Le cercle

Un bon polar, bien mené mais je ne sais pas, je ne suis pas fâché de l'avoir terminé...

Après glacé, me voilà replongé dans les aventures de Servaz. C'est tout aussi bon que le 1er tome. Même si je regrette que les histoires triangulaires entre Vincent, son épouse, son (ses ?) amant(s) et Servaz ne soient pas développées du tout.
Samira prend un rôle plus important et tant mieux. Vincent Espérandieu s'efface un peu et Irène Ziegler beaucoup ça c'est dommage. le duo Servaz-Ziegler mériterait d'être développé pourquoi pas autant que celui de Sharko-Hennebelle chez Thilliez.
Je l'avais remarqué précédemment avec les autres bouquins de cet auteur, Minier a toujours la (très) fâcheuse habitude de commencer de nombreux chapitres par "elle" ou "il" et pendant 1 ou 2 pages on se demande de qui il parle.
Contrairement à ce qu'on trouve beaucoup, Minier a du vocabulaire, il sait écrire et mener sa barque.
C'est plus un polar qu'un thriller.

Une petite déception avec ce second thriller de Bernard Minier...
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Bernard Minier maîtrise sans conteste l'art du suspense en multipliant les pistes, en jouant sur les liens affectifs de l'enquêteur principal et en maintenant toujours l'épée de Damoclès que représente l'évasion récente de ce tueur psychopathe ( Hirtmann) auquel Martin Servaz a été confronté dans une précédente enquête.
Tout est réuni pour tenir le lecteur en haleine dès cette scène du meurtre d'une jeune professeur de khâgne de Marsac, assez spectaculaire. Martin Servaz est appelé par Marianne, son amour de jeunesse, car son fils Hugo est accusé de ce meurtre.
Je n'ai pas lu le premier roman de l'auteur, Glacé, et il me manque sûrement des données pour apprécier pleinement les enquêteurs. Martin, de manière assez classique, est un policier très investi, mû par un désir de vengeance lié à son passé familial lourd. Il n'est pas très chanceux dans ses relations féminines mais a une tendresse particulière pour sa fille Margot qui est aussi son talon d'Achille.
Par contre, je trouve ses adjoints Vincent et Samira assez neutres et l'auteur donne d'ailleurs tout le dynamisme à cette gendarme homosexuelle, Irène Ziegler qui se retrouve un peu étrangement en scène sur cette nouvelle affaire.
L'auteur multiplie les ramifications dans le récit pour densifier le mystère et le suspense et je reconnais que c'est diablement efficace mais il me semble aussi que c'est parfois un peu trop poussé. Des récits intercalés de la séquestration d'une jeune femme, qui ajoutent une dimension stressante et mystérieuse se révèlent ultérieurement en décalage temporel.
Par contre, j'aime cette façon qu'a l'auteur de glisser son avis très rapide sur des points de société. L'action se passe pendant la coupe du monde de football ce qui nous vaut une analyse assez critique des supporters inconditionnels et des petites réflexions sur le comportement de l'équipe de France. Mais l'auteur évoque aussi rapidement l'IRA, la crise économique, la manigances politiques et les grasses indemnités de nos députés.
Sans aucun doute c'est cette ouverture d'esprit de l'auteur et aussi la personnalité de Martin Servaz, policier littéraire et humain qui me pousseront peut-être à relire cet auteur.
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18 mois après glacé.
Les morts s'enchaînent dans la petite ville universitaire de Marsac. Un véritable bond dans le passé pour Servaz. Il va devoir rester juste malgré la situation délicate, et essayer de se libérer de l'image du célèbre serial killer qui lui est passé entre les mains.

Ce tome là ne sera pas mon préféré.

Pourtant, le prologue annonçait direct la couleur et me donnait trop envie!
D'autant que j'ai noté des chapitres bien plus courts que « glacé », alors j'étais plutôt optimiste.

Mais qu'est ce que je l'ai trouvé long… Je n'accrochais pas spécialement à l'histoire, il n'y avait pas de gros twists qui me tenaient en haleine, qui suscitaient ma curiosité.

Par contre, je suis toujours aussi fan du personnage de Servaz et c'est ce qui a clairement sauvé ma lecture (et aussi le fait que je veux retenter ma chance avec le tome 3), sinon je pense que j'aurai abandonné.

Encore une fois, l'histoire n'est pas si mal, mais dans ce tome, j'ai VRAIMENT ressenti le rythme lent et même la fin ne m'a pas tant scotchée que ça.

Bon. Que dire à part que j'ai trouvé beaucoup de longueur de ce tome mais que j'ai été ravi de retrouver les personnages de cette saga ? J'ai beaucoup aimé en découvrir plus sur Margot et sa vie étudiante. Et cette fin me donne vraiment envie de passer au tome 3.
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Et bien le fait est que s'il y doit y avoir un polar décevant de Minier c'est celui-ci.
Sans doute est-ce moi qui me lasse de Servaz de ses soucis et de ses fragilités, de ses acolytes et de Mahler…mais les histoires qui entourent l'intrigue sont bavardes voire pompeuses, le livre aurait pu être beaucoup plus court s'il ne s'agissait pas de l'étoffer et l'intrigue est prévisible et capillotractée…

Si, je n'ai pas eu à me confronter à des corps de femmes hypersexualisés comme dans le premier tome et que j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup moins de longueurs, ça n'a pas non plus été une lecture incroyable.

Déjà parce que le coup du flic qui doit résoudre une enquête à laquelle son premier amour est lié de plus ou moins loin est un peu (beaucoup réchauffé). Sans spoiler qui que ce soit, tout est tellement prévisible de ce côté là qu'on a hâte de tourner les pages pour retrouver le “vif” du sujet.
Les retrouvailles avec d'anciennes personnes qu'il a connues sont toutes malsaines, à croire que Martin Servaz n'a côtoyé que des gens dérangés dans son adolescence !

Et puis, parce que certaines choses sont quand même assez tirées par les cheveux. Comme les deux adolescents qui décident de mener leur propre enquête pour aider un camarade… Quel adolescent aurait vraiment une idée pareille ?

Certains sujets manquent un peu de profondeur aussi mais, ça reste acceptable.
Et sur d'autres, on a l'impression qu'il manque des informations essentielles (là je pense surtout à la vie privée de Servaz).

Ce qui en revanche a plutôt retenu mon attention est le fil rouge sur l'histoire qui a commencé dans le tome 1 et qui reste toujours présente en fond. On y retrouve du coup l'enquêtrice que j'avais appréciée dans glacé mais aussi le fameux psychopathe qui s'est échappé de l'institut. Et là, ça devient très intéressant, surtout qu'on comprend que l'intrigue de ce côté va nous tenir encore un moment.

Ça n'a donc de nouveau pas été un coup de coeur mais, l'expérience étant meilleure, j'ai décidé de continuer sur le tome 3.
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Un peu déçue par ce roman de Bernard minier. J'ai découvert cet auteur par son roman glacé. Je l'avais adoré !
Dans celui-ci nous avons le plaisir de retrouver le commandant servaz et son adjoint, ainsi que le Ziegler. le début du livre est très bien annonçant une très bonne intrigue mais je trouve que l'enquête est trop longue, les descriptions des lieux, du temps (pluie, orage) ou des ressentis des personnages sont longs, n'apportent pas beaucoup à l'enquête. Vers la dernière partie du roman, le rythme s'accélère et redonne un second souffle. Une intrigue qui aurait pu être raccourcie et plus efficace

Polar très prenant, personnages intéressants. Peut-être 50 pages de trop ?
La dernière laisse à penser une suite, ce qui me semble nécessaire pour connaître le sort de Marianne.