Voilà bien un livre qui surfe sur l'air du temps...
L'attraction que le Japon exerce de plus en plus sur les français, et l'identité forte d'une région : la Bretagne. Vous rajoutez une déception professionnelle, saupoudrez de romance LGBT et vous obtenez un roman ancré dans son époque, et pourtant, ça ne l'a pas fait du tout avec moi, je me suis ennuyée !
Fade, tout y est fade et gentillet ...
Emmanuel, vient de perdre son mari., en plein milieu d'un tour du monde .il fera le petit bout de voyage prévu avec sa niéce de 14 ans, Alizée, au Japon.
Louisa, est architecte d'intérieur à Paris, elle s'est fait doubler et piquer son projet par son assistante, Fleur. Mais son rêve était de retaper une vieille ferme bretonne à côté de chez son grand-père, celle-ci est vendue à un mystérieux parisien.
Déçue, en plein questionnement sur son avenir professionnel, elle décide d'aller voir sa soeur au Japon. Cette dernière est mariée à un japonais et a une fille de 14 ans.
Vous voyez venir leur rencontre , gros comme une maison, et bien retenez aussi le mot " maison" !
La rencontre, les hasards heureux, les coincidences énormes ont eu raison de ma patience.
Face à ce roman , il y a deux attitudes:
- Soit vous rêvez de visiter le Japon, soit vous aimeriez y retourner via un roman et vous serez indulgent pour le reste. La ballade vous comblera.
- Soit , vous êtes plus exigeants...
Vous trouvez qu'étaler des attractions touristiques pages après pages, raconter un voyage, n'est pas vraiment de la littérature. C'est trop facile !
Vous préférez quand il y a une vraie histoire à se mettre sous la dent. Et pas juste une vague histoire de deuil à surmonter, ou un virage professionnel à opérer.
Vous aimez qu'on vous décrive le caractère des personnages un peu moins succintement.
Il y a tout de même de jolis moments, comme les attentions d'une nièce inquiéte de voir son oncle sombrer dans le deuil, qui essaie avec beaucoup d'énergie de lui redonner le moral et l'espoir.
La ballade au Japon est belle, dommage que ce soit un peu fade , un peu dénué d'émotions (pour le lecteur) malgré le parcours escarpé des personnages.
Un peu trop gentillet pour moi ...
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Un homme, ayant perdu son mari, et ayant un mal fou à s'en remettre.
Une femme, dont les perspectives professionnelles se sont envolées en un éclair.
Une nièce, qui veut aider l'homme à retrouver goût à la vie.
Des personnages secondaires pour faire les liens.
Même si l'histoire est agréable à lire, elle est sans surprise.
On sait que ces trois personnages vont se rencontrer lors de leur voyage au Japon.
On sait que l'homme va parvenir à retrouver un certain équilibre.
On sait que la femme va retrouver un travail.
Mon personnage préféré est la nièce qui, bien que très jeune, est remplie de bienveillance, de joie de vivre et de débrouillardise.
Le seul suspense réside dans le lien entre ce voyage au pays des mochis dont j'ignore totalement le goût et le pays du gâteau breton (vrai bombe calorique).
Bien évidemment, tout finira bien, n'est-ce pas le plus important ?
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Depuis des années, Louisa a un objectif en tête : rénover la vieille ferme abandonnée dans le village breton de son enfance. Cependant, lorsque le bâtiment est vendu avant qu'elle ne parvienne à réunir la somme pour son acquisition, son rêve s'écroule.
Pour Emmanuel et son mari, le Japon aurait dû être une étape dans leur tour du monde. Après des années d'une routine qui les a peu à peu éloignés de leurs projets les plus fous, ils avaient décidé de tout quitter. C'est pourtant au fond de son canapé qu'il broie désormais du noir.
Prêts à embarquer pour le Japon ?
C'est alors que leur vie s'écroule que Louisa et Emmanuel prennent tous les 2, sans le savoir, la même direction, l'une en congés forcés se rend chez sa soeur Camilla, qu'elle n'a plus vu depuis trop longtemps et l'autre y accompagne sa nièce, contraint et forcé, durant les vacances scolaires.
Dans ce roman choral, on va assister à la reconstruction de chacun de ces deux êtres ébranlés par la vie. Chacun, aidés de leurs nièces respectives et de personnes clés qui vont croiser leur destin, vont retrouver foi en l'existence.
Ce n'est pas une romance classique car non, Louisa ne va pas finir dans les bras de Manu, mais c'est une histoire de rencontres inattendues, où la famille et les amis vont tenir une place essentielle. C'est aussi le récit d'ambitions auxquelles il ne faut jamais cesser de croire, de destin, de karma, de folie
J'ai aimé voyager auprès de Manu et Alizée, sa nièce, et de Louisa, sa soeur Camilla et sa nièce Akiko. J'ai aimé la sagesse de Camilla, Tsubaki et de Himeko. J'ai aimé l'humour de Thibaut, le frère de Manu et sa distante bienveillance.
Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment de lecture. Et cette couverture, n'est-elle pas magnifique ? Je suis littéralement sous son charme 😍. Pour finir, juste pour info, ce roman a été Lauréat du concours Fyctia "Effet Papillon".
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Ce livre m'attirait de par son titre et le thème du Japon
Je n'ai pas été déçue par cette sympathique lecture
Tout d'abord, j'adore voyager par procuration à travers un livre, et là c'est direction Japon, attachez vos ceintures ! Cela m'a dépaysée, car je ne suis jamais sortie d'europe. On rencontre des personnages japonais bien sûr, à travers le récit, on visite des temples, par exemple ; les personnages participent à des ateliers créatifs. de plus, il y a de nombreuses notes* au fil du roman, qui nous permettent d'en apprendre un peu plus sur ce beau pays. On visite également la Bretagne, et ce n'est pas pour me déplaire, c'est une région que j'aime bien
On rencontre cette adorable peluche, appelée Mochi, et des images de Mochi sont insérées ici et là dans le roman, avec un petit texte. Par contre, c'est écrit tellement petit que j'ai parfois dû prendre ma loupe....
J'adore le titre, il me donne l'eau à la bouche ! En plus, on voit vraiment des mochis et des kouign amann dans l'histoire. D'ailleurs il est souvent question de nourriture, ce que j'aime voir dans les livres.
J'aime beaucoup les deux personnages principaux, Louisa et Emmanuel. Leur histoire est touchante. J'aime la petite touche de romance à un moment dans le livre.
La fin est sympa, et j'étais contente de la résolution pour chacun des personnages.
Pour le négatif, j'ai été agacée par la répétition de certaines expressions à tout bout de champ. de plus, de nombreuses fois Alizée parle fort et les touristes se retournent sur elle. Bon, merci j'ai bien compris
J'ai trouvé que cela manquait parfois de réalisme, : par exemple, Alizée décide de tout lors de ce voyage, les menus, les restos, les visites....Emmanuel ne prend aucune décision, et pourtant c'est lui l'adulte
Par ailleurs, il y a des coïncidences assez incroyables dans ce roman. Maintenant, justement c'est un roman, donc je peux comprendre que ce ne soit pas toujours réaliste
Enfin pour moi, il y a un aspect qui n'a pas été réglé véritablement dans le récit. Lors d'une conversation entre Emmanuel et son frère, celui ci évoque le fait qu'il a l'impression de ne pas avoir sa place de père, d'après ce que j'ai compris Alizée voyait emmanuel plus comme un père que thibaut. On n'en parle plus ensuite de cela
Enfin, bref, c'était une très bonne lecture pour moi, ca se lit vite, il y a de bons sentiments, et une fin qui finit bien !
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Quand on m'a parlé d'une crêpe, je m'attendais à ce que ce soit un peu différent ce celles que je connais en France. Pas à ça ! La base ressemble bien à une crêpe, sauf que dedans, au lieu d'ajouter du sucre ou de la confiture, ils mettent des fruits, de la chantilly - beaucoup - et de la glace. Sans parler du coulis de chocolat ou de caramel pour le nappage, et je ne sais combien d'autres toppings. Ensuite, c'est roulé, on te donne une cuillère, et débrouille-toi avec ça pour ne pas t'en mettre partout.
- Tu sais, porter un tatouage au Japon, c'est compliqué. C'est souvent mal perçu. Si on ne t'associe plus immédiatement à un Yakuza, tu renvoies tout de même l'image de quelqu'un qui se rebelle contre la société.
- Akiko, attends moi !
J'essaie de ne pas crier, sauf que ma nièce est trop rapide pour moi. Les gens se retournent pour m'observer. Oui, je sais : on ne hurle pas dans la rue.
Il y a des rêves qu'on réalise, d'autres non. Il suffit d'en trouver un autre pour avancer.
De haute lutte, j'obtiens une pause le temps de déjeuner. Je commence un peu à saturer de la nourriture japonaise. Riz, riz, riz...nouilles.