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sur 557 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une chaleur caniculaire est attendue pour ce week-end du Labor Day. Henry, 13 ans, vit seul avec sa maman, Adele. Une relation presque exclusive entre eux : ils ne sortent quasiment jamais de chez eux, sauf pour les quelques rares courses, et n'ont pas d'amis. Son papa est parti reconstruire une famille, non loin de là. Un beau-fils, une compagne, Marjorie, et Chloe, venue compléter le tableau. Il ne le voit que le samedi soir, pour aller dîner chez Friendly. Une corvée pour lui. Cette sortie, ce jour-là, était inhabituelle. Il fallait à Henry un pantalon pour la rentrée des classes. Alors qu'il laisse Adele seule quelques instants, il va au rayon des revues lorsqu'il se fait interpeller par un homme, grand, musclé et vêtu de la chemise des employés du magasin. du sang sur le pantalon et une chaussure. Il lui demande alors de l'aider et pourquoi pas l'emmener chez eux. Contre toute attente, sa maman accepte. Dès lors qu'ils apprendront qu'il s'est évadé de prison et qu'il est recherché par la police, Henry et Adele devront vivre cachés...

Un long-week se profile à l'horizon, surtout dans les souvenirs impérissables et inoubliables qu'ils laisseront à tout jamais pour Adele, Henry et Franck. Telle une parenthèse enchantée, les 6 jours qu'ils passeront ensemble, loin du regard des autres, seront surement les meilleurs de leur vie. Comment ne pas douter d'un homme condamné à 20 ans de prison qui aura profité d'un court instant pour s'échapper de l'hôpital dans lequel il séjournait et surtout qui a tué dans le passé ? Comment ne pas douter de ses intentions ? Et pourtant Adele, elle, ne doutera pas un seul instant. Comme si ces deux âmes blessées et esseulées étaient finalement faites pour se rencontrer. L'on en apprend un peu plus sur eux : le mariage, les fausses couches, les tourbillons de valse d'Adele ; la guerre, les passions et les désillusions de Franck. Quant à Henry, il ne pense qu'aux filles et rêve même d'elles. Et pourtant, il semble n'avoir que de l'attention pour sa maman et n'a qu'un seul but : la voir heureuse. Joyce Maynard nous plonge dans cette atmosphère moite et nous livre un roman puissant et passionnant. Abordant différents thèmes tels que l'amour, le pardon ou les enfants de divorcés, cette tragédie qui se joue sous nos yeux, presque au ralenti, nous laisse espérer des jours meilleurs. La passion et la sensualité des gestes et des soupirs nous émeut plus que tout. L'écriture est dans la même lignée, gracieuse, à la fois mélancolique et joyeuse, et tout en finesse. Un roman très fort et enivrant...

À noter la superbe adaptation cinématographique qui a su rendre grâce à ce roman...

Un Long week-end, une parenthèse...
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Je n'aurais sans doute jamais découvert ce roman si je n'avais par inadvertance vu le film - intitulé chez nous "La fête du travail" - il y a de cela quelques semaines. Ayant vu dès le départ que celui-ci était basé sur un roman de Joyce Maynard, une auteure dont je connaissais le nom mais que je n'avais encore jamais lue, j'avais noté le titre et en suis bien contente puisque le film était très bon; avec l'excellente Kate Winslet dans le rôle d'Adele et Josh Brolin dans le rôle de Frank.

Nous sommes en 1987, dans le New Hampshire, en cet été caniculaire. Adele, divorcée et agoraphobe, élève seule son fils de 13 ans, Henry. Ils vivent en ville, modestement, dans une vieille maison qui aurait bien besoin d'être rafraîchie mais presque comme dans une bulle hermétique, à l'écart du monde et se suffisent à eux-mêmes. Henry voit son père tous les samedis soirs mais il s'est toujours senti exclu de la nouvelle famille de celui-ci et n'éprouve jamais de plaisir à les voir. En fait, il ne pardonne pas à son père de les avoir abandonnés.

"Il n'est plus resté que nous deux, ma mère et moi, après le départ de mon père. Et il avait beau dire que je devais aussi considérer comme membres de ma famille le bébé qu'il venait d'avoir avec sa nouvelle femme Marjorie, plus Richard, le fils de Marjorie, qui avait six mois de moins que moi et qui pourtant me dominait dans tous les sports, ma famille, c'était ma mère, Adele, et moi, point barre. Plutôt y admettre le hamster Joe que ce bébé, Chloe."

C'est avec cette citation que débute le roman, très prenant tout de suite, dans la manière très personnelle qu'a Henry de nous raconter leur vie, à lui et à sa mère. Toute l'histoire se déroule dans ses yeux, des yeux d'adolescent, et c'est le seul personnage qui nous parle à nous, lecteurs. Les autres personnages n'ont pas de voix individuelle en dehors de leurs dialogues avec Henry. On pourrait s'attendre à un thriller psychologique lorsqu'on lit la quatrième de couverture mais c'est toute une surprise qui nous attend au fur et à mesure que l'on avance dans le récit. Pour cela, je l'ai adoré ! Il est difficile d'en parler sans spoiler donc sans trop donner de détails, ce qui changera la vie d'Henry et de sa mère sera l'arrivée impromptue chez eux pendant le week-end de la Fête du Travail de Frank, détenu en fuite.

La structure du roman ne contient jamais de tiret avant une citation. Si un personnage parle, sa phrase devient un nouveau paragraphe. Si vous avez déjà lu "La Route", cela vous rappellera quelque chose. Toujours un peu étrange pour moi au début mais on s'y fait vite. Je ne sais pas pourquoi l'auteure a choisi cette structure pour ce genre de roman. Peut-être parce qu'Henry est le seul à nous raconter son histoire et pour qu'ainsi les autres personnages soient un peu plus en retrait, comme estompés, même lorsqu'ils interagissent avec lui. Pour lui laisser la vedette, même si on le voit presque comme un troisième personnage principal. En tous cas, c'est drôlement bien écrit ! C'est un roman qui n'est pas très long et qui se lit vite mais on a pourtant le sentiment de connaître tous les personnages en profondeur car ils sont bien campés. Je n'ai rien trouvé de superflu autant dans les descriptions que dans les situations. On écoute beaucoup Henry penser et tout a du sens. Et surtout, on éprouve quelque chose pour les personnages, même si on ne s'identifie pas nécessairement à eux ou à leur manière de vivre. Ce sont des personnages vrais, qui pourraient être nos voisins. On aime leur mélancolie, leur solitude, leur rancoeur, leur douceur, aussi.

Si je n'avais pas déjà vu le film avant de lire le roman, j'aurais tout autant adoré l'histoire et après coup, je peux dire que le film est vraiment très très fidèle, les acteurs ont été superbement choisis pour incarner les rôles de nos trois protagonistes. C'est une belle histoire.

Un roman à lire par temps de canicule, qui fleure bon l'été, la cuisine estivale et les congés. Une histoire qui touche, qui ravit, qui nous étonne. Pas du tout ce à quoi on pourrait s'attendre. Un très bon roman à découvrir et que je ne regrette absolument pas d'avoir lu ! C'en est un de ceux que je relirais avec plaisir et déjà hâte de partir à la découverte d'autres romans de Joyce Maynard. Une plume qui va à l'essentiel.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
CHALLENGE USA
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Long week-end avait atterri dans ma PAL depuis le début de l'année après que j'ai vu la bande annonce du film. Comme toujours je préfère lire le livre en premier et je me suis lancée dans la lecture et j'ai immédiatement regretté de ne pas l'avoir fait plus tôt car c'est un vrai coup de coeur.

Un homme s'évade de prison et rencontre un jeune ado et sa mère dans un supermarché. Il insiste un peu et le voici cacher dans leur maison, le temps d'un long week-end. C'est le jeune garçon qui est le narrateur et qui nous livre des années plus tard le récit de ces quelques jours de canicule.

C'est un huis-clos magnifiquement réussi. le suspense fait qu'une fois commencé il est impossible de lâcher le livre. On veut savoir ce qui va arriver a nos trois protagonistes. La tension est palpable des le début puis est progressivement de plus en plus intense.

Henry, le narrateur est un adolescent qui nous est très bien décrit par l'auteure. Il est naïf, il prend les choses très a coeur et comme tout ado il est très impulsif. Adèle est une femme attachante, touchante et elle m'a beaucoup émue. Au début, on l'a sent perdu puis quand on découvre toute sa vie passé forcement on éprouve de la compassion pour elle. Et puis il y a Frank, un prisonnier comme toutes les voudrait croiser je pense. C'est un personnage a l'inverse des idées pré-conçues sur les prisonniers, absolument pas violent, au contraire très tendre et plein de sagesse.

L'écriture de Joyce Maynard est vraiment très agréable. C'est ma première rencontre avec l'auteure mais certainement pas la dernière d'autant que j'ai vu que 10/18 avait publié d'autres de ses romans. Affaire donc a suivre.

Je vous parlais plus haut de l'adaptation cinématographique, j'ai donc décidé d'en profiter pour voir le film et comparé les deux. J'ai été sceptique sur le début. Frank est représenté comme plutôt dangereux or je n'ai jamais ressenti ça dans le livre et Adèle sans toujours avoir peur de lui la encore je n'ai pas eu cette impression dans le livre.

Comme tous les films américains, on nous livre ici une belle histoire d'amour, une love story a l'eau de rose mais tout le coté sexuel, désir charnel du a la promiscuité (huis clos qui se déroule entre les quatre murs de la maison) et du coté très fragile d'Adèle et très protecteur de Frank est complètement oublié. C'est dommage car toute la base du livre est basé la dessus.

Le jeu des acteurs est par contre excellent. de ce coté la, je ne suis pas très objective car j'adore Kate Winslet.

Par contre la fin du film est bien plus réussi que celle du livre. C'est rare quand je dis ça mais j'ai trouvé que dans le livre, le suspense monté crescendo et puis la fin même si elle est très belle retombe un peu comme un soufflet. Par contre le film réussit a transmettre aux spectateur toute l'émotion. La preuve j'ai terminé complètement en larmes.

Bref je pense que le livre et le film se complète parfaitement. Les deux sont a lire/voir et je vous les conseille vraiment.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un roman magnifique racontant la belle histoire d'amour entre Adèle et Franck à travers par les yeux d'Henry, le fis d'Adèle.
Pour ceux qui ont aimé sur la route de Madison, n'hésitez pas.
Une atmosphère lourde de sous entendus, sous une chaleur torride comme seuls les mois d'août savent le faire, une romance toute en retenue et délicatesse.
La rencontre entre deux êtres seuls et perdus qui n'auraient jamais dû se croiser, une alchimie subtile et inexorable rapproche les deux personnages tels deux aimants.
Je retrouve avec un grand plaisir la plume de Joyce Maynard, elle possède une écriture poétique et sait créer des ambiances douces, chaleureuses, envoûtantes malgré le dramatique de la situation. Ses personnages sont toujours emplis de tendresse et sont très attachants.
Et pour finir, si le livre vous a plu, laissez vous tenter par son adaptation cinématographique "Labor Day" avec Josh Brolin et Kate Winslet, un film superbe. J'ai vu le le film avant de découvrir Joyce Maynard, par le biais d'un autre livre, et je n'ai pris qu'après que c'était l'adaptation de l'un de ses romans.
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Les six plus beaux jours de ma vie. Cette petite phrase trotte dans ma tête depuis que j'ai refermé ce livre. Pourtant j'étais sceptique quand j'ai découvert le résumé, mais j'avais lu des critiques sur le style de l'auteure et j'avais vraiment très envie de découvrir son univers. J'ai fait connaissance avec Henry, 13 ans, le narrateur, Adele sa mère qui vit pratiquement recluse depuis son divorce et Frank celui par qui tout arrive. IL fait chaud dans l'histoire et j'ai eu chaud, accrochée aux mots d'Henry j'ai suivi ces trois-là pendant six jours… ou peut être plus, à vous de le découvrir. Les moments difficiles de l'existence sont racontés avec douceur sans apitoiement même avec une petite pointe d'humour comme une cerise sur le gâteau. Une très belle découverte !
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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La mère de Henry ne s'est jamais remise du départ de son mari. Elle ne sort plus de chez elle, se repose sur son fils de treize ans qui est devenu peu à peu et bien malgré lui l'homme de la maison. Et puis, "arrive un vagabond" (encore une fois, le titre du roman de Goolrick s'adapte parfaitement)... Lequel va chambouler leur petite routine bien tristounette.

Superbe roman. Sur l'adolescence, la maternité, les relations mère-fils, le couple, l'amour, la jalousie, la trahison...
Encore une auteur dont la pertinence et la sensibilité (plume et propos) me rappellent le talent de Joyce Carol Oates. Les thématiques sont proches également - c'est un chouïa moins sombre ici, malgré tout.

-- Grâce à vos avis, j'ai repéré de cette auteur : 'Les filles de l'Ouragan' et 'Baby Love'.
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Henry, 13 ans, vit seul avec sa mère Adèle depuis le divorce de ses parents. Son père s'est remarié et a eu un autre enfant mais pour Henry, sa seule famille, c'est sa mère. Avec Adèle, une maman encore jeune et jolie, leur vie quotidienne est routinière. Surtout, Adèle ne sort jamais de chez elle, ne voit plus personne et c'est Henry qui se charge du ravitaillement lorsqu'il faut réapprovisionner les placards.
En cette veille du long week-end du Labor Day, il faut pourtant sortir pour acheter des pantalons pour la rentrée scolaire d'Henry. C'est la première sortie pour Adèle et Henry, après un été passé à la maison. C'est surtout une véritable expédition.
Au supermarché, ils rencontrent Franck, fraîchement évadé de prison et blessé. Franck leur demande de l'aider quelques jours en l'hébergeant afin qu'il récupère des forces. Sans aucune hésitation, Adèle accepte.

Dans la chaleur caniculaire de ce long week-end qui s'étire à l'infini, nous suivons un huis-clos autour de ces trois personnages qui peu à peu, vont dévoiler leurs fragilités. Avec talent, Joyce Maynard nous plonge très vite dans un cadre – une petite ville du New Hampshire où tout le monde se connaît - et sous le regard d'Henry, le narrateur, elle nous place comme les témoins privilégiés d'une intrigue addictive et tendue qui se tient sur quelques jours.
Henry est un jeune garçon de 13 ans, très protecteur avec sa mère, distant avec son père qui a refait sa vie, et de plus en plus obsédé par les filles et le sexe. Surtout, c'est un adolescent qui, avec l'arrivée de Franck, va trouver pendant quelques jours un père de substitution. Celui qui vous donne de l'assurance et de la confiance en soi. Grâce à Franck encore, Henry va découvrir autrement sa mère, une femme qui depuis des années attend de retrouver l'amour et le bonheur. Et pour Henry, voir sa mère heureuse, c'est le principal.
Adèle, à la fois forte et fragile, est terriblement attachante. Au fil du récit que nous fait Henry de sa vie de famille, on découvre comment cette femme fantasque et amoureuse est tombée progressivement dans la dépression et les névroses. Franck, lui-même en proie à des traumatismes passés, va permettre à Adèle de retrouver goût à la vie. Alors que tous deux se sont retirés du monde, volontairement ou involontairement, ils vont en l'un et l'autre trouver ce qu'il leur manquait. Ces deux âmes blessées par la vie n'attendaient que de se rencontrer...
Avec une intrigue calée sur quelques jours, Joyce Maynard réussit donc à déployer une histoire dense et sensuelle où le lecteur s'amuse, s'émeut, s'inquiète. L'enfermement assez rustre que vivait Henry avec sa mère, teinté de fin du monde, va laisser place à un tout autre mode de fonctionnement où le plaisir de vivre un bonheur simple illumine pour quelques temps le foyer.
Le style de Joyce Maynard, fluide, exprime très bien les sentiments ambivalents que ressent Henry et les dilemmes qui se posent à lui. Avec toujours une analyse psychologique fine de ses personnages, l'auteure sait nous les rendre très vite attachants.

Je partais pour une lecture sans surprise, j'ai découvert dans « Long week-end », une histoire solaire qui nous fait vibrer pour un couple inattendu et terriblement sensuel, et qui surtout nous touche au coeur dans cette relation mère-fils. La fin m'a particulièrement émue.
Une très belle lecture et un week-end que l'on n'oubliera pas.
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« Il n'est resté que nous deux, ma mère et moi, après le départ de mon père. […] Je savais qui était ma vraie famille. Elle. »

Lorsque Henry est abordé par Frank, prisonnier en fuite, blessé, dans le grand magasin où avec sa mère ils font quelques courses avant la rentrée, il ne sait pas encore dans quoi cette rencontre va les embarquer.
Et le lecteur non plus !
Mais un étrange pressentiment d'inquiétude et d'espoir plane dans l'atmosphère lorsque tous trois réunis, ils sortent du magasin pour rentrer à la maison…

Ces quelques jours du long week-end du Labor day, écrasant de chaleur et prémices de changement, vont marquer à jamais les vies d'Henry et de sa mère.
Une sorte de huis-clos familial se déroule alors dans cette petite ville américaine, la tension grimpant crescendo autour de ce trio surprenant, quelle en sera l'issue ?

Aujourd'hui adulte, Henry se remémore ce long week-end de l'année de ses treize ans.
*
L'autrice explore les relations familiales avec sensibilité et psychologie, et l'on observe ici la famille sous ses différentes formes, dans les moments de joie et de tristesse, de drames, de frustrations, de reconstruction, sous le regard et les pensées d'un jeune garçon inquiet pour sa mère, et en pleine mutation liée à l'adolescence, traversé par les tourments de la puberté.

J'ai été touchée par les émotions retranscrites avec beaucoup de justesse et d'amour par Joyce Maynard sur les relations humaines, familiales en particulier, entre les personnages principaux.
Curieuse de découvrir l'adaptation en film.

Après avoir rencontré Joyce Maynard à l'occasion de la présentation de son dernier roman « L'hôtel des oiseaux », on saisit sa sensibilité, son attachement à écrire sur la famille, les liens filiaux, les femmes, les rapports mère-enfant.
Elle a d'ailleurs fait part d'une suite en préparation de « Où vivaient les gens heureux » !
Un moment d'échange que j'ai beaucoup apprécié et qui apporte une touche supplémentaire à la lecture de ses romans.
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J'ai découvert récemment Joyce Maynard, et "long week-end" est le troisième livre que je lis de cette auteure. J'ai encore une fois fort apprécié: court roman dense, où on voit par les yeux d'un ado de 13 ans un moment de vie de sa mère , séparée, confrontée à un évadé un long week-end férié, sous une chaleur torride. Ce livre parle de beaucoup de choses: amour entre deux êtres écorchés qui n'auraient jamais dû se rencontrer, affres et joie de la puberté, dépression d'une femme écorchée vive et délaissée entre autres. Un livre à la narration lente, au ton doux-amer, qui laisse une empreinte indélébile en nous.
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" Long Week-end "est le récit de ces quelques jours durant lesquels les vies de Henry, 13 ans et de sa mère vont basculer. Ils se rendent au supermarché quand Henry rencontre Franck, un évadé de prison... C'est un huis-clos à trois où le prisonnier en cavale s'installe chez la mère d' Henry, une femme divorcée. Cette rencontre va bouleverser leurs vies à jamais.
On vit à travers les yeux et les ressentis du jeune Henry ce long week end. Les gestes, les regards, tout est parfaitement coordonné pour nous faire ressentir les états d'âmes de chacun des personnages. Que ce soit le désir qui va traverser les adultes ou le lien paternel se créant entre le repris de justice et l'adolescent, chaque moment est juste et nous transperce d'émotion. Les personnages se dévoilent petit à petit, au fil des pages, les réponses à nos questions arrivent en douceur. le roman est court et dense : dépression, famille recomposée, tourments de l'adolescence, handicap…
Le fait que l'histoire soit vue par un enfant de 13 ans lui donne une force particulière.
J'ai été bouleversée par cette histoire d'amour peu banale, à fleur de peau, étonnamment touchante.
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