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Chroniques d'Édimbourg (Alexander... tome 4 sur 12

Elisabeth Kern (Traducteur)
EAN : 9782264049131
420 pages
10-18 (17/06/2010)
3.94/5   62 notes
Résumé :
Décidément, la vie n'est pas un long fleuve tranquille quand on a six ans, un QI de surdoué, une mère psychorigide, et des voisins frappadingues ! Heureusement pour le jeune Bertie, l'arrivée de son frère promet de détourner l'attention maternelle. Au moins le temps d'échapper aux cours de yoga et de sauver le chien du voisin d'une fatale erreur judiciaire.

Un quatrième rendez-vous à ne pas manquer au 44 Scotland Street, où McCall Smith sert ses chron... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est avec joie que j'ai retrouvé les habitants de Scotland Street, découverts par hasard au cours de l'été 2011. Si au début j'ai eu un peu de mal à accrocher à la forme du roman-feuilleton dont l'action se trouve forcément morcelée et distillée au fil des épisodes, je me suis vite attachée aux personnages et à leurs petits travers.
La jeune Pat McGregor, étudiante en histoire de l'art, s'installe à Scotland Street dans le premier tome et y fait la connaissance de Bruce, un beau gosse infatué et profiteur, mais aussi celle de Domenica McDonald, une anthropologue passionnée, son ami Angus Lordie, peintre inséparable de son chien Cyril, grand buveur de bière (le chien). Au 44 de cette même rue vit aussi le malheureux Bertie Pollock, un petit garçon surdoué de six ans affublée d'une mère abusive, complètement imbibée des travaux de la psychanalyste Melanie Klein. Bertie n'est donc pas simplement un enfant mais un « projet », contraint et forcé de pratiquer yoga, italien, séances d'analyse et en outre de porter en permanence une salopette framboise.
Attention, si vous n'avez pas lu les tomes précédents, ne lisez pas la suite...^^
Le tome 4 tient ses promesses et nous dévoile l'idylle de Pat et Matthew, qui a débuté à la fin du tome précédent ; pour notre plus grand plaisir, Bruce revient de Londres après un « semi-succès » dans le domaine de l'oenologie et va éprouver les limites de son sex-appeal. Angus et Domenica, comme à leur habitude, se saisissent d'un rien pour développer des digressions édifiantes sur les moeurs écossaises (je pense aux clubs d'Edimbourg par exemple) tandis que Bertie attend patiemment son dix-huitième anniversaire pour être libéré de sa mère.

Si vous voulez passer quelques jours à Édimbourg en compagnie de personnages sympathiques ou au contraire profondément désagréables et en tous les cas, hauts en couleurs, les suivre dans leurs mésaventures quotidiennes et découvrir un genre original qui revient en force ces dernières années, n'hésitez pas!
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Déjà presque six ans depuis ma dernière lecture des chroniques d'Édimbourg ! En commençant ce tome 4, le monde selon Bertie, je me suis tout de suite retrouvée en terrain connu, avec l'impression de renouer avec de vieux amis ! Comment ai-je pu laisser passer tout ce temps !

Domenica est revenue de son expédition à Malacca et a repris possession de son appartement. À sa grande surprise, son amie Antonia, qu'elle avait hébergée pendant son absence, a acheté l'ancien appartement de Bruce, sur le même palier et elles se retrouvent donc proches voisines. Et bizarrement, Domenica n'apprécie pas cette proximité ! Mais, difficile de faire part de cette contrariété à Angus, très préoccupé lui-même car son chien, Cyril, est retenu à la fourrière, accusé d'avoir mordu des passants.
Pat est toujours étudiante et elle a regagné le domicile parental. Elle travaille quelques demi-journées par semaine à la galerie de Matthew, officiellement son petit ami. Mais elle s'interroge sur la tiédeur de leur relation, d'autant plus lorsqu'elle croit apercevoir Bruce dans la rue et qu'elle se souvient des sentiments qu'il lui inspirait, même si elle est certaine de ne plus succomber à son charme. Matthew se pose lui aussi des questions sur sa vie sentimentale et professionnelle, surtout lorsqu'il compare son existence à celle de Big Lou, la tenancière du café près de sa galerie d'art. Celle-ci semble avoir retrouvé l'amour en la personne de Robbie, mais les amis jacobites de celui-ci, c'est-à-dire nostalgiques du règne des Stuart, lui sont un peu moins sympathiques.
Pat ne s'est pas trompée, Bruce est bien de retour à Édimbourg, après un séjour londonien qui n'a été qu'un demi succès, et il compte bien reprendre ses habitudes dans sa ville qui ne lui paraît plus aussi terne et sans intérêt, finalement. D'ailleurs, la rencontre avec Julia Donald, une jolie fille à papa, lui offre de belles perspectives, à la fois amoureuses et professionnelles. On dirait que la chance lui sourit de nouveau !
Et puis, n'oublions pas Bertie, qui espérait tant de l'arrivée de son petit frère et qui doit déchanter très vite ! En effet, Irène, sa mère, malgré toute l'attention que suscite Ulysse, n'a pas du tout réduit ses attentes vis-à-vis de son fils ainé. Il lui faut toujours subir les cours d'italien et de saxophone et les séances chez le psychothérapeute. Bertie est d'ailleurs interpellé par la ressemblance entre Ulysse et le Dr Fairbairn et surpris par les réactions d'Irène, de Stuart et du docteur lorsqu'il leur fait part de ses observations. À l'école, la situation reste compliquée car Bertie est confronté à l'insistance d'Olive, une petite camarade de classe autoritaire et manipulatrice, qui réussit à se faire inviter chez Bertie alors qu'il ne souhaite qu'a l'éviter. La vie n'est pas facile quand on n'a que six ans !

J'ai retrouvé ces chroniques écossaises avec plaisir. Elles retracent des évènements sans importance, des petits bonheurs furtifs et des contrariétés quotidiennes, les petites choses de la vie qui s'écoule paisiblement, les interrogations de certains qui sentent bien qu'il leur manque on ne sait quoi pour être complètement heureux et les certitudes d'autres qui ont l'assurance d'être parfaits.

Il se dégage toujours autant d'humour de ces épisodes et encore, je suis certaine de passer à côté de beaucoup de choses, moi qui ne suis pas familière de l'Écosse et encore moins d'Édimbourg ! La plume d'Alexander McCall Smith est agréable, caustique quand il le faut mais pleine de tendresse pour ses personnages que j'ai hâte de retrouver dans le prochain opus !
Lien : http://ruedesiam.blogspot.fr..
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Ce qui devait arriver arrive... Je dois quitter ces chroniques d'Édimbourg à la fin de ce quatrième tome, très momentanément j'espère , les quatre suivants n'étant pas encore disponibles dans la langue de Molière. Quel plaisir de suivre les tribulations de ce petit groupe d'écossais sous la plume so delisciously british de Mc Call Smith , de retrouver ceux que j'ai orné de l'étiquette de "chouchous" j'ai nommé Bertie le gamin surdoué de 6 ans et Angus le peintre au chien à la dent en or... je ne peux que vous inciter à plonger sans restriction dans les rues écossaises.
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C'est avec un grand plaisir que je retrouve les personnages de Scotland Street !
Ce quatrième tome est aussi charmant et divertissant que les précédents !
Mention spéciale pour Bertie et ses camarades de classes et pour Bruce que nous retrouvons après un tome d'absence. Les jacobites font partie des points originaux de ce tome.
Je suis très content du dénouement de l'intrigue pour Matthew et Pat. Ce tome manque seulement d'une longue conversation autour d'une tasse de thé entre Domenica et Pat.
Hâte de lire le tome 5 !
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série "Les Chroniques d'Edimbourg" - tome 4

les 3 premiers tomes m'avaient beaucoup plu : la découverte du panel des caractères humains (sexe, âge et conditions différant) et de la vie quotidienne à Edimbourg de nos jours par le biais de leurs histoires personnelles était pleine de charme.

est-ce le délai d'attente avant de lire ce tome 4 qui a amoindri mon intérêt ? j'ai moins "accroché" même si le "charme initial" était encore présent dans l'écriture et les péripéties amusantes concoctées par l'auteur.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Bertie songeait à tout cela en observant Scotland Street par la fenêtre. La vie était bien morne, mais elle changerait du tout au tout lorsqu'il atteindrait l'âge de dix-huit ans et quitterait la maison pour aller vivre dans un lieu éloigné et exotique – à Glasgow, peut-être.
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"Parce qu'on a besoin de croire en quelque chose, soupira-t-elle enfin. Sinon, la vie n'a pas d'intérêt. On peut croire en n'importe quoi, tu sais. En l'art, en la musique, en Dieu. Le tout, c'est d'avoir un truc."
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Tu comprends, maman, il y a deux mondes différents : celui des adultes et celui qui est au-dessous, là où vivent les garçons et les filles. Je ne pense pas que les adultes sachent vraiment ce qui se passe dans notre monde à nous. 
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Il n'existait pas de mots aptes à traduire de façon juste ce mélange d'égoïsme, de gel capillaire et d'autosatisfaction qui constituait la personnalité de Bruce. 
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« Alors toutes ces histoires que l'on raconte sur la froideur des habitants d'Edimbourg sont fausses ? »
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