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Les Nains tome 2 sur 2

Yannick Van Belleghem (Traducteur)
EAN : 9782811200305
414 pages
Milady (02/10/2008)
3.84/5   80 notes
Résumé :
L'armée des Orcs, menée par les Albes impitoyables, avance à la rencontre de l'alliance des Humains. Seuls les Nains pourraient les sauver. Mais ceux-ci sont divisés par la succession au trône... et bien malgré lui, Tungdil fait partie des prétendants. Pour empêcher la guerre contre les Elfes dont rêve son rival, le jeune Nain doit réussir une épreuve sans pareil : forger la Lame de Feu, l'arme mythique qui pourrait défaire le mage Nôd'onn et l'empêcher de livrer le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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"Lame de feu" est la seconde partie de la duologie des nains, nous allons retrouver Tungdil et sa "compagnie" là où nous l'avions quitté à la fin de l'opus précédent.
Décidément, rarement une histoire estampillée "fantasy" n'aura (pour ce qui me concerne) autant ressemblé au "Seigneur des anneaux", tout y est ou presque, remplacez juste le maître anneau par la lame de feu et l'effet est garanti !
Cela-dit ça ne veut pas dire que l'on va s'embêter à suivre un "remake", bien au contraire, car il s'en passe des choses, que de rebondissements et d'aventures, que de rencontres ! C'est héroïque et rocambolesque en même temps.
Ce qui m'a rendu cette lecture agréable est le fait que Markus Heitz a sa propre note, sérieux mais pas trop, on tremble un peu pour nos héros bien sûr, mais finalement pas tant que ça, non, le petit plus à mon sens tient dans la bonne qualité du scénario et dans le talent de l'auteur à nous rendre tous ses personnages attachants ou carrément répugnants.
J'ai aimé mais comment l'expliquer... On connait d'avance l'épilogue, on sait qu'on ne sera pas surpris mais on l'attend avec impatience, tout comme on devine la plupart des rebondissements à l'avance. En fait c'est là où c'est fort, il n'y a aucune surprise mais c'est bien quand même.
J'ajouterai que l'équipe va s'étoffer en cours de route (comme souvent), et sera composée d'éléments aussi inattendus que disparates ce qui va contribuer à nous rendre cette histoire franchement sympathique.
La série continue avec encore au moins trois "duologies", cela-dit je précise que nous avons là une histoire complète et son épilogue.
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Tungdil a fait preuve d'une grande ruse, deux expéditions, simultanées mais concurrentes, vont partir dans un quête folle afin de forger la Lame de Feu, seul artefact capable de débarrasser le pays du mal. Mais c'est sans compter sur les peaux vertes, les Albes, les tueurs de nains de la 3e tribu, et les soucis de traduction des prophéties…

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Piouf ! Quel tome ! On ne s'ennuie pas une seule seconde, les événements s'enchaînent à un rythme fou et je crois pouvoir dire que cela faisait longtemps que je n'avais pas veillé aussi tard sans parvenir à lâcher le bouquin (normalement, je pique du nez au bout de 20 minutes ^^).

Suite et fin de l'épopée rocambolesque de Tungdil Mains d'Or, nain du Pays Sûr, prétendant au trône de Grand Roi des peuples Nains, et chef d'un groupe d'artisans nains chargés de forger la Lame de Feu et de tuer Nôd'onn, le mage dément.

En un mot je dirais « épique ». Mais épique grossier (ou easy-épique ?) tout de même, car si c'est plein de rebondissements, c'est surtout cousu de fil blanc et plein de DEM (j'en ai marre d'écrire Deus Ex Machina). Ce qui, soit dit en passant, n'enlève rien au plaisir de lecture mais ôte un peu de crédibilité et de profondeur au récit, dommage.

Dommage également que les nombreux points de background intéressants dès le premier tome ne servent plus à rien dans l'histoire, qui passe ainsi pour un peu expédiée. Aucune incidence de la peste, aucun rebondissement concernant les mages pétrifiés ou les amis humains de Tungdil, je ne parle même pas des elfes qui ne servent à rien alors qu'on en attendait beaucoup. A ce propos j'ai été assez déçu par certaines descriptions d'actions pourtant importantes et dotées d'un potentiel immense (la bataille « finale » et certains combats sont expédiés en 2 phrases creuses). le seul rebondissement auquel je ne m'attendais pas et pour lequel j'ai été agréablement surpris concerne les mystérieux « troisièmes », ces nains honnis (nains du chaos?) qui joueront un rôle important.

Les personnages sont toujours hauts en couleurs, et l'arrivée d'une petite troupe de théâtre renforcera encore ce côté grandiloquent. On s'attache très vite à eux, d'autant que leur nombre s'amenuise au fil des jours… Mention spéciale pour Bavragor et Boïndil qui m'ont foutu des frissons.

Je n'en dis pas plus, lisez-le, ça va vite et ça fait du bien par où ça passe.
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Une suite et fin dans la parfaite continuité du premier tome.

Tungdil se lance dans une quête en groupe et rassemble traditionnellement des personnages quelques peu disparates. Qui feront la base de dialogue très drôles et de situations aussi très cocasses.

L'aventure en elle-même est encore une fois bien classique mais rien de gênant, le traitement est super bien fait, je ne me suis pas ennuyée un instant.

Le tout est emprunt de bon sentiment, soit, mais bon, pour une fois, j'apprecie de ne pas vivre trop dans le cynisme, même si les trahisons et les bassesses ne sont pas absentes.

Je suis vraiment satisfaite de cette découverte, la lecture est facile et entraînante, hyper classique et originale à la fois.
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Quand j'ai commencé à lire la série des Nains j'avais un peu peur de retomber dans une copie du Seigneur des Anneaux ou de Bilbo le Hobbit, mais rien de tout cela, j'ai enchaîné les huit tomes, qui à l'origine n'en sont que quatre, en un rien de temps. Ma critique sera la même pour les 8 Tomes. On retrouve donc tout ce qu'il faut pour faire un bon fantasy, beaucoup de nain, six clans au total, avec chacun leurs particularités bonne ou mauvaise mais toujours de bon guerrier souvent ronchon mais ne refusant jamais une bonne guerre contre les orques. Beaucoup d'orques, des gnomes et en fonction des tomes beaucoup d'autres créatures bonne ou mauvaise. On y trouve également des elfes et des albes ou elfes noirs. Et avec tout ça quelques mage pour amener un peu de magie. Au fil des tomes, les bons peuvent devenir mauvais et inversement, certains personnages attirant meurs pour laisser la place a d'autres tout aussi attirant. Au final Je conseille vraiment cette série sur les nains ou à aucun moment on s'ennuie.
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Autant le premier tome de la saga restait dans une ligne sérieuse et ne se permettait pas une ligne humoristique, autant dans le deuxième tome, l'humour est plus présent à travers un nouveau personnage qui va tenir compagnie à Tungdil dans son épopée : Bavragor, un nain alcoolique et borgne qui est le meilleur tailleur de pierre de son clan. Mais aussi avec les jumeaux Boëndil et Boïndil, l'aventure va être plus légère.

Plus légère ne veut pas dire que Tungdil n'a pas oublié qu'il doit ab-so-lu-ment forger la Lame de Feu pour terrasser Nôd'Onn le Dédoublé avec ses nouveaux amis. Il rencontrera aussi des alliés improbables sur sa route, qui l'aideront tous à leur manière à parvenir à ses fins.

Les batailles sont toujours aussi nombreuses et toujours plaisantes à lire grâce à la fluidité de l'auteur qui ne se lasse pas de nous détailler chaque combat. Ainsi, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer pendant cette lecture. En trois heures, le dernier tome était lu !

Bien que l'ont soit dans de la fantasy pure, l'auteur installe également de la romance. D'abord très discrète, elle s'affirme au fil des pages sans devenir cependant partie intégrante : c'est le petit bonus, la cerise sur le gâteau qui fait plaisir, en somme.

Pour ce premier arc, Markus Heitz s'en est très bien sortit ! Pas une fois j'ai deviné l'issue de ce dernier tome, ni même me suis ennuyée. J'ai hâte de pouvoir lire les autres arcs sur Les nains, qui ont été regroupés en intégrale chez Bragelonne (Les nains, La guerre des nains, La revanche des nains et le destin des nains). Pour moi qui n'est pas familière avec ce petit peuple, c'est une réussite !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Boïndil tenait ses couperets prêts, souhaitant comme toujours les abattre sur un Orc pour passer sa fureur sur lui. Brusquement, son expression changea, et un rictus se dessina sur son visage. Sans poser de question, son frère prit son bec-de-corbin à deux mains.
— Je les sens, chuchota Furibard, excité. Grouïk, grouïk, grouïk !
Il ne fallut pas longtemps non plus à Tungdil pour sentir la graisse rance des armures des Orcs, qui jurait avec l'odeur agréable de mousse, de terre humide et celle, aromatique, des aiguilles des sapins.
— Allons-y, nous devons rejoindre la cité.
— N'importe quoi. Ce que nous devons faire, c'est fendre le crâne de ces bêtes ! le contredit ouvertement Boïndil, submergé par sa folie guerrière. Où êtes-vous, mes petits cochons ? Venez, votre boucher vous attend ! lança-t-il, avant de pousser un long grognement porcin.
Un grognement lui fit écho.
Goïmgar se fit si petit derrière son bouclier qu'il disparut presque.
— Tais-toi, espèce de fou ! fit-il craintif. Ils…Les tintements et les cliquetis d'armure se rapprochèrent. Furibard savourait le moment les yeux fermés.
— Ils viennent juste de franchir l'enclos, dit-il pour traduire aux autres les bruits qu'ils entendaient. Il doit y en avoir… (il tendit l'oreille) vingt ou plus. (Ses mains maniaient les couperets avec impatience.) Ils nous ont repérés. Ils arrivent sur nous.
Brusquement il ouvrit les yeux et lâcha un triple “grouïk” comme pour les appeler. Boëndal adressa un regard à Tungdil comme pour excuser son frère avant de lui emboîter le pas. Peu après, l'acier heurtait l'acier, remplissant la forêt de chocs sonores.
Je n'arrive tout simplement pas à y croire ! Un de ces jours, il perdra toute raison, tant sa forge de vie est brûlante. Tungdil se sentait dépassé par les événements.
— On ne va pas les laisser se battre seuls ? demanda Bavragor d'un air incrédule en brandissant son marteau de guerre.
— Eh bien si, dit Goïmgar, intimidé. Ce sont eux qui ont commencé, qu'ils se débr
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— La mère et la fille ? demanda Furibard en riant.
— Trente-quatre et seize printemps. L’été et le printemps dans le même lit, avec le roi des saisons, dit le comédien, non sans vantardise.
— Plutôt un paysan en rut qui laboure toutes les terres qu’il voit, dit Narmora pour ruiner sa comparaison. Inutile de préciser que la plupart de ces terres lui sont très reconnaissantes pour ses labours, en raison du peu de sillons qu’y creusent leurs propriétaires. À moins qu’elles aient eu pitié d’un si petit soc, poursuivit-elle sur sa lancée. Ses piques détournèrent l’attention de Rodario, qui se tourna vers elle, acceptant la joute oratoire.
— Je suis sûr que tu aurais très volontiers accueilli mon impressionnant araire, très chère Narmora, mais c’est que je choisis mes champs, moi. Je laisse à d’autres le soin de se pencher sur les plaines arides qui ne rapportent que des bleus.
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- La glace et l'eau sont tout aussi perfides, leur expliqua Furibard [...] Elles t'attirent, et dès que tu baisses la garde, elles t'engloutissent pour toujours.
- C'est comme le mariage. Dans un premier temps, les femmes cherchent à te prendre dans leurs rets, mais si tu ne t'en dépêtres pas, c'en est fait de ta vie, dit Rodario, forçant la comparaison. Non un homme comme moi est fait pour...
- ...cocufier les autres hommes, se faire rouer de coups et mourir un beau jour des suites d'une maladie vénérienne douloureuse, enchaîna Narmora avec un sourire.
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Boïndil tenait ses couperets prêts, souhaitant comme toujours les abattre sur un Orc pour passer sa fureur sur lui. Brusquement, son expression changea, et un rictus se dessina sur son visage. Sans poser de question, son frère prit son bec-de-corbin à deux mains.

- Je les sens, chuchota Furibard, excité. Grouïk, grouïk, grouïk !

Il ne fallut pas longtemps non plus à Tungdil pour sentir la graisse rance des armures des Orcs, qui jurait avec l'odeur agréable de mousse, de terre humide et celle, aromatique, des aiguilles des sapins.

- Allons-y, nous devons rejoindre la cité.
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- Un jour, la roche que je travaillais a réclamé son tribut. Alors que j’étais occupé à donner forme à un bloc, ce morceau de granit fin comme une aiguille s’est planté dans mon œil. Mais Vraccas a béni l’autre et m’a offert en compensation une vision dix fois meilleure de ce côté-là. Dix fois meilleure, tu entends ?! (Il lâcha le Nain chétif en éclatant d’un rire sans joie.) Je distingue les plus petites aspérités de la roche, je vois les pores de ta peau, et je perçois la peur dans ton regard, Barbe-brillante.
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