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Double Masque - BD tome 2 sur 7
EAN : 9782871297314
46 pages
Dargaud (04/02/2005)
3.42/5   32 notes
Résumé :

" Le propre des militaires est de tout vouloir despotiquement ; celui de l'homme civil est de tout soumettre à la discussion, à la vérité, à la raison [...]. Si l'on distinguait les hommes en militaires et en civils, o établirait deux ordres, tandis qu'il n'y a qu'une nation. " Napoléon Bonaparte. Deux ordres, une nation et j'ajoute : deux masques ! L'histoire ne s'avance jamais à visage découvert. Jean Dufaux.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Tout négoce demande une certaine variété.
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Ce tome est le deuxième d'une série indépendante de toute autre, terminée, en 6 tomes. Il fait suite à Double Masque, tome 1 : La Torpille (2004). Sa première parution date de 2005. Il a été réalisé par Jean Dufaux pour le scénario, Martin Jamar pour les dessins, et Denoulet pour les couleurs. Il compte 45 planches de bande dessinée. le scénariste et le dessinateur avaient déjà collaboré sur la série Voleurs d'empires en 7 tomes de 1993 à 2002. Tous les tomes ont été regroupés dans Double masque - Intégrale en 2021 à l'occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon (1769-1821).

La Malmaison, septembre 1802. Bonaparte reçoit quelques fidèles : Mme Louis Bonaparte, grosse de 7 mois, Mlle Duchesnois du théâtre français, Cambacérès qui digère mal et s'en étonne, Lebrun, Mlle Luçay, Jérémie Pott qui ne laissera aucune trace dans L Histoire, d'autres, flatteurs ou compagnons sincères. On peut être les deux à la fois. le premier consul, de bonne humeur, vient d'allouer une pension de 2400 francs à Bernardin de Saint Pierre, l'illustre auteur de Paul et Virginie. Sous leurs pieds s'agite une colonne de fourmis. Joséphine est la première à s'apercevoir de la présence envahissante des fourmis : tous les invités se lèvent et s'éloignent de la table. Un secrétaire s'approche de Bonaparte pour lui indiquer que monsieur Lecanet demande à le voir et qu'il paraît embarrassé. Il l'a déduit du fait que ses oreilles n'arrêtent pas de s'écarter de son crâne, signe qui ne trompe pas chez cet homme. le citoyen consul se dirige vers sur son bureau tout en s'étonnant de la présence étrange des toutes ces fourmis qui semblent avoir surgi de nulle part. Dans le salon de réception, Lecanet se répète à lui-même qu'il doit se montrer ferme et annoncer brutalement la vérité : rien ne va plus. La Torpille est introuvable, et il lui faut plus d'hommes et plus d'argent.

Napoléon Bonaparte entre dans le grand salon, et Lecanet parle d'un ton servile bredouillant que tout va bien. le premier consul se montre ferme dans ses questions et son interlocuteur répond qu'il n'a pas retrouvé La Torpille, ni le nécessaire de voyage, ni Opale, et qu'il n'a pas le moindre indice. Napoléon clôt l'entretien en faisant remarquer à son interlocuteur qu'il voit ses oreilles bouger sous ses cheveux. L'Écureuil se tient dans le bureau de Joseph Fouché et effectue, elle aussi, son rapport : Amédée, l'homme à qui il a loué les services d'Opale, pourrait devenir dangereux, si jamais il est attrapé par les hommes de Bonaparte qui sont sur ses talons. Fouché confirme qu'il ne doit pas parler, ordonnant son assassinat à mots couverts. Ledit Amédée vient relever les compteurs auprès de d'une de ses gagneuses qui se plaint qu'un client l'a jetée dehors et qu'il ne veut pas payer. le souteneur monte dans la chambre et se fait attraper par un homme de Lecanet qui le tient en joue, pendant qu'Amédée l'interroge. Ils décident de l'emmener en voiture à cheval pour l'interroger.

Le lecteur anticipe le plaisir de se replonger dans cette intrigue bien troussée, fonctionnant sur la double dynamique d'une enquête pour retrouver un objet dérobé, et d'une course-poursuite diffuse pour coincer le voleur. le premier plaisir immédiat est celui de s'immerger dans le Paris, et un peu alentours, de cette époque. Ça commence avec la reproduction impeccable du château de la Malmaison. Ça continue avec la façade de l'hôtel particulier de Fouché, les rues en terre d'un quartier populaire et malfamé de Paris, les allées des jardins des Tuileries, les arcades du Palais Royal, un port le long de la Seine. Les intérieurs sont décrits avec tout autant d'investissement de la part de l'artiste : la décoration et le riche ameublement du salon de la Malmaison, les meubles en bois fonctionnels du bureau de Fouché, l'ameublement sommaire et bon marché de la chambre de l'hôtel de passe, la chambre mansardée de Kitty, une autre prostituée, le cabaret malfamé en sous-sol dont le seigneur des cloaques a fait son quartier général, la chambre de meilleure standing dans laquelle la Torpille (François) reçoit Kitty, la boutique du brocanteur avec tous ses objets. Il est facile de tenir pour acquis ou pour normal ce niveau de représentation, ce soin apporté à montrer chaque détail de chaque endroit. le lecteur chevronné sait combien cela demande de temps à l'artiste de représenter tout ça, encore plus quand il est soumis à la contrainte de la véracité historique, que ce soit pour des lieux remarquables ou les sites classés comme le château de la Malmaison, ou que ce soit pour des meubles pour lesquels il faut aller chercher le menu détail jusqu'à la forme de la poignée pour ouvrir un tiroir. Pour le lecteur sensible à cette forme de reconstitution, ce tome est un véritable délice du début jusqu'à la fin.

La reconstitution historique ne concerne bien sûr pas uniquement les lieux, mais aussi les accessoires et les tenues vestimentaires. le lecteur se repaît avec un véritable plaisir des toilettes de ces dames, leur prêtant encore plus d'attention quand le scénariste souligne en planche 28 que les prostituées portaient des robes fines, collantes, serrées entre les cuisses. Par souci d'égalité de traitement, il regarde également la tenue de Napoléon Bonaparte, son uniforme, et celle des autres hommes, tout aussi fidèles à la mode historique. du coup, la narration visuelle donne la sensation d'un reportage réalisé en direct à l'époque. En outre, Martin Jamar met en oeuvre une direction d'acteurs naturaliste : le lecteur peut voir de vrais adultes se comportant normalement en fonction des circonstances. Il est visible que l'artiste porte une affection particulière un peu plus prononcée à certains. le manque d'assurance de Lecanet le rend très sympathique. À l'opposé, l'assurance froide de l'Écureuil (Camille) la rend inquiétante et malsaine. Il en va de même avec l'aplomb de la Fourmi avec son oeil droit mort, la froideur avec laquelle il donne ses ordres, y compris pour faire torturer un individu, ou pour signer son arrêt de mort. François conserve son sourire en presque toute circonstance, le rendant charmant et séduisant. le lecteur sent bien que Napoléon Bonaparte et Joseph Fouché sont deux hommes habitués à l'exercice du pouvoir, chacun donnant des ordres en fonction de son caractère. de la même manière que chaque environnement présente un caractère unique, chaque personnage est incarné, avec son apparence physique bien sûr, mais aussi son caractère qui transparaît dans ses postures, dans ses gestes.

Le lecteur reprend le fil de l'intrigue sans difficultés : plusieurs factions sont à la recherche du nécessaire de voyage de Napoléon qui lui a été dérobé par une charmante dame à la vertu toute relative. La nature de ce que renferme ce coffret n'est pas connue au début de ce tome, mais elle est révélée en dernière page. le lecteur éprouve donc l'impression que ce tome forme un diptyque avec le premier, ou un chapitre complet. Il apprécie le divertissement apporté par le récit d'un scénariste qui maîtrise les conventions du genre : intrigues dans les couloirs du pouvoir, guet-apens dans des chambres malfamées, éliminations des gêneurs de sang-froid, femmes de mauvaise vie, truands sans foi ni loi, bas-fonds infestés de rats, la réalité de la vie sociale derrière les apparences (en particulier avec les différentes catégories de prostituées). le récit se nourrit de ces conventions de genre pour un divertissement de qualité, avec une intrigue originale. L'Écureuil est un personnage des plus atypiques, un assassin sans état d'âme, une femme n'hésitant pas à entraver un homme sur un lit, et à envisager de le violer. Les auteurs ne se contentent pas d'une situation renversant les clichés homme/femme : l'Écureuil a acquis une réelle épaisseur dans les scènes précédentes, et la situation découle de manière organique de sa personnalité, de ses compétences, de son emploi par Fouché, et de la mission qu'il lui a confiée.

D'une certaine manière, voilà le lecteur confortablement installé dans un récit de genre, une enquête dans un environnement historique, avec une narration visuelle d'une rare qualité, et quelques surprises en cours de route. Puis, Jean Dufaux fait jouer un artifice narratif en total décalage avec cette impression de naturalisme, à plusieurs reprises. Dès la première intervention de Fer-Blanc en page 22, le lecteur se sent partagé entre une réaction de tromperie, et une interrogation sur la nature de cet artifice. Dans cette planche, Fer-Blanc, un individu transportant un monceau de casseroles sur son dos, une sorte de colporteur à pied, indique à Lecanet comment trouver une piste, conseil qui sort de nulle part et qui débloque l'intrigue. Peu après le même Fer-Blanc récupère le nécessaire à voyage tant convoité, sans aucun effort, en se trouvant fort opportunément au bon endroit au bon moment avec une connaissance inexplicable des faits. le lecteur peut tout à fait rejeter en bloc ce dispositif artificiel, estimer que le scénariste se moque de lui en résolvant des situations de son intrigue de manière aussi désinvolte. À la limite, il est possible de voir en Fer-Blanc, le scénariste lui-même qui indique quoi faire à ses personnages pour faire avancer l'intrigue. Il peut aussi l'accepter comme un élément surnaturel, l'intervention arbitraire du destin (ou du scénariste). Dans ce cas-là, la logique interne du récit est remise en question : pour conserver une cohérence d'intention, le lecteur doit accepter que ces interventions trop opportunes signifient que pour l'auteur l'intrigue n'est qu'un prétexte, aussi bien troussée soit-elle, et que l'intérêt du récit réside ailleurs. Pourquoi pas ? Cela ne peut pas satisfaire un lecteur cartésien qui vient pour une histoire qui tient la route. Il faut prendre sur soi pour accepter cette fantaisie de l'auteur, imprévisible au regard du premier tome (même si Fer-Blanc y faisait une brève apparition), inexplicable si l'on continue à prendre l'histoire au premier degré.

Ce deuxième confirme l'incroyable qualité de la narration visuelle de Martin Jamar, déjà de très haut niveau dans la série des voleurs d'Empires, ayant encore franchi plusieurs paliers dans cette nouvelle série. Les personnages et les lieux disposent d'une personnalité d'un rare naturel et d'une rare épaisseur. L'intrigue s'avère habile et captivante… jusqu'à ce que le scénariste donne l'impression de la saborder, au profit d'on ne sait pas quoi. En fonction de ses attentes, le lecteur peut trouver à juste titre ces résolutions inadmissibles et insultantes, ou bien les prendre en l'état sans chercher à comprendre, et à continuer à apprécier cette immersion dans cette époque, sans aucune certitude que le scénariste éclaircira ou justifiera son choix.
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« Paris, 1781. Necker remet sa démission au roi… Louis XVI règne. Il ne sait pas encore. »

A l'hospice des orphelins, une femme voilée, vient voir un enfant qui se nomme Charles. Elle lui remet un coffret dans lequel est rangé un masque blanc. Sans le connaître, elle sait certaines choses sur lui, dont sa date de naissance, le 15 août 1769.
Ce masque n'est pas ordinaire. Lorsque Charles le porte à son visage, le moulage se fixe et s'agrippe à lui. Seul le nom d'un animal peut l'en délivrer. Il doit deviner. Il est… il est… la fourmi. le masque tombe.
La fourmi est l'ombre. Ailleurs, un autre enfant, né le 15 août 1768, a un masque similaire. Il est l'abeille, il sera la lumière.

« Paris, 1802. le sénat proclame Napoléon Bonaparte consul à vie… Fouché, hostile à cette nomination, quitte le ministère de la police… »

François, appelé la Torpille, est un forçat échappé d'un bagne ; souvent condamné, incarcéré, souvent évadé. Avec sa bande, il élabore des scénarios fantasques, se servant de sa belle faconde pour escroquer les bourgeois. C'est à la suite d'une filouterie qu'il se fait arrêter par les gendarmes, immobiliser et assommer… pour se retrouver, à sa grande stupéfaction, dans un illustre bureau. Loin des fers qu'il a coutume de porter, il est libre de ses mouvements, face au premier consul Napoléon qui détient un épais dossier à son nom.
Une mission lui est offerte, une mission qu'il ne peut refuser, sinon c'est le bagne à perpétuité. Une jeune prostituée, belle, irrésistible, lui a dérobé un nécessaire de voyage qu'il est impératif de retrouver. Cette femme se nomme Opale, elle est une citoyenne des bas-fonds…
Assisté de Mr Lecanet, un secrétaire particulier de Napoléon, François rejoint ses amis et commence son investigation dans les sinistres et grouillants quartiers de la populace…

Dans son hôtel particulier, Joseph Fouché ne décolère pas. Il ordonne à son agent, sbire des basses besognes appelé L'Ecureuil, de retrouver Opale. Il lui avait demandé d'escamoter un objet important et curieux, tenu dans le coffre de Napoléon, mais la belle s'est volatilisée avec lui. Sans connaître son contenu, Fouché, après avoir surpris un jour Napoléon ouvrir un double-fond, se doute que le coffret mérite toute son attention…

Opale est bien difficile à trouver… mais François est un invétéré entêté… ce ne sont pas les menaces et les coups qui l'arrêteront.

« Malmaison, septembre 1802. … sous leurs pieds s'agite une colonne de fourmis…

L'Ecureuil au service de Fouché, François au service de Napoléon, tous deux recherchent le mystérieux coffret. Un même objectif, des méthodes différentes qui les distinguent, ils parcourent les repaires les plus noirs et les plus secrets.
Sur leur route, deux hommes… le premier « Fer Blanc » est un ferrailleur qui porte ses chaudrons sur le dos. Il est là chaque fois que la situation devient critique. Mystérieux, il semble tout savoir, tout voir. le second est le maître des bas-fonds, « le seigneur des cloaques » que l'on appelle La Fourmi. Il a un oeil vide, il est démoniaque, il veut lui aussi posséder le coffret… Des ténèbres, il se voit plus fort que la lumière.

Qui aura satisfaction ? Fouché ? Napoléon ? La Fourmi ? Tous portent un masque car comme le précise Jean Dufaux « L'Histoire n'avance jamais à visage découvert. »

Je ne regrette pas d'avoir choisi cette série à la bibliothèque. Si elle n'est pas un coup de coeur, elle est tout de même divertissante car l'intrigue m'a intéressée. Enigmatique, l'histoire ne peut être partiellement comprise que dans le second tome. le scénariste brouille les pistes avec des masques, la jumélité de deux personnages, les rivalités de personnalités qui ont traversé l'Histoire, et d'autres fictives, comme un étrange colporteur de ferrailles dont on ne sait s'il est bon ou méchant, ainsi que François qui ressemble étonnamment à François Vidocq… même date et ville de naissance, même destinée..
Entre une fiction fantastique et une fiction historique, la lecture ne peut être ennuyeuse ! C'est avec plaisir que je réserverai la suite…
En ce qui concerne les dessins de ces deux albums, malgré quelques belles scènes qui représentent Napoléon, je n'ai pas été séduite. Je suis désolée…
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Dans ce deuxième tome, les différents protagonistes sont toujours à la recherche du nécessaire de voyage volé à Bonaparte par Opale, et n'hésitent pas à semer des cadavres sur leur passage.
On en apprend aussi un peu plus sur la Fourmi, qui est le maître des cloaques de Paris.
Mais cette histoire de masques reste toujours bien mystérieuse.
Heureusement, les dessins sont eux très clairs et soignés et les dialogues sont agrémentés d'une pointe d'humour, si bien que la lecture est agréable.
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Les dessins de Jamar et le scénario de Dufaux sont tous deux à l'unisson pour ce second album de la saga Double Masque (qui est appelée à n'en compter que six). le style particulier fait d'autant plus mouche que l'histoire est savoureuse. Les premières blanches sont à l'image de ce qui va suivre : un mélange d'Histoire, d'humour et d'aventure.
Autant l'écrire d'entrée de jeu : l'humour (déjà bien présent dans le tome premier) est ici incontournable. Il est certes question des bas-fonds de Paris, d'une cour des miracles (pour le moins originale), de meurtres et règlements de comptes sanglants... pour autant l'ensemble fait constamment sourire. Ni humour gras ni humour subtil ne sont de mise : le curseur est constamment entre les deux et c'est tant mieux.
Après la Fourmi, l'Abeille, voici l'Écureuil qui fait son apparition... au grand (dé)plaisir de la Torpille. Notre sympathique protagoniste se laisse constamment mené par le bout du nez, de manière déconcertante. Autant de surprises agréables. Autre point remarquable : les références historiques sont toujours aussi appréciées d'autant qu'elles éclipsent l'orientation fantaisiste première. Mais une part de mystère demeure, Fer-Blanc nous laisse envisager de belles surprises pour l'avenir...
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Bon, eh bien je pense que mon aventure avec double masque va s'arrêter par là. Deux volumes m'auront suffi à savoir que je ne suis pas si curieux que ça de savoir la suite.
Ce n'est pas vraiment mauvais, mais malheureusement, ce n'est pas vraiment bon non plus, me laissant un peu la même impression de bazar que la série des voleurs d'empire, des mêmes auteurs.
Le talent de Jamar ne parvient pas à sauver un scénario décidément trop alambiqué, avec des factions dans lesquelles on se perd régulièrement, des hommes de main que l'on a tendance à confondre.
Il y a de bons moments et de bonnes trouvailles, mais aussi des moments beaucoup moins heureux, notamment les tentatives pour personnaliser certains personnages, qui parfois sont peut-être des tentatives d'humour (?) Je ne sais pas trop mais en tout cas, cela tombe complètement à plat, j'ai secoué la tête deux ou trois fois et le facepalm n'était pas loin.
Voilà que notre La Torpille, le perso le plus élégant, le plus sympathique et le plus charismatique de tous, commence à confondre les mots et à se faire reprendre par une putain : "une aiguille dans une botte de joints".
Non, franchement, non...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En cette belle fin de journée, ces demoiselles flânent devant les grilles du Palais Royal. Il vous faudra distinguer entre les femmes galantes qui quoi qu'elles fassent, mettent un grand air de vertu à leurs pratiques, les prostituées aux robes fines, collantes, serrées entre les cuisses, les filles à soldat de passage entre deux barrières où elles préfèrent officier, et les pierreuses nommées ainsi car elles se cachent le plus souvent dans les montagnes de pierres de taille entreposées sur la place de la Concorde. Cela fait parfois beaucoup de monde, mais ces messieurs curieusement ne s'en plaignent pas, tout négoce demandant une certaine variété. Pour combattre les maladies vénériennes et autres germes indésirables, le pouvoir en place a créé un dispensaire de salubrité qui permet à ces demoiselles de se laisser soigner ou ausculter. Il en coûter 3 francs à celles qui badinent en plein air, et 12 francs aux filles de maison. C'est toujours moins cher debout, qu'assis ou couché. Le citoyen Branlet est l'un de ceux qui travaillent pour ce dispensaire.
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- Se montrer ferme, surtout ! Parler haut et clair. Et donc lui annoncer brutalement la vérité : rien de ne va plus ! Les nouvelles sont mauvaises. La Torpille est introuvable. Si l'on veut le saisir, il me faut plus d'argent et plus d'hommes. Quand à la dénommée Opale... (Lecanet)
- Alors, M. Lecanet, m'apportez-vous de bonnes nouvelles ? (Napoléon Bonaparte)
- E... Excellentes citoyen Consul, excellentes. Tout va bien. Trop d'hommes, trop de moyens, trop de confort, on s'endort (Lecanet)
- Parlez plus haut Monsieur ! Je n'entends rien à vos bredouillements ! (Napoléon Bonaparte)

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Les petits mignons ! Ils sont des centaines à grignoter, à suçoter, à s'empiffrer. Allons ! qu'on leur donne du suif et de la graisse, du mollet gras, de la cuisse ronde, de la bedaine bien remplie, et des tripes à la mode Caen !
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La Malmaison, septembre 1802. Bonaparte reçoit quelques fidèles : Mme Louis Bonaparte, grosse de 7 mois, Mlle Duchesnois du théâtre français, Cambacérès qui digère mal et s'en étonne, Lebrun, Mlle Luçay, Jérémie Pott qui ne laissera aucune trace dans l'Histoire, d'autres, flatteurs ou compagnons sincères. On peut être les deux fois. Le premier consul, de bonne humeur, vient d'allouer une pension de 2400 francs à Bernardin de Saint Pierre, l'illustre auteur de Paul et Virginie. Sous leurs pieds s'agite une colonne de fourmis.
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La pègre de Paris… Elle se dote d'un nouveau maître, le seigneur des cloaques. Musot a oublié qu'il lui devait respect et obéissance, ce qui explique la pendaison, les cendres. […] Un surnom. On l'appelle la Fourmi.
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Videos de Jean Dufaux (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Dufaux
Murena est une série de bande dessinée historique belge écrite par Jean Dufaux et dessinée par Philippe Delaby puis Theo. La narration décrit le règne de l'empereur Néron dans la Rome antique de 54 à 68 et, en parallèle, l'évolution du héros éponyme, Lucius Murena. La série est éditée par Dargaud depuis 1997. L'histoire se déroule dans la Rome antique, au Ier siècle, sous le règne des empereurs Claude puis Néron. Claude exprime des remords d'avoir négligé son fils biologique Britannicus au profit de son fils adoptif, Néron. de plus, il regrette d'avoir épousé Agrippine et il envisage de la répudier, car il souhaite se marier avec son amante Lollia Paulina. Devant cette double menace, l'impératrice intrigue pour assassiner sa rivale, avec l'accord passif de Néron. Or, Néron est ami avec Lucius Murena, fils de Lollia Paulina et héros éponyme de la série. Agrippine, par ailleurs, sollicite Locuste pour empoisonner Claude et installer Néron sur le trône. le récit met en parallèle l'évolution de Néron et celle de Lucius Murena, qui basculent progressivement dans la folie.
À la suite de l'assassinat de Claude, Néron monte sur le trône. Britannicus meurt à son tour dans des circonstances troubles et la rumeur attribue ce nouveau décès à Néron ; ce dernier devient la proie d'une folie, réelle ou supposée, qui le consume. À travers ces épisodes, nous voyons comment Néron sombre dans la cruauté, par un concours de circonstances, un jeu de manipulation et de vengeance…

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