à la maternelle, dans la chambre du petit George... il y avait de l'herbe sur ce dessin, d'accord mais l'herbe était bleue. (...
Plus il songea au mummer, l'homme au sourire sournois, au chapeau feuillu et au manteau feuillu. Et plus il songeait au mummer, et à l'apparente aversion de Terence Pearson pour la couleur verte, plus il devenait inquiet.
Il alluma la radio et écouta Tom Jones qui chantait : ''The Green Green Grass of Home....
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- Alors il est possible de les tuer ?
- Bien sûr, si vous les endommagez physiquement. Pour ce faire, vous devez leur dérober leurs pièces, afin qu'ils vous rattrapent dans le temps. Mais c'est la même chose que de tuer Dracula en lui enfonçant un pieu dans le coeur, ou d'utiliser des balles en argent pour tuer un loup-garou. Non pas que je croie à Dracula ou aux loups-garou, vous comprenez.
- Mais vous croyez au Voyageur Vert ?
- Sans aucun doute. Et vous devez y croire, vous aussi. Vous avez la preuve de son existence, après tout. Vous avez les feuilles.
- Les feuilles ? demanda Luke.
- Sept sacs remplis de feuilles, c'est ce que les journaux ont dit dit. D'où venaient-elles, à votre avis ?
Luke se leva.
- Je crois que je vais devoir réfléchir à tout ça.
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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