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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prétendument écrabouillé comme une crèpe dans une chute en Suisse, Sherlock Holmes prend des vacances prolongées à Paris, jouant les touristes pour la toute première fois....et voici que, mi curiosité, mi refus de vivre de l'argent de Mycroft, il se trouve embauché comme violoniste à l'opéra, alors même qu'un fantôme y loue une loge, y dépend des suicidés, vrais ou faux, et fait chanter la direction...

Second pastiche de Holmes commis par cet auteur, Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra, on l'aura compris, joue à la fois de l'oeuvre de Gaston Leroux et de l'oeuvre de Conan Doyle. Si l'intrigue et les prouesses de détective de Holmes ne sont pas les meilleures jamais écrites par un successeur de Doyle, l'ensemble reste amusant, malgré plusieurs invraisemblances. A réserver peut être à un lecteur désireux de découvrir tous les suiveurs de Conan Doyle?
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Scénariste, réalisateur et écrivain américain né en 1945, Nicolas Meyer est connu pour son excellent film de science-fiction « C'était demain » et pour deux très bons volets de la franchise Star Trek : le préféré des fans (« Star Trek II ») et l'inventif et nostalgique « Star Trek VI ». Il a également écrit plusieurs romans mettant en scène Sherlock Holmes dont LA SOLUTION A 7%, qu'il a lui-même adapté avec le plaisant « Sherlock Holmes attaque l'Orient Express » réalisé par Herbert Ross. Voici donc sa troisième contribution au monde en constante expansion des « pastiches holmesiens » qui, comme le titre l'indique, voit le fameux limier confronté au non moins célèbre Fantôme de l'Opéra.
Après avoir simulé sa mort (dans un épisode complètement fantaisiste aux chutes de Richenbach), Sherlock Holmes, dissimulé sous une identité factice, donne des cours de musique à Paris. Il réussit également à se faire engager comme violoniste au prestigieux Opéra Garnier, réputé hanté, dirigé par Gaston Leroux.
Comme d'autres pastiches, le roman est réputé « authentique » ou « canonique » au sens où il s'agit encore une fois d'un inédit retrouvé miraculeusement et qui tente d'apporter une lumière sur cette période dite du Grand Hiatus où Sherlock est supposé mort. L'ensemble fonctionne de manière sympathique en accentuant le côté feuilletonesque du récit, à la manière des romans populaires d'antan. Il ne faut donc pas attendre de ce SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA une véritable fidélité au canon holmésien : l'enquête est assez relâchée, Sherlock lui-même apparait assez différent de son « incarnation » traditionnelle et la déduction en elle-même n'est guère pratiquée. Nous sommes plus dans un hommage distancé, quasiment parodique, visant à orchestrer la rencontre de Sherlock et du Fantôme de l'Opéra à la manière des vieux films style « Frankenstein rencontre le loup-garou » dans lesquels les personnages sont triturés pour les besoins de la cause et de la confrontation. Cela dit, le roman, loin d'être inoubliable, demeure divertissant et sa pagination réduite évite les longueurs (bien qu'il soit un peu long à démarrer et que les nombreuses notes de bas de page s'avèrent parfois inutiles).
Si on espérait davantage de ce duel entre deux grandes figures de la littérature populaire, SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA se laisse lire sans ennui. Après de (trop ?) nombreux affrontements entre le limier de Baker Street et Jack l'Eventreur, cette variation apporte une certaine fraicheur pas déplaisante.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Comme un certains nombres de romans ‘'inspirés'', celui-ci s'ouvre sur une lettre de quelqu'un qui trouve un manuscrit relatant les aventures d'un héros de roman célèbre, présenté comme ayant existé, et son biographe aussi, puisqu'il s'agit d'un écrit du Dr Watson au sujet d'une aventure de son célèbre ami Sherlock Holmes. Une aventure qui n'était pas encore parvenu aux yeux du grand public car elle avait eu lieu lors des trois années qui ont succédé la soi-disant mort de Holmes. Watson le croyait mort. L'Angleterre entière le croyait mort, à l'exception de son frère et de sa logeuse. Pendant ce temps, anonyme, il voyage en Italie, puis s'installe à Paris, donne des cours de violon, puis devient violoniste à l'opéra Garnier.
Et c'est là que sous les traits de Sigerson, Holmes entre malgré lui en scène. Meyer rend hommage à l'auteur du Fantôme de l'opéra en donnant à Gaston Leroux le rôle de chef d'orchestre de l'Opéra, et c'est lorsqu'il officie que se déroule dans les niveaux inférieurs la tragédie d'un ingénieur de Garnier. La légende du fantôme refait surface, et Sherlock Holmes enquête, et tente d'expliquer les événements fantastiques qui se produisent.
Petite enquête doublée d'une histoire à l'eau de rose, aventure qui se termine pour notre fantôme dans les décombres d'un souterrain, du temps de la construction du métro parisien.
Cette histoire est présentée par un Holmes à la retraite, cultivant ses abeilles, comme une faveur qu'il accorde à Watson, et donc à ses lecteurs. Il daigne raconter l'une de ses aventures de cette période de sa vie inconnue du grand public. Merci, Holmes, mais ce n'est pas du grand Sherlock, malheureusement. Etant une lectrice des aventures du héros de Conan Doyle, je me devais de la lire, mais elle ne laissera pas une trace indélébile dans ma mémoire.
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Plus qu'un pastiche de Conan Doyle ce livre constitue un véritable hommage non seulement aux aventures de Sherlock Holmes mais aussi au talent de de Gaston Leroux et constitue également un plaidoyer en l' honneur des romans populaires du début du XXe siècle
Cette aventure pleine de références aux intrigues de Sherlock Holmes nous dévoile également une partie caché de sa vie intime déjà abordée dans "la solution à 7%"
un petit ravissement de lecture
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Dans ce roman, Sherlock Holmes, violoniste agissant incognito, rencontre Gaston Leroux qui, comme chacun sait, est dans la vraie vie l'auteur du "Fantôme de l'Opéra", roman à suspense publié en 1910. Mais Gaston Leroux joue ici bizarrement le rôle du chef d'orchestre du Palais Garnier. Nicholas Meyer s'inspire très largement du roman de Gaston Leroux, en reprenant à la fois les personnages principaux, les épisodes dramatiques et une partie du scénario. On sait que Sherlock Holmes visita Paris vers 1891, pendant le grand hiatus (après sa disparition supposée dans les chutes du Reichenbach et avant son retour trois ans plus tard), il est donc logique de le retrouver ici sous une fausse identité. le fameux grand hiatus a inspiré plus d'un pasticheur holmésien. Mais pour le reste, ce roman souffre d'invraisemblances de scénario, et certaines scènes frôlent parfois le ridicule (la profanation de sépulture au cimetière du Père-Lachaise, la traversée du lac souterrain à dos de cheval, l'utilisation un peu surréaliste de la ventriloquie). Voici un roman somme toute mineur en tant que polar, à réserver uniquement aux fans de l'holmésologie.
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Ici, Nicholas Meyer s'exerce à pasticher Arthur Conan Doyle mais aussi Gaston Leroux. Deux géants de la littérature que pas grand chose ne relie, sinon l'écriture du genre policier. Pourtant, ce cross-over de Sherlock Holmes et du Fantôme de l'Opéra n'est pas si incongru et très intéressant.

Plus un lecteur de Leroux qu'un lecteur de Conan Doyle, j'ai donc lu ce livre en grand ignorant de la littérature holmésienne. L'ouvrage s'ouvre sur une lettre qui déclare avoir trouvé un ancien manuscrit du Dr. Watson relatant ce qu'aurait fait Holmes durant la période du "Grand Hiatus". La réponse est là ; il serait parti à Paris, loin de l'Angleterre qui le croit définitivement enterré, et aurait été engagé comme violoniste à l'Opéra Garnier.
Évidemment, le bâtiment est fait de prestiges mais surtout de rumeurs étonnantes ; un fantôme rôde dans l'opéra...

L'hommage de l'auteur rendu à Gaston Leroux en lui offrant le rang de chef d'orchestre est apprécié. D'après mes maigres connaissances, le personnage de Sherlock Holmes est très bien respecté et on y retrouve même des personnages importants tels que Irène Adler, qui me semble tout aussi fidèle, quoique je laisserai les experts parler à ma place.

En revanche, je suis un grand expert du Fantôme de l'Opéra, et si les personnages de l'oeuvre sont bien là (Christine, Raoul de Chagny, Mme Giry...), ils sont très fades. Je ne tiens pas à m'étendre trop longtemps sur le personnage du Fantôme lui-même ; il n'est pas du tout fidèle à l'oeuvre originale !

Enfin, pour les fans d'Holmes, c'est un très bon livre dans l'ensemble, alors j'y mets trois étoiles. Par contre, si vous penchez plutôt du côté Leroux, cet ouvrage est loin d'être indispensable. Faites comme vous le sentez.
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Je n'ai pas accroché et je n'ai été charmé par le mythe Sherlock Holmes. Peut être que les vraies histoires me plairont plus.
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