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Fortune de France - 13 volumes tome 6 sur 13
EAN : 9782253136255
635 pages
Le Livre de Poche (01/02/1995)
  Existe en édition audio
4.23/5   490 notes
Résumé :
Ce n’est pas tout que d’avoir pris le pouvoir : si Henri IV veut « relever la fortune de France », il doit d’abord affermir son trône et pacifier le royaume. Amant d’une grande dame de la Cour, Pierre de Siorac se voit confier des missions tantôt guerrières, tantôt diplomatiques, souvent secrètes : convoi de fonds ou enquête sur les menées des jésuites… À Rome, il prend part aux subtiles intrigues vaticanes dont l’enjeu est l’absolution du roi ; en Espagne, il voit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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C'est la dernière décennie du XVIe siècle.
Henri IV est roi de France.
Philippe II est roi d'Espagne.
Clément VIII est pape.
Et le marquis Pierre de Siorac a la quarantaine.

La dernière ligne de cette intro paraît moindre mais il s'agit de notre Pierre. Celui qui nous fait vivre l'histoire depuis quelques temps déjà au travers de ses mémoires.
Tout lecteur arrivé à ce tome 6 le connaît par coeur et aime à vivre L Histoire à ses côtés.
Il est avant tout royaliste et de suite après, passionné par la gent féminine. Ses missions au service du roi vont faire défiler sous nos yeux le siège de Laon, le procès des jésuites, la tentative d'assassinat d'Henri IV par Jean Chatel. On va même aller jusqu'à Rome pour assister à la cérémonie d'absolution d'Henri IV par Clément VIII. On va même aller jusqu'à El Escorial en Espagne durant les derniers jours de vie de Philippe II d'Espagne. Trépas qui, hasard du calendrier, survient quelque mois après l'édit de Nantes.

Un siècle se termine.
Un siècle marqué par l'ultraviolence qu'ont engendrée les religions et qui finit sur un appel à la tolérance. Mais en lisant ce genre de roman où le temps s'écoule jour après jour, on ne peut que réaliser à quel point un édit ne suffira pas à tout changer du jour au lendemain. Comme l'entrée d'Henri IV dans Paris n'a pas résolu sa légitimité aux yeux de tous les Français.

Un siècle que Pierre de Siorac termine en pensant que ses années les plus fougueuses sont derrière lui. La nostalgie semble pointer son nez, et dit en langage Robert Merle, j'ai réalisé qu'il sera triste d'apprendre la mort de pas mal de personnages.
Parce que tout lecteur arrivé à ce tome 6 est autant attaché au clan Siorac qu'à la découverte de l'Histoire.
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Henri IV est vainqueur, il est entré dans Paris sans la meurtrir plus et proclamé roi il se doit de relever la "Fortune de France".
Il doit affermir son trône et pacifier définitivement le pays. Pierre de Siorac, son fidèle serviteur, se voit confier de nouvelles missions, mêlant comme à l'accoutumée plaisirs et devoirs.
Le récit galope, sous la plume alerte et talentueuse de Robert Merle, les dialogues abondent, tour à tour dramatiques où savoureux, le roman ne perd jamais de vue les grands problèmes du temps dont Pierre de Siorac nous fait un récit vivant.
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Dernier tome dans un premier temps, et l'un dans l'autre le dernier que l'on passe au côté de son père avant que son fils ne reprenne la plume.
Pierre de Siorac nous entraine dans les coulisses des intrigues papales et le chatoiement de Rome, mais aussi en Espagne au chevet de l'agonisant Philippe II d'Espagne...
Et enfin, enfin on asiste à la déclaration de cet édit qui fait une chose si terrible selon l'Eglise : il autorise la "liberté de conscience"! quelle horreur... ils en frémissent.
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Du siège de Laon (ma bonne ville) jusqu'à la proclamation de l'Edit de Nantes en 1599, ce sixième et dernier volume des mémoires de Pierre de Siorac nous raconte les cinq années de reconquête de son royaume par Henri IV. Guerre, complots, missions secrètes, transport d'armes... Pierre de Siorac est au coeur de son époque et son récit nous immerge dans chaque scène. Ce n'est sans doute pas le moindre intérêt de cette fresque historique que de camper aussi précisément chaque personnage et chaque décor. Les descriptions s'animent et le récit prend vie sous nos yeux, chatoyant de mille détails, sensoriel et truculent.
Mais l'aspect purement évènementiel ne doit pas cacher une réflexion plus politique, sur les mécanismes du fanatisme religieux et de l'intolérance, par exemple. Et à mesure que se déroule le récit, on ne peut que constater que notre époque fait lugubrement résonner les faits racontés par Pierre de Siorac.
Au terme de ce sixième roman, aucune lassitude, "bien à rebours" ! Notre héros clôt ses mémoires sur l'espoir que fait naître la signature de l'Edit de Nantes. Aussi agitée que le pays, sa vie privée est marquée par de multiples amours, par le doute concernant Angelina et par sa liaison avec la veuve du duc de Guise. Les personnages, réels ou fictionnels, me sont devenus si familiers depuis le premier volume que j'aime à avoir de leurs nouvelles et savoir comment évolue leur vie à Paris et à Mespech. Chacun vieillit, d'aucuns meurent, et c'est avec une mélancolie certaine que je vois se terminer la chronique de Pierre de Siorac. Mais la suite m'appelle !
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Le tome que j'ai le moins apprécié pour l'instant. J'ai eu du mal à le lire car cela me paraissait long. J'ai eu l'impression qu'il se passait trop de choses certes très intéressantes mais que finalement rien n'était vraiment traité. J'espère que la suite sera à la hauteur de mes espérances mais je pense faire une petite pause dans la série pour me remotiver un peu.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Mon Pierre, me dit Miroul quand il me vint désommeiller à l'aube du vendredi 25 mars, quérez-vous d'apprendre de moi ce que je me suis apensé tout le jour de devant et le long de la nuit passée ?
- Monsieur l'Ecuyer, dis-je avec un bâillement qui finit en souris, est-il utile que je le quière, puisque de toute manière, vous me l'allez apprendre.
- Or sus, voici : Henri Quatrième a retrouvé le 22° jour de mars sa capitale et son Louvre. Mais vous-même, Monsieur le Marquis, êtes couillasse comme devant, votre logis s'encontrant ès mains ligueuses depuis les barricades.
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Hami fili ! dit-il, c’est pitié que tu sois si vaguant et voguant par monts et vaux à courre qui-cy qui-là à faire le commandement du roi, car cela me robe trop souvent le plaisir d’envisager ta claire face ! Monsieur de La Surie, serviteur ! Prenez siège, de grâce !
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Ce n'est pas la faute de la girouette si elle tourne, c'est celle du vent
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Vidéo de Robert Merle
https://www.laprocure.com/product/458979/amis-martin-la-zone-d-interet https://www.laprocure.com/product/374972/merle-robert-la-mort-est-mon-metier
La Zone d'intérêt - Martin Amis - le livre de poche La Mort est mon métier - Robert Merle - Folio
Quel est le lien entre “La Zone d'intérêt” de Martin Amis écrit il y a quelques années, et “La Mort et mon métier” écrit par Robert Merle en 1952 ? On évoque un sujet d'une grande lourdeur. On est pendant la guerre dans le milieu concentrationnaire. Ce n'est pas un témoignage de la vie dans un camp de concentration, c'est presque pire que cela. C'est le quotidien de celles et ceux qui participent à faire en sorte que ce terrible rouleau compresseur qu'est le monde concentrationnaire, ils fonctionnent au quotidien (...). Des lectures qui semble nécessaire. Martin Amis, “La Zone d'intérêt” au Livre de poche. “La Mort est mon métier”, Robert Merle, chez Folio. Stéphane, libraire à la Procure Paris
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