Twilight, tome 1 : Fascination

À lire

Fascination... Ce doit surement être l'effet procuré par ses livres à la masse des fans qui a fait son succès... Car sans cet effet, je ne peux comprendre comment la seule qualité littéraire et le seul intérêt de l'histoire auraient pu amener de telles ventes...
Quel ennui dans un bon trois quarts du livre. Je ne pense pas du tout être la cible visée par l'histoire (même s'il est réducteur de dire qu'elle s'adresse à des adolescentes en pleine découverte de leur sensualité... ce que je ne suis pas, désolé pour les pervers !) mais même sans cela, je me questionne sur l'intérêt de suivre les atermoiements des deux principaux protagonistes, leurs questionnements qui se répètent sans cesse pendant plus de la moitié du livre.

Comment m'expliquer alors que ce livre soit un tel best-seller ? Tentons d'examiner honnêtement l'objet livresque. Accordons-lui à des moments précis une certaine justesse dans la peinture de l'adolescence désabusée qui a dû combler le narcissisme de certaines lectrices (et lecteurs, allez ne soyons pas sexistes) par l'effet miroir tendu. Reconnaissons également que les 150 dernières pages (moins les 20 toutes dernières) , sans sauver l'ensemble, sont bien plus agréables à lire que tout le reste, quand l'action commence enfin à ne pas se résumer à des sprints aériens. Essayons enfin de voir dans cet opus un Roméo et Juliette caniné qui tire sans doute sa réussite de cette resucée (trop lol) d'un classique que ceux qui l'ont dévoré ne connaissent plus et peuvent donc imaginer comme d'une originalité folle.

Dans mon exploration régulière des grands succès de librairie, celui-ci restera néanmoins comme une épreuve, que j'ai mené jusqu'au bout avec courage. Ne m'attendez pas à replonger de si tôt dans le tome 2, il me faudra d'abord oublier celui-ci !

Ca fait longtemps que j'ai lu ce livre, mais je fais une petite critique: L'écriture était très fluide et c'est un bouquin qui se lit assez facilement. L"histoire est intéressante mais reste banal. L'héroïne du roman, Bella a une piètre opinion d'elle-même et met Edward sur un piédestal. On sent que Bella est une ado assez solitaire et qui juge un peu facilement ses camarades de classe qui veulent juste apprendre à la connaître. Bella a besoin de se sentir spéciale d'ou son histoire d'amour avec Edward mais en-dehors de ça... pas grand chose. le méchant est un psychopathe, et Bella devient la demoiselle en détresse.
Voilà, c'est tout ce qui me vient à l'esprit.

Pas génial, d'accord, mais loin d'être détestable non plus.
Déjà, l'écriture de l'auteure m'a semblé agréable à lire. Il y a assez peu de temps mort (même si l'action ne règne pas non plus), le contexte géographique m'a charmé (ces grandes forêts et cette pluie perpétuelle rajoutent à l'ambiance mystérieuse), et Bella bien que maladroite et amoureuse transie, est une adolescente somme toute assez classique, solitaire et discrète.
Après bien sûr, la romance m'a agacée. Néanmoins, je pense laisser une chance au tome deux.

Le problème avec cette série, ce n'est pas qu'elle soit catastrophiquement mauvaise. Il existe certes de très nombreuses séries de qualité infiniment supérieure. Mais il en existe aussi d'un niveau aussi riddiculeusement bas, voir bien pire.

Non le problème à mon sens c'est cet engouement sans commune mesure avec sa qualité (médiocre) qu'elle provoque.

Pourquoi une histoire aussi mièvre peut elle avoir un tel attrait?
Parce que bon de gentils vampire quasi-végétariens qui brillent comme des ampoules mille watt au soleil...

Ce qui est triste aussi c'est que à part tomber bêtement amoureuse... Bella n'a pas vraiment de rôle actif. Sinon se faire secourir par son beau prince ténébreux.
Niveau promotion de la cervelle des jeunes filles, on repassera.

Donc ce qui me fait vilipender cette oeuvre plus qu'une autre c'est que tout le monde en parle. Si la série était restée dans l'anonymat, je passerais moins de temps à lui cracher dessus. Mais le fait que tout le monde en parle pendant que de vrai pépite se noie lentement dans les boues de l'oublie... cela me chagrine profondément.
Donc je gueule.


Bon en résumé si le ton de mon message n'a pas suffit je résume mon avis de cette oeuvre par ses mots: circulez y'a rien à voir.

Cela faisait un petit moment que je désirais me faire une opinion sur ce livre loin des films et du tapage médiatique dont il a fait l'objet. Après tout … pourquoi pas … !

Par où commencer ?

C'est l'histoire d'une jeune fille banale – on se demande tout ce que ce petit monde lui trouve – qui arrive dans une ville où elle va faire la rencontre d'un vampire (sans être surprise le moins du monde d'ailleurs … passons). En gros, la première moitié du livre va être le récit de cette rencontre. Bella et Edouard vont se regarder dans les yeux pendant près de 250 pages sur les 500 qui garnissent le livre …

Au delà du fait de ne pas apprécier du tout le prénom de la protagoniste que je trouve médiocre et convenu, au delà du fait aussi que le visage fade de Kristen Stewart m'a collé à l'esprit tout au long de la lecture, je n'ai pas été subjuguée par la romance que nous propose Stephenie Meyer. Pourtant, je ne suis pas complètement allergique aux histoires d'amour, surtout quand elles sont impossibles ! Là, c'est long et franchement platonique … Bella et Edouard se voient, puis se revoient le jour d'après, puis de nouveau le lendemain sans qu'il ne se passe quoique ce soit pendant des pages et des pages …

Cet ouvrage s'adressant aux adolescent(e)s, je suis bien consciente de n'être absolument pas la cible visée par un tel ouvrage. Certains romans jeunesse m'ont cependant parfois bien plus transportée que cette histoire languissante. La vie à reculons de Gudule évoque aussi une histoire d'amour – particulièrement délicate ! – mais avec une profondeur à vous faire rester longtemps les yeux dans le vague une fois la dernière page tournée !

Aussi, ce que je reprocherais également à cet ouvrage c'est son absence totale d'intrigue sur les deux tiers du livre. Il n'y a ni rebondissement, ni doute, ni interrogation quant à l'action, ça bouge enfin aux alentours de trois-centième page qui fait que j'ai raccroché à l'histoire in-extremis alors que je commençais à sérieusement survoler le texte …

C'est donc le principal reproche que je ferais à Fascination (je n'ai pour l'instant pas l'intention de lire les autres tomes), il s'agit pour moi d'une histoire qui manque cruellement d'élévation, de réflexion … de profondeur. Tout semble beaucoup trop évident et facile, on frôle parfois l'incohérence (rencontrer les parents de l'être aimé après deux jours de flirt au lycée, tellement américain … !)

Néanmoins, relevons cependant un point positif, j'ai été agréablement surprise par le vocabulaire employé parfois : marmoréen (Ah ! les muscles d'Edouard !), erratique, créosote, tangible, hiératique (Ah ! cet Edouard, décidément !), charre, vénusté (Quel Apollon ! Ça en est indécent !), Adonis, léonin (Ciel ! n'en jetez plus !) Ce lexique quelque peu résistant donne parfois un peu de relief au style convenu et quelconque. Un peu.

Vous l'aurez compris, on est très loin du coup de coeur. Il s'agit d'un ouvrage à proposer à de jeunes adolescentes en froid avec la lecture qui pourront trouver là de quoi s'émerveiller en s'identifiant à Bella, si ça permet à quelques uns de pouvoir ouvrir un livre alors c'est déjà pas si mal …
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..

Aujourd'hui, je vais donc vous parler de Fascination, le premier tome de Twilight, écrit par Stephenie Meyer et que je n'avais encore jamais lu. J'ai voulu lui accorder une chance…

Et je me dis que j'aurais dû laisser ma curiosité de côté et passer mon chemin. Autant être honnête, ce fut un calvaire de lire cet ouvrage du début à la fin. Je dois tout de même reconnaître que durant quelques pages, Edward a failli me charmer. En tout cas, je l'aimais bien jusqu'à ce que son côté indécis prenne le dessus. Okay, je peux comprendre que cette histoire d'amour est impossible, qu'il ne devrait pas aimer Bella, mais a-t-il besoin de le répéter sans cesse ? En plus il a l'air d'être un beau bipolaire à passer de la joie d'être avec elle à la contrariété d'aimer quelqu'un qu'il peut briser d'un claquement de doigts…

Oui, c'est dur Edward en même temps l'amour est aveugle. Tu ne pouvais pas savoir que tu allais tomber amoureux d'une empotée, qui ne cesse de se faire mal… et que tu épies la nuit car tu ne peux pas dormir et que tu n'as rien d'autres à faire. Mieux encore, tu passes ton temps à écouter les conversations qu'elle a avec d'autres personnes… Personnellement, si j'étais Bella, je fuirai très loin et j'appellerai Buffy afin qu'elle me débarrasse de ce vampire un brin psychopathe sur les bords. Quant à Bella… euh… c'est une adolescente, qui n'est pas aussi mûre qu'on pourrait le croire, totalement inconsciente et fortement injuste avec son père. Après c'est une ado qui est horripilante, à qui j'ai eu envie de donner des claques, mais que l'amour a rendu malheureusement aveugle. A moins que ce ne soit le syndrome de Stockholm…

Alors j'aurais pu les supporter s'il y avait eu de l'action… sauf qu'il se passe rien. Si j'avais adhéré au couple, s'il avait été charismatique, je suis sûre que j'aurais pu aimer leurs échanges sauf que comme je les supporte pas, j'ai trouvé ça long, mais long… Au final, j'ai été fascinée par l'ennui et la torture que j'étais en train de m'imposer. J'aurais pu abandonner, mais je voulais aller jusqu'au bout. Après tout l'étincelle pouvait surgir au dernier moment ? Sauf que non. J'ai eu un moment d'espoir quand l'action s'est emballée, mais ça n'a pas duré. En plus, j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal avec le style du livre. Je l'ai trouvé pauvre, répétitif… ce qui ne m'a clairement pas aidée à accrocher…


Bref, Fascination n'est clairement pas pour moi. Je crois que Twilight non plus et je doute de poursuivre la saga, surtout que cela ne m'amuse pas plus que ça de râler dessus. Je m'arrêterai donc là sans prendre le temps de le recommander.
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..

Ce premier roman était intéressant car c'était la première fois que je lisais de la littérature sur des ... vampires et puis la lassitude s'est vite installée à force de trop de pathos et d'attitudes ou de préoccupations adolescentes dont je ne me sens pas du tout proche au contraire des romans d'ados de type Harry Potter... l'héroïne est peu attachante de par un côté froid et retranché. le roman n'échappe pas aux clichés de ce genre littéraire. Malgré tout l'intrigue nous tient en haleine. Les prochains tomes seront une catastrophe.

Bon, je ne suis pas franchement le coeur de cible. Un peu trop vieux, un peu trop de testostérone. Plus loup-garou que midinette amoureuse d'un vampire, voyez le genre. Pourtant, je ne me joindrai pas à la meute pour hurler au navet. D'accord, c'est cousu de clichés, l'absence quasi totale d'ellipses temporelles donne un tempo pachydermique à l'affaire, les personnages sont des caricatures.
Bon, ok.
Sinon, je trouve que ça renouvelle le mythe du vampire d'une façon intéressante. Depuis le temps, il appartient à tout le monde ce vieux fond d'imaginaire, chacun peut bien en ajouter à sa tambouille comme d'autres utilisent des bouillons cubes. On y retrouve un érotisme constant qui ne veut pas dire son nom (comme chez Bram stoker), même si parfois le trait est assez appuyé pour que même une gamine de douze ans le perçoive. Souvent, c'est si cucul que ça en devient drôle et l'usage du passé simple comme du subjonctif imparfait laisse pantois. Si on y ajoute le vocabulaire précieux qui émaille tout le récit (et parfois utilisé de manière un peu approximative), on se rend compte de deux choses : un, les gens qui fustigent le bouquin pour son indigence stylistique ne l'ont pas vraiment lu ; deux, il ne suffit pas (était-il vraiment besoin de le préciser) d'aligner les préciosités et les maniérismes grammaticaux pour bien écrire. Car, on peut le dire, sans atteindre le pire, ce n'est pas très bien tourné.
Malgré tout, j'ai tout lu ! Sans presque sauter de passages, ce qui chez moi est plutôt rare. Comme quoi, il y a bien un petit quelque chose qui traîne entre les lignes de cette saga à succès. Pour d'autres, je n'aurais pas hésité à y planter un pieu avant de le faire cramer aux premiers rayons du soleil, et ce, dès la cinquantième page atteinte ! de là à dire que je lirai le deuxième tome...

Excédée par le battage médiatique occasionné par la saga, j'avais déjà certains a priori (si tout le monde aime, c'est encore de la pseudo-littérature pour abreuver les foules et faire croire aux gens qu'ils aiment lire). Et comme j'étais loin d'être convaincue par les quelques images que j'avais vues du premier film, j'ai finalement décidé d'ouvrir le premier tome (en anglais) pour me faire ma propre idée. du côté de l'histoire, ce n'est que mièvrerie d'adolescente contemplative mêlée à du puritanisme risible qu'on avait plus vu depuis la série Dawson. de plus, c'est ennuyeux et répétitif à mourir "Edward est beau, Edward ressemble à Adonis, sa peau si pâle blablabla"... le vocabulaire est récurant et lasse très vite le lecteur, quant à l'histoire, elle est insipide et grotesque. de la vaste blague! Stephenie Meyer a détruit le mythe du vampire commencé par Bram Stocker et perpétré par Anne Rice pour le rendre niais, ridicule et tellement banal.