Alice Mendelson est adolescente et vit à Paris dans le 18ème arrondissement lorsque la seconde guerre mondiale éclate.
Avec l'aide de
Laurent Joly et des documents officiels, elle retrace son passé familial.
Ses parents étaient des juifs polonais immigrés en France.
À l'enfance heureuse se succède la période trouble qu'est l'occupation.
Son père, dénoncé, arrêté et déporté ne reviendra pas. Restez seule à Paris avec sa mère, elle va entrer en résistance et elles vont toutes deux bénéficier de l'entraide de certains habitants du quartier. Elles vont ainsi éviter la déportation.
Sans langue de bois, elle nous parle des rapports conflictuels avec sa mère. Et du combat de celle-ci, afin d'être indemnisée suite à leur sopliation. Combat qui l'amènera jusqu'à l'épuisement.
Elle nous parle de l'importance de la transmission, encore plus important pour elle à l'aube de ses 98 ans.
Bref, un témoignage touchant, essentiel et éclairant.
"Malgré un mal profond, j'éprouve une joie féroce d'être encore vivante. La vie se régale de moi, qui me régale d'elle. La moindre lueur de soleil éclatant sur un reflet de vitre est pour moi une joie immense. Un jour de plus à aimer vivre ; encore un jour de moins à être morte. Chaque jour mord sur la mort ".