Un goût de cannelle et d'espoir

Un ÉNORME coup de coeur ! A LIRE IMPÉRATIVEMENT !
Les histoires passées et présentes s'entrecroisent et se chevauchent de façon fluide. Une très belle écriture et des personnages ultra attachants.
Je ne trouve pas de mots assez forts pour qualifier cette pépite d'or. C'est juste... magnifique...

J'ai lu ce livre dans le cadre du marathon de lecture Il était Quatre fois Noël. Pour tout vous dire que me suis plongée dedans et je ne l'ai plus lâché.
Ce livre est parfait pour lire en cette période. Loin des clichés des livres romantiques de Noël, il apporte une jolie dose d'espoir saupoudré de cannelle. Je crois que jamais un titre n'aura été aussi bien trouvé pour un livre. Je le trouve même meilleur que le titre original.

La narration est très originale. On commence par suivre la jeunesse d'Elsie, cette jeune allemande juive à l'époque de la seconde guerre mondiale. Puis on revient au présent avec Reba, une journaliste Américaine qui a du mal à savoir ce qu'elle veut, puis les deux histoires se mêlent, ainsi que le passé et le présent. Au final on découvre aussi que chaque personnage est une pièce du puzzle et qu'ils sont tous liés d'une façon ou d'une autre.

Elsie travaille avec son père dans la boulangerie familiale et profite de l'affection d'un officier nazi pour faire tourner la boutique. Quelle claque de découvrir la guerre d'un point de vu allemand!
J'ai particulièrement aimé suivre la jeunesse d'Elsie. Je n'avais jamais vraiment envisagé la façon dont les Allemands avaient vécu la guerre. Ce livre, n'enjolive pas la réalité, ne cache pas les choses, il les raconte tel qu'une jeune allemande les a vécu. Avec les choses qu'on n'imagine pas, celles qu'on ne veut pas voir, mais aussi avec la fierté nationale, l'impression de bien faire.
L'histoire de la grande soeur d'Elsie, Hazel, du Lebensborn, est particulièrement surprenante à notre époque, mais en 44 tout le monde était fier d'elle et de son rôle.
Tobias apporte aussi beaucoup à l'histoire. Sa première apparition m'a marquée, ses dernières encore plus.

J'ai beaucoup moins aimé les chapitres qui racontent l'histoire de Reba. Comparés à ceux d'Elsie, ils sont presque fades. C'est à cause d'eux qu'on a raté le coup de coeur, frôlé de peu.
J'ai eu souvent envie de donner des claques à Reba tellement son indécision me fatigue. Sa vie sentimentale est inutile. Il fallait surement qu'elle passe par la pour évoluer, mais je trouve que son histoire n'apporte rien à celle d'Elsie. Au contraire. A la place, j'aurais aimé en savoir plus sur son présent et les débuts de sa vie aux États-Unis.

La fin est belle, mais pas trop. Ce livre est une belle tranche de vie, à côté de laquelle il ne faut pas passer. le petit plus, les recettes de la boulangerie d'Elsie sont à découvrir en fin de livre.
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Il y a quelques jours de ça, nous vous parlions de la box littéraire La Kube que nous avons testé avec Camille. C'est dans cette box que j'ai reçu Un goût de cannelle d'espoir de Sarah Mac Coy. J'avais repéré ce livre lors d'une de mes errances dans une librairie. Recevoir ce livre m'a fait énormément plaisir mais ce n'est rien en comparaison du plaisir que j'ai pris en le lisant.

Un goût de cannelle et d'espoir a comblé mes papilles gourmandes et mon appétit de lectrice.

Elsie Schmidt est une jeune fille allemande. Elle tient avec ses parents la «Backerei », boulangerie, Schmidt. Hitler et ses troupes règnent sur l'Allemagne. La guerre fait des ravages et la famille Schmidt survit comme elle le peut en confectionnant avec les quelques denrées encore trouvables des pains savoureux et odorants qui ravissent les habitants de Garmisch et le lecteur.
Sa rencontre avec Tobias, un petit garçon juif va bouleverser la vie d'Elsie...

Soixante années plus tard, Elsie vit en Amérique et tient une boulangerie avec sa fille Jane. Reba, une journaliste qui écrit un article sur les traditions de Noël va replonger Elsie dans ce passé qui a fait d'elle la femme qu'elle est devenue aujourd'hui.

Un goût de cannelle et d'espoir alterne passé et présent. Il m'a été impossible de reposer ce roman avec de l'avoir terminé. Les mots qui défilaient sous mes yeux ne se lisaient pas, ils se dégustaient comme un succulent bretzel tout juste sorti du four .

La famille Schmidt m'a ému aux larmes. L'Allemagne nazie a aussi fait souffrir son propre peuple. le personnage d'Elsie est le personnage centrale mais ceux qui gravissent autour d'elle ont eux aussi une histoire bouleversante qui ne peut laisser le lecteur insensible.

Le présent fait écho au passé et Sarah Mac Coy à travers ses personnages finement travaillés nous le démontre à merveille. Un goût de cannelle et d'espoir c'est l'histoire de vies qui s'entrecroisent, de rédemption et d'espoir.

Ce livre est un délicieux coup de coeur. Je l'ai refermé le coeur lourd. J'aurais voulu ne pas quitter la boulangerie et déguster avec Elsie, Jane, Reba, Tibias... une délicieuse forêt noire et vivre et revivre avec eux les souvenirs passés et à venir.

Un goût de cannelle et d'espoir m'a fait vivre de magnifiques heures de lectures où mes émotions et mes sens ont été mis à contribution. Sarah Mac Coy m'a emporté avec elle et m'a fait traverser les années avec ses personnages marqués par la vie et pour qui le bonheur n'est pas acquis mais à créer.
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Elsie, jeune allemande dans les années 40, travaille avec ses parents dans la boulangerie familiale. le soir de Noël, la jeune fille est invitée à une grande soirée organisée par les nazis, elle est d'ailleurs courtisée par un officier qui veut l'épouser. de retour chez elle, elle fait une découverte inattendue qui va bouleverser le cours de sa vie... Soixante ans plus tard, on la retrouve dans sa propre boutique avec sa fille, elle s'est installée aux Etats-Unis et est interviewée par Reba une jeune journaliste. L'histoire alterne habilement entre les deux époques et ces deux vies de femmes : Elsie et son secret et Reba et ses difficultés de jeune femme du XXIè siècle, engluée dans ses mensonges...

Un goût de cannelle et d'espoir est un roman bouleversant. Une histoire passionnante qui va vous transporter (et vous donner envie de vous précipiter dans une bonne boulangerie pâtisserie, tant les pages semblent être embaumées des bonnes odeurs de pains à la cannelle et autres gâteaux dorés au miel...)

Lu au vu des critiques très élogieuses des babeliottes, je n'ai pas ressenti le grand souffle de l'émotion décrit. Si l'histoire m'a accrochée au début, je me suis vite ennuyée au vu du style hyper convenu, des alternances de mails et de correspondances et l'histoire de Reda m'a carrément ennuyée. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce genre de bouquin, il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

El Paso, décembre 2007, Reba Adams, journaliste réalise un reportage sur les traditions de Noël. A cette occasion elle fait la connaissance d'Elsie et de sa fille Jane qui tiennent une boulangerie allemande. Au cours de ses entretiens avec Elsie, Reba entrevoie petit à petit les difficultés et les drames auxquels Elsie à fait face dans sa jeunesse. Nous nous retrouvons alors plongés au coeur de la seconde guerre mondiale, et partageons le quotidien de la famille d'Elsie, Boulangers dans un petit village Allemand.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui nous fait revivre cette terrible période, du côté allemand. On vit le quotidien de la famille d'Elsie, la propagande nazie, l'espoir de jours meilleurs, l'intolérance, la peur de l'étranger, puis la prise de conscience, et la terrible désillusions de braves gens qui ont cru à cette utopie, et se sont voilés la face sur les ignominies perpétrées par les nazies. Parallèlement à l'histoire d'Elsie, on suit le quotidien de Reba, ses questionnements sur sa vie, ses amours, mais j'ai trouvé cette partie là un peu moins intéressante.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman, et j'en remercie infiniment Babelio et les Editions Les Escales, et leur présente mes plus plates excuses pour l'énorme retard avec lequel je publie cette critique...

Elsie vit avec ses parents dans leur boulangerie à Garmisch, en Allemagne. Nous sommes en 1944, sa soeur est dans un Lebensborn et "fait" des bébés pour la patrie. La jeune fille lui écrit souvent. A seize ans, elle est invitée à son premier bal aryen. Tout bascule, elle va cacher un enfant juif et découvrir ce que la propagande nazie cache.

En parallèle de cette histoire, soixante ans plus tard, nous découvrons celle de Reba, journaliste. Elle va interviewer Elsie, boulangère à El Paso, aux États unis et au fil des conversations va apprivoiser son passé et chercher à vivre comme elle le souhaite.

Lentement Sarah Mc Coy présente ses personnages, leurs doutes et leurs espoirs et les place dans la vraie Histoire. Un roman passionnant, riche en rebondissements. Un très beau personnage que celui d'Elsie qui a beaucoup souffert et pourtant qui continue de donner aux autres. Une belle leçon de vie. un regard différent sur la Seconde guerre mondiale.

A lire avec une viennoiserie ? Une dizaine de recettes de pâtisseries allemandes sont proposées à la fin.

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1944, Garmisch en Bavière. La boulangerie Schmidt, malgré les restrictions, ne manque pas de matière première car elle fournit l'armée nazie. Les parents font tourner la boutique, leur aînée Hazel s'est portée volontaire dans une Lebensborn, et ils espèrent pour leur cadette, qui travaille avec eux, une prochaine union avec ce haut gradé nazi qui lui tourne autour. Cette famille allemande, comme bien d'autres, faisait confiance à son Furher.

Oui mais voilà, Élsie malgré sa jeunesse, ne veut pas d'un mariage arrangé. Elle rêve d'amour et veut garder son libre arbitre. Et puis elle ne peut s'empêcher de se poser des questions. D'abord sur la cruauté gratuite des hommes de la gestapo, puis sur l'origine d'un bijou qu'on lui offre et sur les juifs en général, surtout après qu'elle sauvera ce petit garçon. Et lorsque les lettres que lui envoie sa soeur du Lebensborn deviennent alarmantes, la fierté d'appartenir à la race supérieure disparaît et cède le pas à la peur….

60 ans plus tard, à El Paso au Texas, Elsie a encore les mains dans la farine et fait tourner sa boulangerie allemande avec sa fille Jane. Reba, une jeune journaliste mal dans sa vie et sa peau, est venue pour une interview. Mais elle n'entendra pas ce qu'elle est venue chercher.

Dans ce roman terriblement émouvant, la parole est laissée au peuple allemand victime de cette guerre. Il est question de souffrance et d'éveil des consciences. On le découvre au travers de l'histoire d'Elsie, trahie par son pays et celle de Riki, chargé de refouler à la frontière des familles mexicaines venues chercher un bout de rêve américain.

Sarah Mc Coy ne tombe pas dans la caricature ou l'excès avec ses personnages. Elle leur laisse une part d'humanité qui les rend crédibles, nazis comme gardes frontière. Pour Elsie et Reba, il y aura des secrets à percer, des déceptions à avaler et des deuils à faire car, pour faire des choix, il faut être acteur de sa propre vie.

Les recettes d'Elsie qui m'ont fait saliver durant ma lecture sont consignées en fin de livre.

Un coup de coeur !

Ce livre réunit tout ce que j'aime. Une histoire qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale et en 2007.

Des personnages attachants qui ont vécu des horreurs mais qui sont tellement bienveillants et d'autres qui vivent d'autres histoires, comme l'immigration, toutes aussi touchantes.

Quand les uns rencontrent les autres quelle lumière, un arc en ciel de bonheur.

Et puis il y a la boulangerie Smith en Allemagne et celle d'Elsie aux Etats-Unis qui donnent envie de croquer dans du pain frais, des roulés à la cannelle ou autres gourmandises. J'ai salivé et je remercie l'auteure qui a glissé des recettes en fin de bouquin.

Un livre dur et tendre que je vous conseille. L'espoir étant la clé de la (sur)vie.

J'ai mis longtemps à sortir ce livre de ma PAL car j'ai lu énormément d'histoires parlant de la guerre 39-45 et j'ai fait une véritable overdose sur ce sujet.
Pourtant tu l'as acheté me direz-vous ! Oui, je l'ai trouvé dans une vente de livres d'occasion et j'avoue l'avoir pris parce qu'il était édité chez les escales, une maison d'édition que j'aime beaucoup. Découvrant par la suite de quoi il traitait je l'ai laissé de côté. Quelle erreur !

Tout récemment, une personne en a parlé sur une page de lecteurs sur un réseau social et ce qu'elle a en dit à éveillé ma curiosité. Je l'ai donc sorti de l'étagère où il patientait tranquillement.

Je dois dire que j'ai été happé dès les premiers chapitres car l'histoire jongle entre deux époques, les derniers mois de la guerre de 39-45 à Garmish en Allemagne nazie et 2007, à El Paso à la frontière des USA avec le Mexique.

Reba, une journaliste plutôt passive veut réaliser un reportage sur les différentes coutumes de Noël dans le monde et elle va donc aller à la rencontre d'Elsie, une allemande qui a ouvert sa boulangerie de spécialité allemandes à El Paso. Et y fera aussi la connaissance de sa fille Jane. Et ce qu'elle va découvrir au fur et à mesure de ces rendez-vous sera tout à fait différent de ce qu'elle attendait.

Reba va entrer peu à peu dans le passé intime d'Elsie, ce passé lourd à porter d'une famille allemande tiraillée entre humanité et allégeance au régime nazi, par convictions ou par peur. Car les allemands, pour beaucoup avaient peur de ce qu'ils pourraient leur arriver s'ils ne se conformaient pas à l'idéologie nazi.
La rencontre d'Elsie avec Tobias, un très jeune enfant juif, va changer sa vision du monde et toute sa vie .

Nous avons aussi la partie concernant Reba et ses états d'âme, et les interrogations personnelles de son fiancé Riki, garde-frontière d'origine mexicaine chargé de reconduire ses compatriotes clandestins en dehors des état-unis. Ces passages là sont assez fades en comparaison avec la puissance du passé d'Elsie, mais tout de même intéressants sur la remise en question de chacun d'eux face à leurs comportements, leurs façons d'appréhender leur quotidien et comment ils se sentent par rapport à leur agissements.

Je suis finalement très heureuse d'avoir enfin lu ce livre car il est très parlant sur l'humain et ses comportements. Il y a ceux qui sont totalement aveugles et croient en une idéologie monstrueuse, ceux qui doutent mais ont trop peur pour faire quoi que ce soit et puis il y a ceux que par la suite on a appelé « les justes » et qui ont sauvé la vie à ces hommes, femmes et enfants juifs persécutés au péril de la leur.
La même chose est mise en pendant dans les années 2000, et Riki et Reba seront aussi face à leur conscience et devront faire des choix, certes pas au péril de leur vie, mais de leur bien-être moral.

Un roman fort, difficile et beau.