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Pierre Charras (Traducteur)
EAN : 9782352871279
248 pages
Archipoche (06/01/2010)
3.49/5   65 notes
Résumé :
Sherlock Holmes, coulant des jours heureux dans sa retraite du Sussex, est pressé de questions par son ami Watson...

Que s'est-il passé durant ces deux années où le détective est sensé avoir disparu dans les chutes de Reichenbach ? Et où est-il allé ?

1891. Alors que toute l'Angleterre le croit mort et enterré Sherlock Holmes, fin mélomane, vivote à Paris en donnant des cours de musique sous un nom d'emprunt.

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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra de Nicholas Meyer est un petit plaisir. Il s'agit certes d'un roman de 250 pages mais également d'une valeur sûre, un livre que l'on va suivre avec plaisir !

Pastiche ou apocryphe ? Selon l'auteur, nous avons affaire à un pastiche. Sherlock Holmes quitte en effet ses habitudes pour devenir violoniste, professeur de musique avant d'exercer à l'Opéra-Garnier de Paris dirigé par Gaston Leroux... Bien entendu, il va affronter le célèbre fantôme. Et oui ! Sherlock Holmes est à Paris, l'occasion de plusieurs passages savoureux. Ici Lestrade et Watson sont remplacés par Mifroid et Ponelle, alors que le Grand Hiatus devient la Grande Lacune, sans oublier l'apparition d'une guest-star (plus représentée dans les apocryphes que dans le Canon). Un passage au Père Lachaise ajoute une petite couche d'humour…

Pastiche, vraiment ? Et bien, pas vraiment, il y a ici matière à ergoter. le récit est d'ailleurs davantage apocryphe. Comme précédemment, l'auteur fait un effort pour apporter la preuve de la découverte d'un nouvel inédit de Watson. L'intrigue est immersive, sombre, inquiétante parfois. Il est difficile de prévoir la chute et le dénouement est amené après une séquence digne d'un thriller !

S'il est d'abord question de Paris et de son histoire récente (du moins par la fin du XIXème siècle) l'Opéra-Garnier deviendra rapidement le lieu central de l'intrigue. le monument est ici présenté de l'intérieur, des coulisses vous invitant à aller le visiter et bien entendu à y suivre des représentations. Ce choix est d'autant plus remarquable qu'il émane d'un auteur qui n'écrit pas en français, donnant davantage de charme et de poids à son propos.

Le programme est des plus intéressants, bien que quelques faiblesses doivent être décelées ici et là. Malgré son aspect ramassé, l'intrigue souffre de quelques longueurs. Elles seront volontiers pardonnées par le public francophone (ah Paris…). En revanche les notes de bas de page sont trop nombreuses, donnant un côté intrusif encore renforcé par une narration omnisciente. Partie d'une bonne intention, l'initiative devient contre-productive. L'ultime rebondissement est théâtral mais bien trop simpliste pour paraître crédible.

Narration omnisciente, remplacement de Watson, Grand Hiatus : comme vous l'aurez peut-être compris Watson n'est pas acteur de l'intrigue. Sherlock se retrouve livré à lui-même à une période où il est censé être mort. Malgré ce handicap, Nicholas Meyer orchestre le récit de Sherlock Holmes dans le cadre d'une restitution à son ami. le résultat est assez déconcertant : ni vraiment un récit, ni vraiment un compte-rendu écrit.

Sans être exceptionnel, voici donc un bon pastiche écrit par un maître du genre qui a eu la très bonne idée d'envoyer le grand détective à Paris ! le résultat est plaisant et permet de découvrir Sherlock qui tente de se détendre et de débuter une nouvelle vie. le résultat vaut le coup d'être lu.
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Mais que diable à donc pu faire Sherlock Holmes durant les trois années que durèrent le Grand Hiatus ? Si vous voulez la réponse qu'il donna à Watson, je vous invite à aller lire la nouvelle "The Empty House" (la maison vide) dans le canon holmésien (recueil intitulé "Résurrection de Sherlock Holmes").

Pour ceux qui seraient sceptiques (comme la fosse, mais ça s'écrit pas pareil), je les invite à lire ce petit roman de Nicholas Meyer.

An de grâce 1891. Toute l'Angleterre le croit mort et enterré. Toute ? Oui, toute !

Mais Sherlock Holmes n'est pas tombé dans les chutes de Reichenbach et, en fin mélomane qu'il est, il se retrouve à Paris, donnant des cours de musique sous un nom d'emprunt jusqu'à ce qu'il apprenne que le prestigieux orchestre de l'Opéra recrute un violoniste.

Le voilà engagé... Un travail pépère ? Que nenni ! Déjà que l'Opéra Garnier va engager une certaine soprano de notre connaissance et qui va donner quelques bouffées de chaleur au détective.

Toute l'Angleterre le croyait mort, et bien maintenant, on peut dire qu'une femme, LA femme, sait que non (elle résiste encore et toujours à son charme... mais pour combien de temps ?) : Irène Adler is back !

Patatras, si Holmes croyait se la couler douce tout en admirant la belle Irène, c'est rappé parce que le Palais Garnier est le théâtre d'évènements étranges.

Il y a un fendu pantôme ! Pardon, je parlais d'un fantôme et il n'est pas pendu. Par contre, faudra revoir la police d'assurance de l'opéra... Tout ces accidents qui y surviennent, ça fait mauvais genre.

Tiens, Jeanne d'Arc est revenue ? Oui, certains entendent des voix résonner dans le labyrinthique édifice...

Un vrai délice, ce pastiche ! Sherlock Holmes, Irène Adler... What'else ? Heu, des détails cocasses et coquins ? Ok, je sors.

Notre détective préféré qui est chargé de protéger la belle soprano, une chasse à l'homme à travers le Paris nocturne et souterrain, une course contre la montre sans produits dopants... et le fantôme de l'opéra.

Un excellent moment de lecture, un Holmes plus humain, avec un coeur qui fait "boum, boum", de l'aventure avec un grand A, jubilatoire. Surtout la dernière phrase... hé, hé, hé, y'en a deux qui n'ont pas dû s'emmerder.

Bon, je ne connais rien au fantôme de l'opéra, donc, je ne puis me prononcer sur la justesse ou non de ce mythe (pour les mythes, je conseille la lavande, ça sent meilleur que la naphtaline), mais que ce soit au niveau de l'écriture, de l'histoire, rien à dire.

Du rythme et c'est trépidant dans la course-poursuite.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Après avoir lu et apprécié La solution à 7%, j'ai eu envie de découvrir un autre pastiche de Nicholas Meyer.
Mon choix s'est porté sur Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra car j'avais très envie de voir mon cher détective évoluer au sein du Paris de la Belle Époque.

Dire que j'ai été déçue par ce court roman est un euphémisme ! Dès le départ, Nicholas Meyer nous ressort un texte perdu de Watson retrouvé on ne sait comment mais qui est, bien évidemment, authentique. Personnellement, je suis lasse de ces histoires de malles rouillées paumées dans un grenier qui recèlent des trésors littéraires. Et même si, cette fois, ce n'est pas une malle, le principe est le même.

Le récit démarre mollement (ralenti par d'innombrables notes de bas de page), on passe un temps fou en compagnie de Holmes et de ses abeilles avant de partir enfin pour Paris. Et là, je tique car j'ai bien du mal à reconnaître mon détective. Qu'est-ce que ce c'est que cette histoire : Holmes donnant des cours de violon à des enfants ?! Holmes, enfants : ça ne colle pas.

Ensuite le cher petit passe une audition pour devenir violoniste (là encore il y a de quoi se marrer) et le pauvre chou tremble comme une feuille. À ce moment-là j'ai dû me rendre à l'évidence : je n'allais pas lire une enquête de Sherlock Holmes mais une enquête d'un personnage qu'on a appelé Sherlock Holmes pour mieux vendre le bouquin.

La suite m'a donné raison : Holmes ne déduit rien, il se laisse manipuler comme une marionnette par le Fantôme, il commet des erreurs que même Watson n'aurait pas commises et se laisse aller à des penchants romantiques ridicules.

Le fameux Fantôme ne vaut pas mieux : pas effrayant, pas touchant, simplement transparent (en même temps, pour un fantôme, ça peut se comprendre).
Les autres personnages sont des caricatures et évoluent dans un récit incohérent et parfois grotesque (la scène du ventriloque, la traversée du lac en canasson, la violation de sépulture et la fin du Fantôme).

Quant à l'enquête elle-même, elle est bien fade. On reste sur sa faim tant il y a de questions qui restent sans réponse. L'auteur s'en est rendu compte puisqu'il en fait la remarque à travers Watson. C'est un comble !

Nicholas Meyer a écrit d'autres textes mettant en scène Sherlock Holmes mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'y frotter. Je pense que je vais plutôt relire le Chien des Baskerville.



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Prétendument écrabouillé comme une crèpe dans une chute en Suisse, Sherlock Holmes prend des vacances prolongées à Paris, jouant les touristes pour la toute première fois....et voici que, mi curiosité, mi refus de vivre de l'argent de Mycroft, il se trouve embauché comme violoniste à l'opéra, alors même qu'un fantôme y loue une loge, y dépend des suicidés, vrais ou faux, et fait chanter la direction...

Second pastiche de Holmes commis par cet auteur, Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra, on l'aura compris, joue à la fois de l'oeuvre de Gaston Leroux et de l'oeuvre de Conan Doyle. Si l'intrigue et les prouesses de détective de Holmes ne sont pas les meilleures jamais écrites par un successeur de Doyle, l'ensemble reste amusant, malgré plusieurs invraisemblances. A réserver peut être à un lecteur désireux de découvrir tous les suiveurs de Conan Doyle?
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Ce livre est le quatrième volume d'une série mettant en scène Sherlock Holmes. C'est un des pastiches du genre les mieux réussit.

Une série mettant en scène le grand enquêteur Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson…. Je ne pouvais me priver de les lire !


Ces pastiches sont de véritables bijoux de par le récit, les enquêtes, l'humour et … la distance que prend l'auteur avec les nombreux autres récits du même style. Sans le moindre problème, je peux vous certifier que lire ces pastiches, c'est être sûr de passer de superbes moments de lecture. Ajouté le cadre pseudo réaliste dans lequel nos héros évoluent et vous avez de quoi halluciné et rêvé ! (

Les livres se présentent toujours sous la forme de manuscrits écrits par Watson et découvert très longtemps après (le premier en vidant un grenier, le second d'un héritier de la logeuse de Sherlock et le dernier découvert dans un inventaire de bibliothèque).

Sherlock Holmes et le fantôme de l'Opéra reprend l'histoire du roman de Gaston Leroux, mais … à la sauce Sherlock. Rebondissements garantis !

Une série plaisante à lire avec une dynamique d'action qui garde le lecteur attentif et près à passer au chapitre suivant sans la moindre hésitation.

Le seul bémol... les livres sont vraiment trop courts
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Carmen avait été écrit par Georges Bizet pour l'Opéra-Comique en 1875. La première obtint un succès de scandale et ne précéda la mort de son malheureux auteur que de quelques mois, à l'âge de trente-cinq ans. Peu de temps après ce chef d'oeuvre triomphait à Vienne puis dans le monde entier. Paris tourna le dos à Carmen dix ans durant, comme s'il suffisait d'ignorer une merveille pour l'empêcher d'exister.
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J'appris ainsi que Paris tient son nom d'une ancienne peuplade celte, les Parisii, qui se fixa dans cette région marécageuse avant d'être vaincue par les légions de Jules César. Les Romains baptisèrent cette place Lutèce et, comme Londres, Paris entre dans la vie civilisée en tant que camp militaire.
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(..) cela, je le compris soudain, me donnait une occasion inespérée de réaliser ce que bien peu de gens peuvent tenter : repartir de zéro.
Quelle délicieuse perspective, et d'autant plus que je n'avais rien fait pour cela ! J'avais été jeté arbitrairement dans une situation unique, et lorsque je me mis à rêver à toutes les opportunités qui en découlaient, j'en eus littéralement le vertige, bouleversé par une joie presque enfantine au spectacle des voies nouvelles qui s'ouvraient devant moi.
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Ainsi en va-t-il de la nature humaine; nous négligeons nos plus grands dons et nous nous démenons pour qu'on nous accepte dans des domaines où d'autres sont beaucoup plus qualifiés. Les clowns veulent jouer Hamlet, les médecins écrivent des romans, et moi, j'étais un détective bien décidé à devenir violoniste.
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Il faut que je vous avoue, mon cher ami, qu'à ce point de mon enquête - et ce fut la seule et unique fois - je me pris à rêver à l'apaisante consolation de la piqûre. Etendu sur mon lit, il me semblait sentir la morphine parcourir mes veines en silence et me dispenser sa pacifique torpeur.
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Videos de Nicholas Meyer (3) Voir plusAjouter une vidéo
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