Au nom du président

C'est le fait que l'auteur un ex-agent de la CIA qui m'a intriguer. Écrit en 1979, les critiques estimèrent alors que les hypothèses terroristes par McCarry, notamment l'usage d'avions de ligne comme bombes volantes discréditaient le sérieux du roman. Moi, c'est qu'il est long même très long. On décrit tout dans ce roman sauf le suspense qu'il devrait y avoir. Je me suis littéralement emmerdé à lire ce roman policier plutôt ennuyant. Peut-être en 1979, il faisait parler de lui mais en 2014 c'est raté. Il vieillit mal et cette réédition qui a première vue semblait prometteuse pour un lectorat intelligent et curieux tombe à plat.

Imaginez un projet d'attentat suicide de très grande envergure par un groupe terroriste islamiste... Bon, aujourd'hui, 15 ans après le 11 septembre, rien de bien surprenant. Sauf que c'est le sujet de "au nom du Président", publié à l'origine en 1979. Et là, ce roman de politique fiction bluffe.

Alors qu'un candidat libéral affronte un membre de la droite dure lié aux milieux pétroliers pour l'élection au poste de président des Etats-Unis, un milliardaire arabe extrémiste décide de détruire Israël et les Etats-Unis.
Charles McCarry est un ancien agent de la CIA. Quant "Au nom du Président" fut publié pour la première fois en 1979, un commentateur littéraire américain critiqua très fortement ce livre au prétexte "qu'imaginer des terroristes utilisant des avions de ligne pour détruire des tours à New York étaient tellement délirant que cela décrédibilise tout le roman"...On se demande aujourd'hui si Mcarry m'a pas été visionnaire.
Dans ce roman, Charles McCarry multiplie les rebondissements, s'inscrivant ainsi dans la grande tradition du roman d'espionnage américain, aux côtés de John le Carré ou de Robert Ludlum. Car on le sait… Les maîtres du roman d'espionnage ont un jour été espions eux même.

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