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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Plongée dans "Les mains du miracle" de Joseph Kessel et le personnage falot qu'était Himmler, je repense à La Mort est mon métier, petit chef d'oeuvre qui démontre implacablement la frontière ténue entre le devoir, l'obéissance, la bonne conscience et le Mal absolu... ! Rudolf Lang, petit comptable appliqué sans envergure, se voit confier une Mission quasi Divine car venant du Reichsführer, celle d'éliminer le plus de gens possible en un minimum de temps... d'optimiser le rendement assassin des camps... Jamais ne l'effleurera l'aspect humain (ou plutôt inhumain) de cette mission, seuls les chiffres comptent... Absolument magistral !
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Cette oeuvre est un testament, un témoignage par lequel M. Merle prend la place Rudolf Hoess, un bourreau nazi. de sa naissance à sa triste enfance, des affres du chômage à son affiliation politique, l'auteur déroule la vie de ce jeune allemand ingénu, somme toute simple et confiant. Mais dès 33, la machine se mettra en branle et le processus de reprogrammation des cerveaux sera amorcé, transformant de jeunes idéalistes en machines de guerre sanguinaires et irréfléchies. Rudolf s'avère être l'archétype du nazi conditionné, dont la servitude lui ouvrira les portes de la hiérarchie et lui conférera la responsabilité de camps d'extermination. M. Merle tente d'expliquer l'acheminement intellectuel et émotionnel d'un homme d'apparence normal à un chef de camps organisé et compétent dont les assassinats seront réduits à des tâches administratives et des tracas logistiques. Cette lecture demeure un choc, bien entendu, mais certains défauts altèrent sa qualité et le rendu final. La rédaction minimaliste alourdit le récit et l'absence de prise de position agace. M. Merle dénonce et mais il n'accuse pas, or les agissements de Rudolf s'avèrent indéfendables, quel que soit l'efficacité du lavage de cerveau. Je n'ai pas réussi à trouver de réponses ou d'excuses à la lecture du fonctionnement du programme nazi. La mort est mon métier demeure une lecture dérangeante et qui ne laissera personne indifférent, mais que le récit est lourd…
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Je suis contente d'avoir fait cette découverte même si j'en ai été déçue.

On parle de ce livre comme l'histoire du directeur d'Auschwitz.. Mais les ¾ de l'histoire nous parle de son histoire complète et seulement une petite partie nous parle de son implication dans le génocide.

Cependant, sur le peu qu'on nous en dit, on voit encore toute l'horreur et la cruauté subies par ces êtres humains qui n'étaient pas traités comme tel.
Leur traitement faisait partie d'une organisation de la vie de tous les jours ou il faut atteindre des objectifs… Impossible de laisser de la place aux sentiments dans cette organisation, sans quoi on en sortait pas vivant !

Ce livre est telle une biographie : il n'y a aucune intrigue, on subit les informations et on traverse le temps d'une vie par l'écrit… Cela m'a de fait paru fort long…

C'est une histoire à lire pour se cultiver sur ce moment de l'Histoire, mais n'attendez pas de ce livre un moment exceptionnel de lecture.. Je ne pense pas qu'il ait été rédigé pour faire plaisir aux lecteurs mais bien en guise de témoignage d'une époque de terreur…
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La démarche est contestable : ce n'est ni un témoignage historique, ni une oeuvre de fiction pure. Chercher à réinventer l'histoire personnelle d'un criminel nazi me parait être une entreprise à haut risque, et rien ne permet de valider en l'occurrence la véracité de cette reconstitution. de plus, la thèse du criminel loyal qui ne fait qu'obéir aux ordres est également contestable.
Je préfère de mon côté me tourner vers des témoignages directs (Primo Levi, Tillion, Appenfeld, etc ...).
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Un livre qui nous permet de comprendre comment on arrive commettre de telles atrocités, un livre incontournable mais je n'ai pas aimé la froideur qui s'en dégage.
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Un livre réaliste. Les amateurs d'histoire vont adorer.
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Robert Merle ne m'a jamais enchanté par son écriture, mais j'ai lu son livre au collège. J'ai découvert bien plus tard les confessions du directeur du camp d'Auschwitz (Rudolf HOESS.-Le commandant d'Auschwitz parle) à partir duquel Merle a basé son roman.
Lisez Hoess, revendez Merle.
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Ennuyeux et daté, donnant le sentiment d'avoir déjà été lu, du livre de Robert Merle, remarqué à sa sortie, il ne reste plus grand chose à tirer, sauf à le mettre à un programme scolaire, et après tout, pourquoi pas ?
Reste à savoir si les Bienveillantes de Jonathan Littel tiendra davantage la route. Pour l'instant, la réponse est oui.
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Je m'attendais à beaucoup d'informations concernant les camps au vu du titre, de la couverture et du résumé.
Arrivé à la page 265 et le sujet est juste abordé.
Long périple avant et après guerre. le père du personnage est un mystique catholique, les relations entre le personnage et sa logeuse plutôt bizarroïdes, les noms de lieux sont occultés avec juste l'indication de la première lettre.
J'ai l'impression que c'est de l'imaginaire de la part de l'auteur. Vu le sujet c'est vraiment moyen.
J'espère que le film était plus intéressant.
J'aurais crû qu'il y avait plus qu'un JA ou NEIN.

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