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Assassins sans visage tome 6 sur 7

Ariane Bataille (Traducteur)
EAN : 9782812621000
368 pages
Editions du Rouergue (14/10/2020)
3.6/5   136 notes
Résumé :
Lucie Martin avait disparu depuis 1989 lorsqu'un promeneur a découvert son corps dans un lac asséché par la canicule de 2003, à proximité de la demeure de ses parents, dans le Lot-et-Garonne. Etudiante à Bordeaux, elle travaillait pour une association d'aide à la réinsertion et 3 avait rencontré un ancien détenu charismatique, Régis Blanc, lequel est aujourd'hui incarcéré à Lannemezan pour le meurtre de trois prostituées qui travaillaient pour lui.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Un très bon roman policier, un peu thriller mais pas vraiment flippant. C'est le sixième et dernier opus de la série concernant le héros Enzo Macleod, vieil écossais amateur de chair fraîche et enquêteur chanceux. Les six volumes se déroulent en France (Peter May est écossais mais habite en France dans le Lot), mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédents pour apprécier celui-ci.

Je ne dévoilerai rien car à ma connaissance seuls les quatre premiers volumes sont sortis en français (*) mais je dois dire que j'ai cru un moment que ça n'en valait pas la peine. Les cordes et les ressorts habituels du polar me semblaient tellement visibles que je commençais à être déçue. Et puis bon, il s'est avéré que je suis tombée dans le panneau et que les cordes cachaient des ficelles qui, bien que traditionnelles, m'ont cueillie suffisamment pour y prendre plaisir.

Juste un petit bémol pour la toute fin qui clôt les aventures de Macleod, un peu trop "happy end" à mon goût. Mais bon, oui il existe encore de bons romans policiers contemporains et bien ficelés et en ce qui me concerne celui-là en fait partie, et si j'ajoute le plaisir de la lecture en anglais, il a bien mérité ses quatre étoiles.

(*) "Le mort aux quatre tombeaux", "Terreur dans les vignes", "La trace du sang" et "L'Île aux rébus".
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Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans la vase d'un lac asséché. Quatorze ans plus tôt sa disparition avait été attribuée à Régis Blanc, un proxénète tueur de prostituées. Mais pourquoi Blanc, homme violent et instable, qui purge une condamnation à perpétuée, n'a jamais avoué avoir étranglé Lucie Martin ? Il avait même un alibi en béton au moment de sa disparition. le meurtrier est peut-être toujours dans la nature.

Enzo McLeod ancien légiste de la police écossaise, établi en France depuis plusieurs années, et devenu spécialiste de crimes non-expliqués, relève le défi. Il décide de croire aux tendres liens qui unissaient Régis Blanc le détenu et Lucie Martin la dévouée et idéaliste visiteuse de prison.

McLeod détective pas banal, à la vie privée très compliquée, tire le fil d'une enquête qui va le faire pénétrer, malgré lui, dans les arcanes de la vie politique française. Enzo, le piège qui est en train de se refermer sur toi risque de te laisser de profondes cicatrices et remettre en question ton propre instinct paternel. Epouses, mères, amantes et filles, ta force et ton talon d'Achille ce sont les femmes.

« En la suivant vers le fond du hall, puis dans le large escalier en spirale, Enzo se surpris à admirer le balancement de ses hanches et la façon dont sa robe épousait sa silhouette mince bien dessinée. Un coup de coude dans les cotes le ramena sur terre.

– Papa ! souffla Kirsty en le fusillant du regard. »

Un héros récurrent sexy et charismatique en diable, des enquêtes alambiquées qui plongent le lecteur dans l'histoire socio-politique française et une écriture fluide et rapide. Un bon vieux polar efficace, qui a la bonne idée de questionner tendrement la virilité de son Scottish héros et de poser un regard “very british” sur le « french way of life ».

« Un alibi en béton » est le sixième opus de la série Assassins sans visages, mais point n'est besoin d'avoir lu les cinq précédents pour dévorer celui-là
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un alibi en béton de Peter May ( Rouergue N° 31 - 438 Pages )

En prenant un livre de Peter May, je suis assurée de passer de bons moments. Il y a tout ce qu'il faut : suspens, tendresse, amitié, morts, stress et un dénouement final heureux.
Pour moi qui habite près de Cahors, Peter May parle dans ses livres d'une région que j'adore. A mon avis lui également puisqu'il habite dans le Lot.
Enzo continue ses recherches pour gagner son pari, résoudre des crimes anciens racontés dans un livre de Roger Raffin, journaliste.
Il démarre une nouvelle enquête, la mort de Lucie Martin, disparue en 1989 et retrouvée dans un lac en 2003 à cause de la sécheresse.
Il devra rencontrer un serial Killer, Régis Blanc.
Mais quand vous remuez la boue, vous gênez et mettez en péril votre famille.
Polar lu en deux jours car impossible de le laisser, il fallait que je puisse connaître la solution finale.
Mireine
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Je n'ai pas été pressée de lire cette enquête d'Enzo McLeod car dans les derniers livres celui-ci m'agaçait fortement. Pourtant dans ce tome qui cloture la série des Assassins sans visage, je me suis réconciliée avec lui. Cette enquête qui va révéler les deux derniers cas du livre de Raffin va mettre en danger, non seulement notre héros, mais aussi sa famille entière.
L'enquête est passionnante car pleine de fausses pistes, de voies sans issues et d'intrigues parallèles. On sent toutefois que c'est l'épilogue de la série avec les révélations qui sont faites au fur et à mesure et les relations entre les personnages secondaires qui se nouent ou se dénouent d'une façon plus définitive.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai été heureuse de retrouver tous ces personnages. Je regrette de ne pas avoir relu la série entière avant car de nombreuses références sont faites à des événements ayant eu lieu dans les tomes précédents et n'étaient plus très clair dans mon esprit.
La série est bouclée et pourtant Enzo reprend apparemment du service dans le nouveau roman de Peter May, j'espère que j'y retrouverai avec plaisir un personnage qui m'a fait vivre de bons moments malgré quelques traits de sa personnalité qui m'ont parfois déplus. Mais c'est ainsi, nul n'est parfait, même un personnage de fiction...
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Enzo Macleod s'attaque à une des enquêtes non résolues rassemblées par son ami l'écrivain Roger Raffin dans un ouvrage à succès. Il s'agit du meurtre de la jeune Lucie Martin, dont le cadavre a été retrouvé dix-huit ans plus tard à la faveur de l'assèchement d'un lac du Lot-et-Garonne lors de la canicule de 2003. Pari impossible ? Malgré un solide alibi, tout semble pourtant accuser Régis Blanc, un ancien proxénète, enfermé à vie dans la prison de Lannemezan pour le meurtre de trois prostituées. Et nous voilà entraînés dans un jeu de miroirs déformants, en compagnie de personnages aux multiples visages. Passé maître en la matière, Peter May s'ingénie à tromper le lecteur, lui offrant des pistes plus fausses les unes que les autres jusqu'au dénouement final, inattendu. Un roman policier comme on les aime, faisant travailler l'imagination tout en nous plongeant dans le monde réel, celui d'une société en perte de ses repères, où la frontière entre bien et mal devient de plus en plus floue…
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
A portrait. This was the girl who had claimed to be an actress, and maybe that had been her ambition. But how often was it that unfulfilled dreams led to failed lives, a slide into despondency or despair, or sometimes simply an acceptance of a life less special than childhood hope had dared to imagine.

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(Traduction de mon cru donc désolée pour les éventuelles erreurs).
Un portrait. C'était la fille qui avait prétendu être une actrice, et peut-être que c'était son ambition. Mais combien de fois les rêves inaccomplis menaient-ils a des vies gâchées, à un glissement dans le découragement ou le désespoir, ou quelquefois simplement à l'acceptation d'une vie moins spéciale que ce que l'espoir de l'enfance avait osé imaginer.
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Across the river, the black water reflected the lights of the city, another world away, where people went about lives uncontaminated by crime or a sex trade that bred only misery and disease. Where young women sold their futures for a handful of euros, and men exploited them to indulge their sad fantasies.

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Traduction encore de ma petite patte ;-)
De l'autre côté de la rivière, les eaux noires reflétaient les lumières de la ville, un autre monde lointain, où les gens vivaient leur vie à l'abri du crime ou du commerce sexuel qui n'apportaient que la misère et la maladie. Où des jeunes femmes vendaient leur avenir pour une poignée d'euros, et où les hommes les exploitaient pour assouvir leurs tristes fantasmes.
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« En la suivant vers le fond du hall, puis dans le large escalier en spirale, Enzo se surpris à admirer le balancement de ses hanches et la façon dont sa robe épousait sa silhouette mince bien dessinée. Un coup de coude dans les cotes le ramena sur terre.

– Papa ! souffla Kirsty en le fusillant du regard. »
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Ça ne colle pas du tout avec son personnage. C’était un homme viril. Il se soûlait, se bagarrait. C’était un maquereau, d’accord, mais tout le monde savait qu’il était correct avec ses filles. Il y avait chez lui un côté tendre, peut-être même romantique. Vous avez lu sa lettre à Lucie. Il aimait les femmes. Il traitait ses prostituées avec un respect auquel elles n’étaient pas habituées de la part des autres macs. Alors pourquoi, brusquement, en aurait-il assassiné trois ? Et il y a plus étrange encore. Un fait qui n’a jamais été rendu public. Même au procès, puisqu’il a plaidé coupable. Toutes les trois étaient sous sédatif. Du Rohypnol ou « drogue du violeur », comme on l’appelle. Mais il ne les a pas violées, et il est probable qu’elles étaient inconscientes quand il les a étranglées. Donc elles ne se sont aperçues de rien. Il ne voulait pas leur faire mal.
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Ses seins la précédèrent lorsque, du vestibule obscur, elle émergea dans le séjour ensoleillé. Enzo cligna des yeux et essaya de ne pas les regarder. Elle les considérait manifestement comme son atout majeur car elle ne manquait jamais de les exposer. Aujourd’hui, ils étaient moulés dans un T-shirt en coton très décolleté. Fille de la campagne, saine et costaude, Nicole était dotée de ce que sa mère aurait appelé des hanches faites pour enfanter. Elle avait un joli visage et de longs cheveux bruns soyeux lâchés sur les épaules ; mais c’était surtout l’étudiante la plus brillante d’Enzo dans tout le département des sciences médico-légales de l’université Paul-Sabatier.
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Vidéo de Peter May
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Peter May vous présente son ouvrage "Tempête sur Kinlochleven" aux éditions Rouergue Noir.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3037724/peter-may-tempete-sur-kinlochleven
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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