La Mort est mon métier

Splendide récit décrivant à quel point l'on peut être conditionné par une idéologie, et ce, jusqu'à commettre les crimes les plus atroces. Dans ce récit, nous sommes plongés dans la narration directe de Rudolf Lang, (Rudolf Höß en réalité), cet ouvrage appartient donc au genre de la pseudo-autobiographie. L'ouvrage est bien construit et bien documenté, poignant et prenant, jusqu'à la fin.

Le début de l'histoire est assez surprenante . Je trouve que le personnage principale a grandis dans de drôle de condition où la religion est très importante . Ensuite je remarque cette forte envie de finir dans l armée Allemande pour Rudolf ce que j apprécie c est le fait que les chapitres soit coupé par année. J ai appris qu'il y avais eu 2 guerre entre 1918 et 1922 ce que je ne savais pas. Je sens que Rudolf passe une période assez sombre apres 1922. On voit aussi que la haine contre les juifs est présente , Rudolf croit les juifs sont le grand satan. Ce roman m aide à comprendre l'engrenage du mal qui a conduit a la guerre 40 -45 . Ce qui me plaît aussi dans ce romanc c'est que des personnages tels que Himmler qui ont vraiment exister sont remis dans ce roman historique. Ce qui m a le plus choquée lors de ce roman c est le fait qu ils font en sortent que ce soit lent lorsqu'ils gazifient les juifs pour qu ils souffrent plus longtemps .

Un livre au goût amer et que je ne suis pas prête d'oublier.
Un regard sur la nature humaine qui en dit long. On découvre l'atrocité des camps d'extermination avec une simplicité d'écriture désarmante et criante de vérité.
Un livre à lire à tout pris.

Je suis sur la fin de cette lecture et je m'interromp pour rédiger cette critique à chaud.
Sur les dizaines de livres traitant de la shoah que j'ai lu. Celui-ci est l'un qui me choque le plus.
C'est le premier livre où je découvre une telle humanisation en la personne du SS et pas n'importe lequel puisqu'il se finit par diriger aushwitz. Pas seulement ça mais c'est lui qui finit par avoir l'idée de là solution finale.
C'est une lecture très lourde mais extrêmement intéressante et qui donne beaucoup a réfléchir.

Un roman historique excellent. Roman très dur,ce n'est pas une partie de plaisir n'oublions pas que Robert Merle nous emmène dans le camp d'Auschwitz.
Devoir de mémoire car on ne peut pas oublier. Roman émouvant,on n'en reste pas indifférent.
A lire absolument!

Un livre glaçant sur un fonctionnaire de la mort. On se demande comment un homme peut à se point se détacher de son humanité pour devenir un simple "technicien", un ingénieur au service de la Solution Finale. Malgré tout cette attitude sera la ligne de défense de nombreux nazis lors des procès d'après-guerre : ils se décrivent comme de simples exécutants et non comme des décideurs. Juste des rouages de la machine concentrationnaire. Livre indispensable !

Deuxième lecture et ce malaise et ce mal-être que j'avais déjà ressentis. le résultat de l'endoctrinement dans ce qu'il a de plus noir et de plus cruel quand la guerre est enclenchée. Mais aussi dure que soit la réalité de ce roman, il faut le lire, pour ne jamais oublier et pour empêcher tous ceux qui voudraient recommencer.

Ou comment arriver à éprouver de l'empathie pour un monstre... un grand roman.

Plonger de l'autre coté du fusil... voilà ce que nous offre Robert Merle en nous racontant la vie de Rudolf Lang (R. Hoess), commandant du camp d'extermination d'Auschwitz.
Cette vie qui fait remonter toute l'horreur de la guerre en Allemagne, la montée du Nazisme, la soumission irréfléchie, cette manière pour un soldat de ne jamais penser 'humain' mais 'efficacité', à vous donner froid dans le dos !
Ce livre est vraiment passionnant. A nous de retenir l'histoire pour que jamais elle ne se reproduise, rien n'est excusable, même pas le fait d'avoir un mauvais père.
Pour ceux qui aiment cette période, je le recommande, car il est intéressante de voir, de tente de comprendre comment ces gens ont pu en arriver là.

Robert Merle nous emmène dans son roman à nous interroger sur le devoir professionnel. Et si l'un des plus grand crime de l'humanité était porté par des fonctionnaires zélés et efficaces qui gèrent la vie humaine au travers d'indicateurs de performance.
Pas de scène glauque dans ce roman juste la suffocation d'un processus déshumanisé et implacable d'efficacité.