AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 137 notes
5
8 avis
4
11 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
3 avis
Un très bon roman policier, un peu thriller mais pas vraiment flippant. C'est le sixième et dernier opus de la série concernant le héros Enzo Macleod, vieil écossais amateur de chair fraîche et enquêteur chanceux. Les six volumes se déroulent en France (Peter May est écossais mais habite en France dans le Lot), mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédents pour apprécier celui-ci.

Je ne dévoilerai rien car à ma connaissance seuls les quatre premiers volumes sont sortis en français (*) mais je dois dire que j'ai cru un moment que ça n'en valait pas la peine. Les cordes et les ressorts habituels du polar me semblaient tellement visibles que je commençais à être déçue. Et puis bon, il s'est avéré que je suis tombée dans le panneau et que les cordes cachaient des ficelles qui, bien que traditionnelles, m'ont cueillie suffisamment pour y prendre plaisir.

Juste un petit bémol pour la toute fin qui clôt les aventures de Macleod, un peu trop "happy end" à mon goût. Mais bon, oui il existe encore de bons romans policiers contemporains et bien ficelés et en ce qui me concerne celui-là en fait partie, et si j'ajoute le plaisir de la lecture en anglais, il a bien mérité ses quatre étoiles.

(*) "Le mort aux quatre tombeaux", "Terreur dans les vignes", "La trace du sang" et "L'Île aux rébus".
Commenter  J’apprécie          452
Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans la vase d'un lac asséché. Quatorze ans plus tôt sa disparition avait été attribuée à Régis Blanc, un proxénète tueur de prostituées. Mais pourquoi Blanc, homme violent et instable, qui purge une condamnation à perpétuée, n'a jamais avoué avoir étranglé Lucie Martin ? Il avait même un alibi en béton au moment de sa disparition. le meurtrier est peut-être toujours dans la nature.

Enzo McLeod ancien légiste de la police écossaise, établi en France depuis plusieurs années, et devenu spécialiste de crimes non-expliqués, relève le défi. Il décide de croire aux tendres liens qui unissaient Régis Blanc le détenu et Lucie Martin la dévouée et idéaliste visiteuse de prison.

McLeod détective pas banal, à la vie privée très compliquée, tire le fil d'une enquête qui va le faire pénétrer, malgré lui, dans les arcanes de la vie politique française. Enzo, le piège qui est en train de se refermer sur toi risque de te laisser de profondes cicatrices et remettre en question ton propre instinct paternel. Epouses, mères, amantes et filles, ta force et ton talon d'Achille ce sont les femmes.

« En la suivant vers le fond du hall, puis dans le large escalier en spirale, Enzo se surpris à admirer le balancement de ses hanches et la façon dont sa robe épousait sa silhouette mince bien dessinée. Un coup de coude dans les cotes le ramena sur terre.

– Papa ! souffla Kirsty en le fusillant du regard. »

Un héros récurrent sexy et charismatique en diable, des enquêtes alambiquées qui plongent le lecteur dans l'histoire socio-politique française et une écriture fluide et rapide. Un bon vieux polar efficace, qui a la bonne idée de questionner tendrement la virilité de son Scottish héros et de poser un regard “very british” sur le « french way of life ».

« Un alibi en béton » est le sixième opus de la série Assassins sans visages, mais point n'est besoin d'avoir lu les cinq précédents pour dévorer celui-là
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          240
Un alibi en béton de Peter May ( Rouergue N° 31 - 438 Pages )

En prenant un livre de Peter May, je suis assurée de passer de bons moments. Il y a tout ce qu'il faut : suspens, tendresse, amitié, morts, stress et un dénouement final heureux.
Pour moi qui habite près de Cahors, Peter May parle dans ses livres d'une région que j'adore. A mon avis lui également puisqu'il habite dans le Lot.
Enzo continue ses recherches pour gagner son pari, résoudre des crimes anciens racontés dans un livre de Roger Raffin, journaliste.
Il démarre une nouvelle enquête, la mort de Lucie Martin, disparue en 1989 et retrouvée dans un lac en 2003 à cause de la sécheresse.
Il devra rencontrer un serial Killer, Régis Blanc.
Mais quand vous remuez la boue, vous gênez et mettez en péril votre famille.
Polar lu en deux jours car impossible de le laisser, il fallait que je puisse connaître la solution finale.
Mireine
Commenter  J’apprécie          130
Ennui, ennui quand tu nous tiens, il est bien difficile de finir ce livre. Si Peter May continue sur cette lancée, ce sera sans moi.
Sans des descriptions à n'en plus finir, ce livre n'atteindrait les 300 pages.
Blablabla, et Macleod pris la retraite de sa retraite. ( je sais, c'est un peu tiré par les cheveux mais c'était pour atteindre le minimum de 250 caractères. )
Commenter  J’apprécie          121
Je n'ai pas été pressée de lire cette enquête d'Enzo McLeod car dans les derniers livres celui-ci m'agaçait fortement. Pourtant dans ce tome qui cloture la série des Assassins sans visage, je me suis réconciliée avec lui. Cette enquête qui va révéler les deux derniers cas du livre de Raffin va mettre en danger, non seulement notre héros, mais aussi sa famille entière.
L'enquête est passionnante car pleine de fausses pistes, de voies sans issues et d'intrigues parallèles. On sent toutefois que c'est l'épilogue de la série avec les révélations qui sont faites au fur et à mesure et les relations entre les personnages secondaires qui se nouent ou se dénouent d'une façon plus définitive.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai été heureuse de retrouver tous ces personnages. Je regrette de ne pas avoir relu la série entière avant car de nombreuses références sont faites à des événements ayant eu lieu dans les tomes précédents et n'étaient plus très clair dans mon esprit.
La série est bouclée et pourtant Enzo reprend apparemment du service dans le nouveau roman de Peter May, j'espère que j'y retrouverai avec plaisir un personnage qui m'a fait vivre de bons moments malgré quelques traits de sa personnalité qui m'ont parfois déplus. Mais c'est ainsi, nul n'est parfait, même un personnage de fiction...
Commenter  J’apprécie          90
Enzo Macleod s'attaque à une des enquêtes non résolues rassemblées par son ami l'écrivain Roger Raffin dans un ouvrage à succès. Il s'agit du meurtre de la jeune Lucie Martin, dont le cadavre a été retrouvé dix-huit ans plus tard à la faveur de l'assèchement d'un lac du Lot-et-Garonne lors de la canicule de 2003. Pari impossible ? Malgré un solide alibi, tout semble pourtant accuser Régis Blanc, un ancien proxénète, enfermé à vie dans la prison de Lannemezan pour le meurtre de trois prostituées. Et nous voilà entraînés dans un jeu de miroirs déformants, en compagnie de personnages aux multiples visages. Passé maître en la matière, Peter May s'ingénie à tromper le lecteur, lui offrant des pistes plus fausses les unes que les autres jusqu'au dénouement final, inattendu. Un roman policier comme on les aime, faisant travailler l'imagination tout en nous plongeant dans le monde réel, celui d'une société en perte de ses repères, où la frontière entre bien et mal devient de plus en plus floue…
Commenter  J’apprécie          80
Assez différent des précédents, avec moins de Don Juanisme, le dernier "Cold case" est très dramatique, passionnant de bout en bout en bout. J'ai dû me forcer pour ne pas sauter les descriptions minutieuses des rues, édifices, décors naturels, tant l'énigme était corsée, piquetée d'un rebondissement final, sceau magistral d'une bonne série. Peter May a le chic de varier les angles selon qu'il nous emmène en Écosse , en Chine, ou dans le sud-ouest de la France. Une bonne surprise par un dimanche pluvieux.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          40
Fin des aventures de Enzo Macleod, les 7 cold case sont biens résolus et les méchants, tous découverts.
Après un début un peu chaotique, je trouvais le personnage trop caricatural pour être vrai, la petite musique de Peter May a fait son effet même s'il faut le reconnaitre, la trilogie écossaise est d'un autre niveau tant dans les intrigues que dans la peinture des différents caractères.
Alors oui il lui arrive des tonnes de choses à ce brave Enzo qui ne sont pas ultra crédibles, mais c'est comme un petit plaisir régressif : que va t'il subir cette fois ci? Alors nous avons l'enlèvement de Sophie, les manigances de Charlotte, la culpabilté (ou pas) de Raffin, et cerise sur le gateau, la découverte finale de Kristy. Bref, à lire avec un mug bien au chaud même si cela se passe en France.
Commenter  J’apprécie          40
Dernier tome des aventures d'Enzo McLeod et de sa saga des « Assassins sans visages », avec un ultime match bien ficelé.
En 1989, une jeune femme à qui tout semblait sourire, disparait mystérieusement dans la campagne du Lot et Garonne. Bien vite la police avait trouvé un coupable tout désigné et vite classé l'enquête. En effet, Regis Blanc, un proxénète notoire de la région avait au même moment tué trois prostituées. Qu'importe ses dénégations pour cet autre crime, ses liens avec la victime ne faisaient aucun doute et des preuves avaient été retrouvées.
2011, place à notre challenger écossais pour faire enfin la lumière sur cette tragédie! Comme toujours, il ne se laissera pas éblouir ni avoir par des ficelles trop grosses et collectera tous les petits indices semés sur son chemin, virtuose pour débusquer les témoins oubliés. Pourtant, il l'ignore mais l'épilogue de son pari ne sera pas un aisé et c'est sa famille qui va une nouvelle fois en faire les frais.
Un opus plus humain avec un héros moins aviné, plus nuancé, romantique, parental et soucieux des autres.
Un rythme toujours assez intense avec des rebondissements et un final inattendu, original et bien amené.
On quitte Sir McLeod avec nostalgie … mais ce sera pour mieux le retrouver dans « La gardienne de Mona Lisa » ;-)
Commenter  J’apprécie          30
Nous suivons le détective-médecin légiste Enzo MacLéod dans une enquête assez dangereuse ou il va découvrir qui lui fait des misères mais aussi pourquoi un proxénète a assassiner 3 de ses filles et Lucie Martin qui était amoureuse de ce proxénète qui l'a assassiner ? Il va soulever beaucoup de mystères et éclaircir certaines choses qui restaient dans l'ombre, concernant sa famille mais aussi ses relations.
Un bon livre pour passer le temps en vacances mais il manque un peu de rebondissement, un peu pépère tranquille et on est content d'arriver à la fin et il faut le dire c'est quand même une belle fin.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (310) Voir plus



Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur ce livre

{* *}