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4,13

sur 3939 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est surtout l'écriture acérée, haletante et poétique de ce roman, le style frémissant, toujours au bord du précipice du thriller de Bernard Minier, qui reste rare aujourd'hui dans les polars en librairie.

L'intrigue est banale, elle reprend celle du dernier opus de l'auteur avec les mêmes enquêteurs chevronnés et désabusés. Ils ont toujours un petit air abîmé, cynique. Mais les personnages du roman sont attachants. Martin Servaz, Espérandieu, Ziegler, aucun n'a été épargné par la vie de flics. S'ils paraissent stéréotypés dès le départ, ils deviennent plus attachants au fur et à mesure, grâce à de très bons dialogues et à un background solide, à la manière des personnages de Fred Vargas, dans des situations cocasses ou émouvantes, Bernard Minier s'en sort toujours bien.

L'intrigue se déroule dans un drôle d'endroit: un campus à Marsac. On se doute immédiatement que le lieu n'existe pas car il colle trop aux standards du polar américain. Ah les amerloques! Inimitables ? Tout s'enchaîne rapidement, les scènes d'une femme séquestrée nous plongent dans le voyeurisme malsain: on veut savoir! Les cents premières pages sont difficiles à ingurgiter, vraiment, j'ai cru abandonner, et puis tout d'un coup, tout s'emballe, la fille de Servaz est en danger, un tueur est en liberté, une ancienne flic revient sur le devant, des étudiants complotent, les profs sont suspects... et plus rien n'est blanc comme neige. Après de très nombreuses fausses pistes, tout finit par se relier.

Ce n'est pas époustouflant, mais qu'est-ce que c'est divertissant!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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La lecture de glacé m'avait laissé un peu sur ma faim et j'attendais beaucoup de la lecture de ce second roman de Bernard Minier. le Cercle se place dans la continuité de glacé et j'ai retrouvé avec plaisir Servaz, Ziegler, Margot et les autres. L'enquête sur la mort d'une professeur va mener Servaz sur les traces de son passé le plus sombre, celui qu'il pensait oublié à jamais. Entre rivalités amoureuses, découvertes macabres, suspense haletant, Bernard Minier sait y faire pour tenir son lecteur en haleine jusqu'au dénouement final. Mais pourtant, il me manque quelque chose, un grain de folie, un rythme plus soutenu, pour que l'auteur intègre mon Panthéon des auteurs. Je vais persévérer, N'éteins pas la lumière est déjà prêt, sur ma table de chevet.
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784 pages. Ce roman fait 784 pages. Je l'ai lu vraiment en me forçant, car l'intrigue était intéressante, mais cette fois l'auteur a noyé mon attention, dans des méandres et des descriptions interminables. de plus presque toutes les deux pages on part avec un autre de ses personnage, puis il y revient. Et ils sont nombreux !!! Si on rate on ne sait plus qui est qui.
Et puis des passages entiers ont un petit air de déjà lus : la jeune femme enfermée nue et attachée dans une cave, j'ai lu cela déjà … ailleurs
Je n'ai pas aimé et pourtant j'avais vraiment été subjuguée par « glacé » et « N'éteins pas la lumière »
Des longueurs qui m'ont fatiguée ce roman aurait pu n'avoir que 300 pages et j'en aurais été ravie et certainement plus comblée qu'avec ce pavé.
A certains moments, je pensais que Bernard Minier avait noirci des feuilles blanches pour le plaisir de noircir.
Cela dit, ce n'est que mon humble opinion.
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Désormais attendu par le public depuis glacé, Bernard Minier allait-il réussir son deuxième roman ? Réponse oui, oui, oui, et enfin oui,mais.

Oui, car le style est toujours alerte, le rythme haletant, l'enquête prenante et les difficultés personnelles du commandant Servaz, toujours insolubles, même dans la boisson. Les personnages secondaires, l'officier de gendarmerie Ziegler, l'adjoint indispensable Espérandieu et la flic limite Samira Cheung, prennent de l'épaisseur.

Oui aussi, car, au quasi enfermement dans une vallée des Pyrénées en hiver, succède la petite ville universitaire de Marsac, qui au présent accueille la fille de Servaz, et qui demeure hanté par les souvenirs de jeunesse du commandant. Ce microcosme connaît des haut et des débats, et accueille des secrets protégés de tout commérage par d'autres secrets, plus poisseux encore.

Oui, car l'ombre de l'infernal Julian Hirtmann, tueur en série évadé de son institut psychiatrique, plane autour de l'enquête.

Oui mais, car le lecteur attentif se dit que les ingrédients du nouveau festin de Minier lui rappellent quelque chose. Tout cela est vraiment dans la lignée de glacé, un peu comme si Minier n'avait pas osé s'écarter d'une recette qui lui a si bien réussi. du coup tout est réussi, sauf l'effet de surprise pour le lecteur de glacé, qui trouve cependant un vrai plaisir à retrouver tout cet univers.
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Un peu déçue, peut-être parce que c'est le troisième que je lis, le deuxième épisode de la série et que j'y vois des redondances ?

Dans le cadre de la prépa où, précisément, étudie la fille du commandant Servaz, une prof est théâtralement assassinée, selon toutes apparences par un de ses élèves. Comme par hasard, il se trouve que la mère de cet élève est l'ancien grand amour de Servaz (là, j'ai aussitôt peur d'avoir droit à une grande louche de guimauve). En effet, lui aussi a étudié dans cet établissement réputé.

On savait que Servaz était un genre de Morse, hypercultivé et réfugié dans les rangs de la police à cause d'un drame personnel. Il aime la grande musique, ponctue ses enquêtes de citations latines et traîne un vieux désenchantement qui assombri les moindres épisodes de sa vie. Nous voilà mieux renseignés.

Moi qui, contrairement à d'autres, avais, jusque-là, apprécié les descriptions, explications, tergiversations que prêtait l'auteur à son personnage, les états d'âmes des anciens amoureux m'ont abondamment ennuyée.

Cela mis à part, l'enquête est fouillée avec de plus ou moins grandes surprises et des rebondissements en cercle plutôt qu'en escalier. Lisez, pour comprendre ;-)
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J'ai beaucoup aimé « glacé », et moyennement « le Cercle » un peu long avec peu d'actions, trop de personnages et pas vraiment de suspense foudroyant. On peut lire en 4e de couverture : « L'auteur mène son suspense de main de maître et on ralentit sa lecture pour que le livre ne se termine pas. ». Personnellement, je l'ai lu le plus rapidement possible pour passer à autre chose. Cela, malgré tout, ne m'empêchera pas de lire la suite des enquêtes de Servaz puisque j'ai presque tous les livres et peut-être aussi parce que sa lecture n'a pas été ennuyeuse.
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D'un côté, le noir quotidien, la peur de mourir, les murs comme une cage, l'odeur de la mort, les mots qui ne sortent plus, l'espoir qui s'en va, la lassitude qui s'installe. le résignement, peut-être.
Puis de l'autre côté, une ville du Sud-Ouest, un meurtre autant étrange qu'atroce, l'eau qui noie, une bouche ouverte, des liens serrés, un message peut-être?, une enquête qui s'ouvre, de la musique classique, un coupable un peu trop facile, un homme, toujours le même, aux aguets, les questions qui s'enchaînent, les doutes qui se forment, les indices dévoilés, ceux dissimulés.
Le commandant Servaz est de retour.
Toujours les mêmes ingrédients, et les mêmes petites incohérences mais à en déduire le peu d'ongles qu'il me reste, cela restait quand même convaincant et surtout prenant. Parce qu'on doit reconnaître que l'auteur a du talent pour nous traîner dans une pièce sombre, de nous faire nous sentir pris au piège dans un étau, de nous enfermer à double tour, et nous pauvres lecteurs... d'aimer ça. Oui, parce qu'être enchaîné à lui, signifie avant tout la peur, l'angoisse, et bien au delà de la simple peur physique, l'angoisse psychologique. C'est bien de cette façon qu'il nous appâte, il nous laisse ensuite mourir de faim pendant quelques temps, et nous tient à nouveau en haleine lorsque nous retrouvons les personnages qui nous ont séduits dans le livre précédent, et auxquelles, bien sûr, nous nous sommes attachés... au programme, accrochez bien votre ceinture, car ce n'est pas en rond que vous allez tourner...
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Mon 3ème Minier, à lire après "glacé" (que j'ai préféré) pour retrouver le commandant Servaz et sa bande ainsi que son "ennemi" juré, le Suisse Julian Hirtmann qui rôde en arrière plan. Même style, toujours très précis mais dont l'enquête avance, à mon goût, très lentement. Heureusement qu'il y a quelques actions bien différentes pour ne pas faire trainer la lecture, ce qui m'est arrivé (je l'avoue) et il ne faudrait pas tomber dans ce piège des pauses qui font perdre inévitablement le fil de l'histoire ... et oublier certains acteurs.
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J'ai lu ce livre pour continuer la série du Commandant Servaz. C'est bien écrit, le scénario est logique. Mais j'ai été un peu déçue car l'angoisse que j'avais trouvé dans « glacé », n'est plus présent ici. Il n'y a pas beaucoup de meurtres et ils ne sont pas aussi gores qu'avec d'autres auteurs. L'ambiance est moins glauque. Et il y a eu moins d'effet de surprise parce qu'on se doute à peu près de qui a fait quoi.
Ce qui est bien c'est qu'on continue de découvrir Servaz, de le voir évoluer. C'est un homme attachant et plus « humain » que d'autres enquêteurs. Il y a un facteur émotionnel avec lui, qui est non négligeable.
Et j'aime bien son équipe (Samira, Espérandieu et Ziegler). Idem, ils sont très humains dans leur réaction/comportement et apporte cette touche émotionnelle. C'est peut-être d'ailleurs pour cela que l'ambiance est moins sombre que dans d'autres thrillers.
Je continuerais quand même de lire la suite parce que c'est bien écrit, cohérent et le suspense est tout de même présent.
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Mêmes ficelles que dans "glacé", les meurtres trouvent racines dans un drame du passé. Beaucoup de personnages et de petites histoires parallèles pour noyer le lecteur. Technique facile. le talent de l'auteur est d'imposer un rythme soutenu qui entraîne tout sur son passage, mais au final une arrivée un peu décevante. le point un peu curieux de ce thriller est le personnage du commandant Servaz. Que ce soit dans "glacé" ou "Le Cercle", le bougre (limite neuneu) passe son temps à se faire tabasser, assommer, corriger, malmener... au point que personnellement, ça en devient un peu grotesque. Enfin, c'est lorsque, migraineux, pansé ou sous-calmant, que son esprit comprend enfin le pourquoi du comment. Bilan : facile à lire, entraînant, mais d'un oubli facile.
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