AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 13168 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bel-Ami est présenté comme une oeuvre incontournable de son siècle et pour son auteur qui disait, à l'instar de Flaubert pour Madame Bovary, « Bel-Ami, c'est moi ». Georges Duroy est pourtant l'anti-thèse de Guy de Maupassant qui va se moquer de son personnage tout au long du récit.

Ce roman paru en 1885 est d'une modernité folle dans son écriture comme dans ses thématiques. Il raconte l'ascension sociale de Georges Duroy et démontre comme réussir dans le milieu de la presse parisienne quand on est sans fortune, qu'on a échoué au baccalauréat à deux reprises et qu'on ne possède aucun talent particulier ?

Par le hasard d'une rencontre, assurément… mais aussi le charme, la séduction, autant d'atouts qui vaudront à Georges Duroy le surnom de « Bel-Ami ».

Comme la Nana de Zola, c'est par son physique avantageux, que ce journaliste sans talent, gravit les échelons. le succès va de préférence aux crapules, c'est tout le propos du roman qui démontre que la réussite, les honneurs et le pouvoir sont dévolus aux arrivistes aux dents longues dotés d'un joli minois. Plus d'un siècle plus tard, rien n'a changé !

Roman du courant réaliste, il n'épargne pas la presse de son époque qui mange dans la main des puissants. Maupassant était lui-même journaliste, c'est ce qui rend son propos intéressant. Les reporters sont volontiers décrits comme arrogants, suffisants, fainéants et inféodés à l'argent et au pouvoir, faisant et défaisant les carrières ministérielles.

Ce roman tire aussi à boulets rouges sur les politiques montrés comme magouilleurs et prêts à tout pour conquérir le pouvoir, c'est aussi une satire d'une société d'argent minée par les scandales politiques de la fin du XIXe siècle.

Au-delà de toutes ces thématiques et critiques de son époque, j'ai comme toujours, adoré la plume addictive De Maupassant, son regard sur son époque, la société dans laquelle il évoluait.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          174
Première fois que j'ouvre un roman De Maupassant, j'ai adoré.
Que dire, un style magnifique, une lecture envoutante.
J'étais jusqu'alors assez imperméable au genre réaliste mais je viens de changer grâce à lui. Je l'ai lu en très peu de temps, a peine quelques jours, et j'ai tout de suite enchainé sur "Une vie" que je viens également de dévorer, je vais maintenant commencer "Le Horla" je ne suis pas encore rassasiée, je verrai bien ou cela me mène.

C'est un classique et je comprends pourquoi. Réussir à entrainer le lecteur tout en racontant la vie d'un homme que je trouve révoltant et odieux, c'est remarquable.
Commenter  J’apprécie          175
J'avais lu Bel Ami dans ma jeunesse, en ce moment j'ai envie de redécouvrir les classiques parce qu'il me semble que je les apprécie beaucoup plus, certainement parce que je les aborde d'une façon totalement différente et peut-être plus réfléchie.

Quel plaisir de me replonger dans l'histoire de Georges Duroy, alias Bel-Ami et surtout de redécouvrir ce style d'écriture d'un autre temps et qui me plait tant.

Au départ on est attendri par ce personnage, un emploi médiocre dans les chemins de fer et des conditions de vie précaires, des fins de mois très difficiles et pas un seul ami. On a envie de l'aider à s'en sortir, comme si finalement il ne méritait pas cette vie qui lui est donnée. Sa rencontre fortuite avec Forestier, -ancien copain de garnison qui occupe un poste important dans un journal-, pourrait bien tout faire basculer et changer le destin de Duroy puisqu'il lui propose de travailler avec lui. Il faudrait toutefois que Duroy soit capable de s'adapter.

Evidemment qu'il est capable de s'adapter le gredin et il le fait tellement bien qu'on est totalement dupés. Si au départ on a de l'empathie et un peu d'admiration pour cet homme qui veut absolument sortir de cette misère dans laquelle il est plongé et qui est plein d'ambition (après tout l'ambition si elle est bien dosée n'est-elle pas une qualité ? ) au fil des chapitres force est de constater qu'on a plus du tout le même regard sur ce bel ami qu'on portait aux nues.

Doucement mais surement et avec habilité, Guy de Maupassant nous dresse un portrait ambigu et peu flatteur de ce personnage opportuniste et nous fait côtoyer ses démons.

Georges Duroy n'est finalement qu'un arriviste, avide de pouvoir et d'argent, prêt à tout pour gravir les sommets. Son atout premier est son physique avantageux dont il se sert savamment, ses moyens d'y arriver sont les femmes qu'il devra séduire pour parvenir à son but.

Tout au long du livre on assiste à son ascension, doucement mais sûrement, Duroy apprend d'abord et pose ses jalons sans que personne ne vienne jamais entraver sa marche vers les sommets. On se dit que ça va être compliqué parce que ses premiers pas dans le journalisme ne sont pas bien concluants. Mais Duroy sait parfaitement s'entourer il est habile et sournois, manipulateur et malin, beau parleur il sait se faire apprécier, il est toujours là au bon moment et au bon endroit.

Il choisit ses conquêtes féminines pas parce qu'il les aime mais par ce qu'elles peuvent lui apporter, elles sont en général riches et proches du pouvoir. Il est reçu dans les salons, fréquente le beau monde parisien, il veut conquérir de plus en plus, être connu et reconnu et gare à celui qui voudrait l'en empêcher !!

Il est à noter que ce personnage tombe bien vite amoureux dès qu'il s'agit d'en tirer profit et là non plus rien ne l'arrête, une femme jeune ou moins jeune, une épouse, une fille de, une maîtresse, l'auteur nous dresse de jolis portraits de femmes toutes différentes les unes des autres, dont certaines sont réellement attachantes et amoureuses de cet homme si vil.

Je me délecte des descriptions des personnages et des lieux, j'ai l'impression de déambuler dans ce roman et de retourner dans ce passé que je ne connais que grâce aux livres et à l'histoire, parmi tous ces personnages qui ne manquent pas d'intérêt.

Le côté immoral de Duroy peut nous heurter, il a du en chiffonner plus d'un quand ce livre a été édité en 1885, pourtant le thème du roman est toujours d'actualité, le pouvoir, le succès et l'argent, les façons d'y arriver, tout cela ne se démode jamais. Des bel-ami en jupons ou pantalons il y en a toujours eu quelles que soient les époques, Guy de Maupassant était déjà, à cette époque, dans la réalité.

Si l'on souhaite trouver ne serait-ce qu'une once de qualité à ce Bel-Ami, il est indéniable que c'est son attachement pour Madame de Marelle sa maîtresse, toujours là pour lui, malgré ce qu'elle a subi. Finalement on se dit que celle là il l'aime véritablement et qu'il n'est peut-être pas si perverti. On peut aussi admirer sa persévérance pour atteindre son but, bien que l'on déteste sa façon d'y arriver.

L'apothéose est pour la fin du livre que je ne vous révélerai pas afin de ménager la surprise, si toutefois, on peut l'appeler comme cela.

j'ai pris un réel plaisir à relire ce roman, j'ai l'intention de continuer à relire des classiques de temps en temps, il y en plein dans la bibliothèque de mes parents !!
Lien : https://jaimelivresblog.word..
Commenter  J’apprécie          172
Les qualités d'écriture De Maupassant sont incomparables de même que la finesse de ses analyses psychologiques. Evidemment sa vision de l'humanité est très sombre, très noire mais peut-être est-ce avec raison. Bel Ami en est le parfait exemple avec un Geoges Duroy cynique et ambitieux prêt à toutes les compromissions, trahisons pour réussir. Norbert de Varennes, personnage secondaire est je pense particulièrement représentatif du pessimisme De Maupassant et les quelques propos qu'il tient sont extrêmement marquants.
Commenter  J’apprécie          170
Ce livre a marqué un tournant dans ma vie de lecteur. Il a ouvert les portes à un univers littéraire fascinant et m'a permis de découvrir la puissance des mots.

Dès les premières pages, j'ai été happé par l'atmosphère unique du récit. L'auteur a un talent exceptionnel pour nous transporter dans le temps et nous faire vivre aux côtés des personnages. J'avais l'impression d'être assis à leurs côtés, partageant leurs conversations et leurs émotions.

La plume de l'auteur est à la fois précise et poétique. Ses descriptions sont si vives que l'on peut presque visualiser les paysages et les personnages se dessiner devant nos yeux. L'histoire est captivante et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Ce livre est bien plus qu'un simple récit. C'est une véritable ode à la vie, à l'amour et à la beauté du monde. Il nous invite à réfléchir sur nos propres choix et à savourer chaque instant de notre existence.

Je suis profondément reconnaissant envers cet écrivain grandiose pour m'avoir offert cette expérience littéraire inoubliable. Son livre a changé ma vision du monde et m'a donné envie de poursuivre mon exploration de la littérature.
Commenter  J’apprécie          160
C'est un roman très agréable à lire, et, n'eussent été des vacances de Noël bien remplies, nul doute que j'aurais pu le dévorer au lieu de le traîner pendant deux semaines tant j'ai été séduite par l'intelligence et la fluidité de l'écriture De Maupassant. Si vous redoutez les classiques, Bel-Ami me semble tout à fait accessible !

J'ai eu peu de sympathie envers un George Duroy avide, manipulateur et perpétuellement insatisfait. Son infatuation face à son physique avantageux, son orgueil quant à ses effets sur les femmes et le dédain – voire la cruauté – dont il peut faire preuve envers celles qui ne lui sont plus assez utiles le rendent peu attachant. Néanmoins, son utilisation rusée des jeux de pouvoir et sa science de marionnettiste tirant les ficelles adéquates des relations et influences sont du début à la fin plaisantes à suivre avec cette question : jusqu'où ira-t-il, cet homme sans argent, ce journaliste dépourvu de talent pour l'écriture ? Les apparences (physiques et spirituelles), des recommandations, un choix judicieux de relations (féminines et masculines), voilà la recette du succès pour ce fat dont l'auteur semble se moquer tout au long du récit.
Cependant, j'en serais presque arrivée à ressentir un brin de compassion pour lui. Au départ, ses espoirs de gloire et de fortune restent assez modestes – certes, il les souhaite toujours faciles –, mais alors que se succèdent les réussites, que s'améliore sa situation, que s'anoblit le monde qu'il côtoie, il semble se perdre lui-même. Dévoré par la cupidité et la jalousie, il devient de plus en plus méprisant et détestable, de plus en plus lamentable et cruel. La malédiction de l'argent et du pouvoir – ce désir perpétuellement insatisfait qui rugit de plus en plus fort – enterre le fils des humbles aubergistes normands pour laisser la place à une créature puissante mais sans coeur.

En revanche, j'ai été particulièrement surprise – une bonne surprise – par le personnage de Madeleine Forestier. Les femmes dans les classiques n'ont pas toujours la meilleure place ou la psychologie la plus fouillée, mais Madeleine se distingue indubitablement. Femme de journaliste, elle fait preuve d'une incontestable intelligence, d'une grande finesse et d'un talent d'écrivaine qui assure un franc succès à chacun de ses articles. Sauf qu'étant femme et par là même exclue de la vie politique, elle est obligée de se servir de ces derniers pour donner libre cours à son esprit. Très cultivée, elle traite avec les hommes d'État sans frémir et sait gérer ses affaires tout en revendiquant sa liberté. Une femme libre, passionnante et clairement féministe, qui malheureusement succombera elle aussi à ce Bel-Ami à la moralité douteuse…

Maupassant peint aussi une époque, la Troisième République, et insère dans son roman des échos à des événements d'alors, tel que des magouilles coloniales au Maghreb, l'ascension et la chute d'hommes politiques. Il raconte l'influence de la presse, le pouvoir de l'argent, les racontant de manière peu flatteuse. Arnaques, oisiveté entre interviews fictives et séances de bilboquet dans les bureaux, relations entremêlées de l'information, du pouvoir et de l'argent, opportunisme…

Bel-Ami trace d'une plume acéré le portrait d'un arriviste sans scrupules dévoré par ses désirs de gloire et de reconnaissance. de nombreux protagonistes – bien plus attachants ou intéressants finalement que lui – feront les frais de son ambition. Manipulations, trahisons, ruses et scandales font le sel de ce roman réaliste qui aura su m'accrocher par les péripéties de cette irrésistible ascension dans la société bourgeoise du XIXe siècle et me surprendre par le personnage de Madeleine Forestier.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          160
Simplement sublime ! Superbe decouverte. Georges Durou, surnommé Bel-Ami, tente tout pour franchir les barrières du grand monde. En commençant par ses fréquentations, il parvient à devenir journaliste. Et finit par se marier ( plusieurs fois) jusqu'à ce que la fortune lui sourisse. Georges est un personnage à la fois surprenant, et ambigü. Gentleman, tout en étant espiegle et vicieux, il a enchanté ma lecture. A lire au plus vite !
Commenter  J’apprécie          162
Roman de l'ambition, Bel-Ami fut une fulgurance pour Maupassant qui coucha son roman sur le papier en quelques semaines. Georges Duroy est jeune, pauvre, mal logé et seul. Il n'a pour lui que cette étourdissante séduction qui touche et emporte si rapidement le coeur des femmes mais qui, hélas, ne lui sert de rien tant qu'il est pauvre. C'est une rencontre imprévue (un ancien camarade de régiment) qui va lui ouvrir les portes d'un univers dont il ignore tout et qui le projettera très loin des misères qu'il connaît quotidiennement : le journalisme. Conscient de son absence de talent avec une plume, mais fort d'un charisme dont il sait user, le jeune homme ne tardera pas à jouer de ses charmes pour attirer les regards, faire parler de lui et occuper les pensées (et parfois les coeurs) de celles et de ceux qui font la pluie et le beau temps à Paris.
Mais si Bel-Ami offre au lecteur l'histoire d'une ascension sociale réussie, Maupassant livre avant tout une critique au vitriol des collusions entre les cercles politiques et journalistiques qui gangrénaient les milieux de la presse française et dresse un portrait acerbe de l'arriviste prêt à saisir toutes les opportunités se présentant à lui. Car il ne faut pas se tromper à propos de Duroy : s'il partage l'ambition du Rastignac de Balzac (tous deux ont connu la misère), il est dénué de ce sens moral si touchant dont faisait preuve ce dernier dans le Père Goriot. Les introspections lui sont inconnues et sa certitude n'est jamais entamée. Il incarne en cela l'un des personnages les plus fascinants de l'oeuvre littéraire de Maupassant : détestablement attachant. Et s'il n'était pas aussi séduisant, on en viendrait à le détester à coup sûr.
Commenter  J’apprécie          160
Bel-Ami, c'est Georges Duroy, fils d'aubergistes, ancien sous-officier sans le sou, opportuniste et charmeur, qui, à force de persuasion, détermination et manipulation, deviendra le baron George du Roy de Cantel.

On suit les aventures de ce Dom Juan dans le Paris du XIXème siècle, mais cette histoire d'homme ambitieux qui, partant de rien, arrive à se hisser en haut de l'échelle sociale, est intemporelle et n'a pas pris une ride.
Cynique et réaliste, Bel-Ami nous offre une réflexion juste et sans manichéisme sur la réussite à tout prix et ce besoin finalement très humain d'exister aux yeux des autres. On profite également du style si particulier De Maupassant pour nous conter ce Paris d'un autre siècle, sa société mondaine et ses personnages haut en couleur.

Un classique indémodable, à lire et à relire
Commenter  J’apprécie          160
Je dois reconnaître que si j'aime beaucoup Maupassant et que je trouve son style est sa plume intéressant, notamment dans le caractère fantastique, je n'avais encore jamais lu de livres de lui. En fait j'ai un gros a priori avec les romans du XIXème, principalement parce que j'exècre cette période de l'Histoire. Rien de bien n'est sorti de ce siècle, si ce n'est des artistes (certains diront que c'est suffisant, je ne fais pas partie de ceux-là). Bref, les romans sur la société du XIXème m'intéressent peu par avance, étant donné ma non-réceptivité à la chose (classez dans cette catégorie la seconde guerre mondiale et la ségrégation nord-américaine). Mais bon, Maupassant forçait la main et je me suis lancé.

Voila un roman initiatique comme je les aime ! Pour une raison déjà évidente mais que je trouve souvent manquante : le charisme du héros ! Un héros parfaitement humain, qui se forme petit à petit et dont on ne sait pas trop la nature, ni au début ni à la fin. Arriviste, c'est certain, sans scrupules, c'est moins sur, calculateur, un peu, décidé, pas tellement, enfin, pas tout le temps ... Bref, notre Bel-Ami est quelqu'un de très complexe et que le roman restitue à merveille. du début à la fin on le soutient, sans même pouvoir blâmer tous ses actes, pourtant parfois lourds de conséquences.

Le roman en lui-même est intéressant, alternant des passages bien rythmés a des portraits plus intimistes, des discours curieusement noirs, des descriptions de paysages, de lieux de vies et même de ville. le tout enrobé par le style De Maupassant, c'est un régal. Et le fond ne manque pas, entre la politique et les médias, les hommes et les femmes, les moeurs et la dénonciation de l'éthique, de la bourgeoisie mais aussi d'un système qui se gangrène tout seul selon des moyens toujours d'actualité. Bref, Maupassant profite de faire l'ascension de son héros une lecture d'un système politique propre à la France et qui ne semble pas tellement avoir changé, bien qu'on pourrait le croire .... J'ai ri, lu avec attention, et surtout beaucoup aimé jusqu'au bout le roman d'une vie qui commence pour Bel-Ami.

Le verdict est clair, Maupassant est excellent auteur, que ce soit en nouvelle ou en roman. le style est toujours aussi bon, le propos intéressant et la lecture fluide jusqu'au bout. Les péripéties s'enchaînent et l'on suit progressivement avec un intérêt croissant cet arriviste qui va tenter de gravir les échelons de la société. le tout enrobé par des critiques et dénonciations pas mal trouvées, conférant au final à l'oeuvre un certain a-propos politique qui n'est pas pour me déplaire. Je ne peux que vous inviter à le lire, si ce n'est déjà fait ! Maupassant est vraiment un grand auteur.
Commenter  J’apprécie          150





Lecteurs (51757) Voir plus



Quiz Voir plus

Au temps de Bel-Ami

Dans quelle ville se déroule le roman ?

Bordeaux
Lille
Paris

12 questions
1937 lecteurs ont répondu
Thème : Bel-Ami de Guy de MaupassantCréer un quiz sur ce livre

{* *}