Excellent. Bourré d'anecdotes. Il m'est arrivé plusieurs fois de rire aux éclats. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de ces immenses machines. L'auteur veut rendre le plus souvent possible hommage à tous ces formidables musiciens d'orchestre pour la plupart méconnus du grand public et il cite très (trop) souvent un très grand nombre d'entre eux ce qui rend la lecture de ces passages plutôt indigeste.
Mais dans l'ensemble, un très très bon bouquin à réserver bien sûr aux amateurs de musique classique orchestrale.
On ne peut qu'encourager l'auteur à nous écrire un livre du même genre sur les solistes ou les chefs d'orchestre avec autant d'anecdotes.
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Le choix du mot est déjà révélateur : chef en français, Dirigent en allemand, évoquent immédiatement un rapport de supérieur à subordonné, connotant sans ambiguïté l'idée de gouvernement d'un seul. Le terme conductor en anglais est plus ambivalent : il ne s'agit non pas de commander, mais de conduire, autrement dit de guider à travers les méandres de la partition et de faire en sorte que tout le monde arrive ensemble à bon port. C'est l'italien qui joue le plus cette double casquette. Sur une affiche d'opéra, le chef est crédité de deux titres distincts : maestro concertatore e direttore d'orchestra. D'une part le fédérateur qui unifie la diversité. D'autre part le leader qui a la haute main sur l'orchestre.
Christophe Merlin: Je voudrais pas crever .Cette vidéo vous a titillé ? Rendez-vous sur pointgmagazine.fr pour d'autres sujets sur le graphisme, l'illustration, le dessin animé et la bande dessinée!