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sur 111 notes
K.O. de Hector Mathis est un roman de la rentrée littéraire découvert grâce aux éditions Buchet-Chastel et à net galley.
J'ai pris plaisir à suivre Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature ainsi que la môme Capu, son amoureuse. Ils vivent quelques premiers jours merveilleux mais un soir, sirènes, explosions, coups de feu, policiers et militaires envahissent la capitale.
La ville devient terrifiante...
Alors, ils montent in extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction la zone - 'la grisâtre', le pays natal de Sitam. C'est le début de leur odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l'Europe et la précarité...
K.O. est un roman court mais percutant. Des phrases courtes, un style incisif qui donnent un premier roman.. qui m'a mise K.O :)
Je l'ai lu d'une traite, et je ne suis pas sure d'avoir vraiment respiré entre la première et la dernière page :) Impossible de lâcher ma lecture, les phrases courtes font que l'auteur m'a embarqué avec lui et ses personnages.
Je suis ressortie de ce roman... rincée :) Je l'ai terminé hier et il m'a fallut le digérer un peu pour vous le présenter.
Je n'en dirais d'ailleurs pas plus car c'est un ouvrage qui se lit, il est hyper compliqué de le raconter.
Mais vraiment, c'est une bonne surprise de cette rentrée littéraire et Hector Mathis est un auteur prometteur :)
Je mets avec plaisir quatre étoiles.
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Cela fait dix jours que je tourne autour de cette chronique et que je n'arrive pas à l'écrire.


Aujourd'hui, je suis encore incapable de dire si j'ai aimé ou pas ce livre.


À certains moments, j'étais subjuguée par l'écriture que je trouvais très percutante et poétique, puis, lorsque le monologue durait sur plusieurs pages, j'étais envahie par la lassitude.


Certains passages ont retenu mon attention, en particulier lorsqu'il y avait de l'action, mais d'autres ne me captivaient pas, je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir.


Je n'ai pas eu vraiment d'attachement aux personnages, aussi, je suis restée en dehors de l'histoire. Il n'y a que la fin qui m'a beaucoup touchée et émue.


Je pense que c'est la première fois que cela m'arrive, dans ma vie de lectrice, mais j'ai eu l'impression de ne pas avoir compris l'histoire. Je me suis beaucoup questionnée sur ce livre. En effet, certains éléments de ce livre sont restés opaques pour moi, je n'ai pas saisi le sens.


Je remercie beaucoup les Éditions Buchet Chastel et Netgalley pour ce service presse et je suis vraiment désolée de ne pas réussir à en dire plus sur k.o.

#Ko #NetGalleyFrance

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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K.O ou chaos?
Le livre commence un peu de cette façon. Attentats. le monde s'embrase... Sitam fuit avec Capu. Il retourne vers sa banlieue grise, fuyant cette ville devenue hystérique.
J'ai eu peur de lire un énième livre sur les attentats. "Survivre" m'avait fortement bousculée et je ne voulais pas revivre encore cela.
Je suis entrée doucement dans cette histoire, peinant un peu au début. Et puis au fil des rencontres on s'attache aux personnages, à cette histoire qui se veut réflexion et dont les mots vibrent fortement. de loin en loin on se replonge dans le K.O, ce monde qui va peut-être finir par basculer alors qu'ailleurs on a l'impression qu'il ne se passe rien ou presque. Juste l'histoire de Sitam et de ses drôles de "potes".
Au milieu du roman j'ai cru comprendre que Sitam c'était Mathis, lui qui s'escrime à écrire. Mise en abyme intéressante. Ah ces feuillets rangés dans des poches plastiques. Ensuite il y a la maladie qui touche notre héros...Quelle est la part d'Hector Mathis dans ce Sitam?
Un roman foisonnant, c'est possible ça en 200 pages? Oui visiblement. J'ai eu peur de m'ennuyer et j'ai accroché aux mots, aux descriptions. Les phrases sont belles, l'écriture rapide mais pas sèche.
Un beau premier roman dont il faut savourer les mots, une vision du monde assez pessimiste mais touchante.
J'aurais tant voulu comme Sitam à cette fin, j'y ai cru même mais....
" La vie n'est qu'une foutue partition pour détraqués"
Un premier roman fort et puissant, original et poignant.

Merci à Babelio et à Buchet°Chastel pour cet envoi.






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Premier ouvrage d'Hector Mathis, jeune auteur de 25 ans...Son écriture parfois nébuleuse mais toujours créative ne peut laisser indifférent. Très rythmée, elle bouscule, peut tantôt agacer, puis déconcerter, donner envie de tout envoyer balader, de refermer le livre et, finalement m'a très rapidement séduit.D'autant plus que dans les toutes premières pages du livre, on nage en plein brouillard, sans trop comprendre où l'on va...Persistez quelques minutes.
Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, jeune homme sans le sou, part avec la môme Capu dont il est amoureux. Dès la première page le narrateur écrit : "Je pense à la musique , à la littérature, je n'ai plus que ça dans l'estomac, J'agite une pensée de fortune. Ce sera de plus en plus difficile pour ceux qui voudront se mettre à écrire [...] Même pas terminé le premier que je voudrais en entamer d'autres". Cette première page m'a laissé à penser que l'auteur se présentait...
Nous allons les suivre, dans leur vieille 309 Peugeot, dans leur voyage vers Amsterdam. Ils fuient Paris, son insécurité, les attentats islamistes...Lesquels ? On ne le saura pas. Ils rencontreront Benji et la mère Flouchat, qui utilise Benji quand elle a envie, ce qui donnera lieu à des pages jubilatoires.
On apprendra plus tard que Sitam est atteint d'une maladie inflammatoire chronique fortement handicapante. L'alter-ego de Mathis.
Comme Sitam, Hector Mathis se noie dans le langage, fait danser les mots qui sont tantôt du jazz, tantôt du slam...Le livre ne vous fera rien découvrir, ne vous transportera pas vers des époques ou des pays méconnus...Rares sont les descriptions de faits ou de lieux . Non seules les émotions des personnages sont essentiellement mise en avant. Ce qui donne un texte inhabituel, rythmé et souvent musical, donnant l'impression d'avoir été écrit d'un trait, chaotique parfois, nouveau et séduisant. En partie, sans aucun doute, une présentation de l'auteur sous une forme romanesque, d'une vie dans la banlieue, aux côtés de ses potes. Une invitation à mieux le connaître, à apprécier l'amour des mots et de la littérature, qu'il partage avec Sitam. Un auteur, qui écrivit d'abord des textes de chansons...Un auteur dont on réentendra certainement parler. Je l'espère.
Belle découverte de cette rentrée littéraire. Un titre en lice pour le Prix du Style 2018.
Un grand merci à Babelio et à Masse Critique, qui m'ont offert cette découverte
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Avec Made in Trenton de Tadzio koelb, la maison d'édition Buchet-Chastel propose un autre roman surprenant pour cette rentrée littéraire de septembre 2018. K.O., c'est le titre du tout premier livre de Hector Mathis. Pour son coup d'essai, l'auteur parisien ose un texte jazzy à la musicalité avérée dans un contexte de chaos généralisé. Un voyage tout au bout de la nuit…

# La bande-annonce

Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, tombe amoureux de la môme Capu. Elle a un toit temporaire, prêté par un ami d'ami. Lui est fauché comme les blés. Ils vivent quelques premiers jours merveilleux mais un soir, sirènes, explosions, coups de feu, policiers et militaires envahissent la capitale. La ville devient terrifiante...

Bouleversés, Sitam et Capu décident de déguerpir et montent in extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction la zone - « la grisâtre », le pays natal de Sitam. C'est le début de leur odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l'Europe et la précarité...

Nerveux, incisif, musical, K.O. est un incroyable voyage au bout de la nuit. Ce premier roman, né d'un sentiment d'urgence radical, traite de thèmes tels que la poésie, la maladie, la mort, l'amitié et l'errance. Il s'y côtoie garçons de café, musiciens sans abris et imprimeurs oulipiens. Splendide et fantastique, enfin, y règne le chaos.

# L'avis de Lettres it be

Né en 1993, d'abord tourné vers la musique avant de se jeter corps et âme dans l'écriture, Hector Mathis déboule véritablement dans le paysage littéraire avec ce premier roman courageux, musclé autant que musical. Dans une sombre rêverie, l'auteur imagine un monde qui court à sa perte de plus en plus vite, alors qu'éclatent des drames un peu partout dans ce qu'il reste d'un Paris sous le joug de la mort imminente. Mais dans ce tremblement de terre subsistent quelques lumières, quelques gouttes d'espoir qui transpirent de temps à autre dans les phrases de Hector Mathis.

Sur le fond, l'ambiance « fin du monde » vécue du côté des moins-que-rien fait le job, assurément. Mais difficile de ne pas focaliser toute son attention sur la forme de ce roman… Pour un premier écrit, Hector Mathis parvient à mettre sur pied une musicalité toute particulière, une « petite musique » chère à un certain médecin de Meudon. Sans tomber dans le pastiche manqué, K.O. prolonge un voyage tout au bout de l'obscurité, courbette réussie, pleine de politesse et rudement bien travaillée. Des personnages-mondes, des situations lumineuses dans le drame, une langue ciselée et rebondie… On en prend plein la littérature, et ça fait franchement du bien.

Dans une langue qui rappelle, dès ses premiers balbutiements, celle de Louis-Ferdinand Céline, Hector Mathis ose un premier roman qui ressemble en tous points à un hommage dirigé vers celui qu'il est si préférable de honnir de nos jours. Dans un monde qui court à sa perte, subsiste la musicalité d'une langue, celle d'un personnage résigné mais lumineux. D'une page l'autre, on goûte à ce premier roman surprenant parce que dénotant avec ce qui peut se lire ces derniers temps. Hector Mathis ose, et c'est une heureuse découverte. Un premier roman qui devrait faire parler durant cette rentrée littéraire de septembre 2018. Espérons seulement qu'il ne serve pas à nourrir un énième débat sur le bien-fondé de parler de Céline aujourd'hui…

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Ce court roman, à peine plus de 200 pages, est percutant, extrêmement rythmé. On pourrait penser à une dystopie, tout autant qu'à un roman ancré dans notre réel. L'auteur nous emmène dans une fuite en avant aux côtés de Sitam, directement dans sa tête, le jeune homme étant le narrateur. le résumé m'attirait énormément, mais le roman m'a perdue… Les références de l'auteur ne sont pas forcément les miennes, et si j'avais lu ou entendu une interview d'Hector Mathis, j'aurais clairement su que ce livre risquait de me passer au-dessus.
Il y a une chose que j'ai adoré dans ce livre, c'est sa musicalité. Quand je lis un livre, j'aime m'en lire des passages à voix haute, pour mieux apprécier son rythme. C'est une habitude de musicienne sans doute^^ Et on a ici un roman qui se déclame comme un slam. le texte est vivant, le rythme entraînant… C'est un beau travail de composition.
Mais je n'ai pas accroché à l'intrigue. Sûrement parce que je n'ai éprouvé aucune empathie pour Sitam. Je ne suis pas persuadée que l'auteur ait considéré comme un prérequis d'éprouver ce genre de proximité avec le lecteur, mais je ne suis pas capable d'apprécier un roman rédigé à la première personne si je n'accroche pas avec le narrateur.
Aussi, si j'ai aimé en lire des passages à voix haute, ce n'est pas un roman qui m'a convenu. Je l'ai trouvé trop alambiqué, avec un protagoniste principal trop pédant par rapport au monde qui l'entoure. Peut-être suis-je passée complètement à côté, mais il est clair que ce livre n'était pas pour moi...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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J'ai vraiment failli refermer ce livre au bout de quelques pages, désagréablement impressionnée par le style - kalachnikov, des mots et expressions qui me semblaient abscons et une totale absence d'envie de m'immerger dans une eau qui ne m'apporterait rien. Croyais-je. En fait j'étais surtout déstabilisée par le choc de passer du Quattrocento à la « grisâtre », c'est-à-dire la banlieue populaire qui entoure Paris.

Heureusement, laissant de côté les Italiens de Florence, j'ai continué ma lecture. Et bien m'en a pris !

le personnage qui raconte, c'est Sitam, (Mathis, évidemment en verlan), rappeur amateur de jazz et surtout de mots et d'écriture. Son discours s'adresse à Archibald, clochard crachoteur de sang qui ne doit plus en avoir pour longtemps.

Sitam ne supporte plus très bien sa vie morose en banlieue et c'est finalement grâce à son copain Ben que l'occasion lui est donné de partir. N'importe où, lui dit Capu, sa copine, pourvu qu'on n'y parle pas français, car selon elle, les mots, c'est ce qui tue.

Ben ayant disjoncté « grave » en essayant de cambrioler sa patronne tenancière de bar - par ailleurs raide dingue de lui - il a été blessé par l'amoureuse dépitée. Et les copains Sitam et Capu de partir à Amsterdam, se refaire une vie.
Sitam aime les mots, il joue avec : « je fignole, je sculpte, j'écroule la matière en trop, c'est une question de légèreté. », dit-il. Aux Pays-Bas, seuls locuteur francophone avec sa copine, il prend du recul par rapport à sa langue: « C'est drôle comme on apprend de la vie aux côtés des malades, de la marche auprès des hémiplégiques, et de la langue avec les étrangers. »

Mais le sort ne lui est pas tendre : à 22 ans, il découvre qu'il perd la vue d'un oeil, que ses jambes bientôt ne répondront plus. A l'hôpital on diagnostique une maladie auto-immune rare ; à moins de se piquer chaque soir, il va devenir aveugle et infirme. Voulant épargner cela à Capu, il retourne en France, tout près d'un château de banlieue auprès duquel vit le clochard Archibald, dont les poumons s'effilochent chaque jour un peu plus. Et enfin, il parle, il raconte son histoire, ses rêves d'auteur, sa musique, son amoureuse.

K.O. est le roman d'un parcours chaotique à la découverte de l'écriture, de la musique, des sentiments, sur le chemin d'une construction laborieuse et courageuse, entre clairvoyance et désespoir. C'est aussi un regard acéré et sans concession sur ce qui fait notre quotidien, sans rêves, sans logique, sans vision à long terme. Pas très gai...On espère juste que l'auteur,qui fut réellement malade aussi, recouvre à la fois la santé et le désir d'être. Quoi qu'il en dise, la vie n'est pas seulement « une foutue partition pour détraqués. »

En tous cas, moi, je ne regrette pas de m'être accrochée et de l'avoir lu jusqu'au bout !
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En pleine panique face à une situation de guerre ou d'attaques terroristes, le narrateur / héros fuit la ville avec la la môme Capu ( !). Direction, le nord, du moins pour un temps. K.O. se veut donc une sorte de road movie sur fond de conflit (nombreuses références littéraires, dont Les saisons de Maurice Pons pour la littérature ou le transperceneige de Rochette et Legrand pour la BD, Céline et le voyage étant hors compétition). Il ne s'y passe pas grand-chose mais on y fait de belles rencontres dont un clochard céleste jazzeux, un vieil ami garçon de café amoureux de la patronne du bistrot (ce qui ne lui, portera pas chance) ou une voisine charitable (« Il y a des gens comme ça qui se mettent au service de la moindre ambition, ça leur donne l'impression de participer à quelque chose de moins médiocre que leur anéantissement différé. ») le héros / narrateur conte par ailleurs son expérience du monde du travail (bistrot, imprimerie) et livre quelques réflexions sur l'existence, tout en poursuivant la rédaction d'un premier roman.

Roman très sombre sur la fuite en avant, constat sans appel d'un mode qui change pour le pire, portraits de quelques losers plus ou moins magnifiques, K.O. se laisse lire sans déplaisir mais donne une impression de déjà lu ou déjà vu. Certains seront sensibles aux phrases courtes et simples (Proust est mort depuis belle lurette), très syncopées (« C'était du ska ce que j'écrivais, ça sautillait sans cesse, puis ça frôlait le jazz avec les cuivres pour faire la liaison. »), proches de l'écriture cinématographique de Dos Passos, On regrettera que l'auteur n'évite pas toujours le cliché (« Qu'est-ce-que c'est beau l'horizon quand il bave ses couleurs jusqu'au délire. »).

Cela étant, le premier roman d'Hector Mathis n'est pas à négliger. Ce livre très écrit sur le pouvoir des mots contre le désespoir et la mort (de la charade à tiroirs au slogan publicitaire en passant par le toman en gestation) révèle un réel désir d'écriture qui augure bien des prochaines livraisons. Une fois digérées toutefois les influences trop présentes de Céline et de certains auteurs de la Beat Generation.

Merci à Babelio et à Buchet-Chastel pour leur confiance.
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De prime abord, c'est par quelques pages bien nébuleuses et énigmatiques que l'on entre dans ce roman. On commence par ne pas y comprendre grand-chose, si ce n'est un genre de fuite ; un truc sans queue ni tête, sans scénario ! Un rodéo nocturne.

Sitam et sa Capu ; et puis l'étrange Archibald que l'on retrouve de temps en temps. Cela commence un peu mollement, et puis c'est le chaos,l'état de guerre.

L'écriture s'emballe et devient incontrôlable. Elle sort carrément des standards de la syntaxe habituelle. Des phrases, ou plutôt des expressions lapidaires, des mots qui claquent, qui chahutent.
Des mots qui dansent ; des mots rythmés ,scandés sans laisser la moindre respiration au lecteur.
Tout y passe : son amoureuse, son roman qu'il souhaite mener à son terme, sa maladie, la mort qui rôde, la guerre…
Peu importe l'histoire ; d'ailleurs y en a-t-il une ?
Le lecteur n'a d'autre choix que de se laisser embarquer dans un tourbillon, un truc sans cadre, une folle histoire, une espèce d'urgence qui s'impose à l'auteur et au lecteur.

Curieux roman, premier de l'auteur du reste, que K.O, écrit par un écorché vif qui ne semble pas avoir le temps et comble ce manque dans une logorrhée qui nous laissera, nous aussi KO !
K.O de par son écriture si particulière ne plaira sans doute pas à tous. Contre toute attente, il a su me séduire au –delà de ce que je pouvais imaginer.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Tout d'abord, je remercie le Furet du Nord qui m'a permis de lire ce livre en avant-première en m'incluant dans leur Cercle des lecteurs. K.O. d'Hector Mathis est un premier roman, mais un roman-coup de poing. Il nous plonge au plus profond des ténèbres. Mais dans quel but ?
Dans la lignée de la route de Cormac McCarthy, K.O. est le roman de la fuite de Sitam face à la destruction et à la mort. D'emblée, l'atmosphère est lourde, défaitiste et sombre. Mais alors que les deux troubles-fête cités grignotent du terrain, Sitam se laisse davantage gagner par le désenchantement et le pessimisme tandis qu'il prend conscience de la vanité de sa fuite. Même si j'ai parfois eu du mal avec ce ton extrêmement défaitiste, le roman est saisissant et nous prend par les tripes.
« La vie ce n'est qu'une foutue partition pour détraqués »
Et si c'était là la réponse ? Et si la musique des mots était la seule porte de sortie face au chaos ? Sitam fuit, puis est brusquement rattrapé par l'annihilation. Et pourtant, malgré tout ce qui lui arrive et tout ce qui l'entoure, il trouve du réconfort dans l'écriture. Alors il rédige frénétiquement son roman (celui que nous lisons?). À croire que la littérature, les mots et leur musique sont notre seule échappatoire et notre seule source de réconfort dans ce monde en déclin.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2018/08/17/k-o-hector-mathis/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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