Maureen kearney : un nom aussi méconnu que le scandale politico – nucléaire auquel il est pourtant lié a été médiatisé.
Ce scandale, c'est celui qui frappa en 2012 l'ancien fleuron de l'industrie nucléaire français Areva au coeur d'un enjeu entre EDF et la Chine menaçant des milliers d'emplois au sein du groupe.
Lorsqu'elle découvre au protocole d'accord secret conclu entre EDF et son homologue chinois et, Maureen
Kearney, alors plus haute représentante des 75 00 salariés du groupe qui côtoie les plus grands noms politiques de l'époque, ne le sait pas encore mais elle vient de mettre le doigt sur une bombe à retardement, dont elle paiera le prix fort, jusque dans son intimité.
Un matin, alors qu'elle se trouve chez elle, Maureen est agressée par un homme, qui gravera notamment sur son ventre et au couteau la lettre « A ».
C'est qu'il ne fait pas bon être une syndicaliste convaincue et convaincante, au milieu de ce monde si virils des grands patrons du nucléaire. Maureen dérange.
De victime que l'on a voulu terroriser et faire taire, Maureen passera à coupable qui a tout inventé de cette sordide agression pour se mettre avant, afin de préserver les siens de la tourmente médiatique.
C'est qu'il ne fait pas bon être une syndicaliste convaincue et convaincante, au milieu de ce monde viril des grands patrons du nucléaire.
Sous la pression, elle sera prête à avouer, avant de se raviser et décider de se battre pour que soit reconnu son statut de victime. Un long combat judiciaire mais qui ne permettra pas de mettre un nom sur cet agresseur, jamais identifié mais dont Maurenn « pourrait reconnaitre le parfum entre mille »
Ecrit comme un roman policier, extrêmement bien documenté, ce roman est l'histoire vraie et étrangement si peu médiatisée, de l'agression de cette syndicaliste d'une des plus grande entreprise française.
L'histoire d'une femme résiliente que je ne connaissais pas non plus, brillamment interprétée à l'écran par
Isabelle Huppert.