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4,13

sur 3940 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Minier s'applique à reprendre ses personnages où il les avait laissés, tout en les confrontant à un drame terrible. de retour dans les couloirs de son ancienne fac, Servaz doit assumer son passé, alors que sa propre fille Margot y étudie à son tour. le jeu de miroir est habile, et l'atmosphère générale est plus variée que dans glacé. Néanmoins, on regrette une intrigue riche mais parfois un peu laborieuse. Minier aurait pu se contenter d'une centaine de pages en moins.
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Tous les ingrédients sont réunis pour un thriller réussi. Un super méchant, un flic déprimé qui revient sur les lieux de sa jeunesse, um meurtre bien mis en scène, Lisbeth Salander (ah non pardon, c'est juste Irène Ziegler, une pâle copie). le découpage des paragraphes est efficace, Il y a du rythme. Mais même si on ne s'ennuie pas, il y a un sentiment de déjà vu. le genre de livre qu'on oublie vite.
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Même s'il n'est pas forcément indispensable d'avoir lu le premier tome (« glacé »), je pense que c'est quand même utile au confort de lecture, dans le sens où pas mal de références sont faites à l'enquête qui s'y était déroulée.
On entre une nouvelle fois dans le vif du sujet dès les premières pages. Je ne sais pas si c'est le fait d'être déjà familiarisée avec l'équipe d'enquêteurs qui en a été responsable mais j'ai eu moins de mal à entrer dans l'histoire qu'avec le premier volet. Je trouve que l'écriture a gagné en maturité, les passages latins que je reprochais au tome 1 se sont espacés, mieux dosés et dans un contexte plus acceptable. On lève un pan de voile sur le passé de Servaz, ce qui le rend moins mécanique et plus humain. Concernant l'intrigue, chaque fois que vous penserez tenir le bon bout, détrompez-vous, vous serez à côté de la plaque ! Les infos pleuvent de partout et c'est un indescriptible méli-mélo qui nous fait nous interroger sur l'utile du superflus… On se demande vraiment où l'auteur souhaite nous mener… Et bien son objectif est tout simplement un emboîtement final grandiose où on a l'impression d'entendre petit à petit les rouages prendre leur place… Vous savez, un peu comme quand les participants à Fort Boyard s'installent sur les bonnes lettres et qu'on entend les éléments se mettre en branle… clac clac clac clac… Et Bingo ! L'énigme est résolue ! Sauf qu'à la clé, ce n'est pas un trésor pour Servaz… C'est même plutôt le contraire…
Deuxième volet donc que j'ai apprécié d'avantage que le premier. Et qui d'ailleurs m'a clairement motivée à entamer le troisième volet...
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Après Glacé, le premier roman de Bernard Minier, j'appréhendais la lecture de ce second thriller qui reprend le même héros, le commandant Martin Servaz, au moment où il apprend que Hirtmann, l'un des psychopathes tueurs qu'il avait réussi à faire enfermer, rôde à nouveau dans les parages après s'être échappé de son institut psychiatrique. C'est la première menace qui planera durant toute l'aventure.
Ce n'est cependant pas la seule affaire sérieuse dont Servaz doit s'occuper. Il doit se replonger surtout dans l'atmosphère des classes préparatoires de la ville de Marsac, dans le sud-ouest, dont il a lui-même été un brillant élève comme l'est à son tour sa fille Margot.
Des évènements inquiétants se succèdent durant le mois de juin 2010: meurtre dans sa baignoire de Claire Diemar, un jeune professeur de khâgne et emprisonnement de son jeune élève, Hugo, présent chez elle cette nuit-là. un autre habitant de l'endroit sera retrouvé brûlé, un autre encore dévoré par ses chiens et cette accumulation de morts plus horribles les unes que les autres ne s'arrêtera que dans les dernières pages dans un final suicidaire à couper le souffle.
Le plus éprouvant cependant pour le commandant solitaire, c'est la confrontation avec son passé. Il retrouve la mère de Hugo, son premier amour inoubliable ainsi que son meilleur ami devenu un très dangereux rival. A cela se mêle la vie politique locale en présence d'un sénateur tout puissant et menaçant lui aussi. Enfin intervient le Cercle, une sorte de société secrète formée par une dizaine d'étudiants qui semblent à l'origine de complots inquiétants.
C'est bien fait, intéressant, haletant à souhait, toujours un peu longuet par moments ( Je regrette les trop nombreux dialogues qui ralentissent constamment le récit lui-même mais c'est la marque de fabrique des thrillers en ce moment il me semble!)
N'empêche, on n'a pas le temps de s'ennuyer avec ce roman.

Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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J'ai retrouvé dans ce roman les mêmes défauts que dans glacé, c'est à dire des longueurs et des phrases complètement inutiles qui font office de remplissage. Les remarques sur le foot, le manque de personnel dans la police, à l'hôpital, tombent vraiment comme un cheveu sur la soupe. Et que dire de ces phrases avec des comparaisons surréalistes. « Comme si le ciel déversait sa bile plutôt que ses larmes, comme si quelqu'un là-haut essorait sur eux une éponge sale, la pluie frappait sans relâche les routes et les bois depuis un ciel qui avait la couleur gris jaunâtre d'un cadavre en décomposition. ». Bon il pleut beaucoup quoi ! Et des remarques non seulement inutiles mais pas crédibles. Comme au début quand Espérandieu, conduisant et se tournant vers Servaz qui fixe la route, voit « la lueur des phares et le va-et-vient des essuie-glaces se refléter dans les pupilles noires de son patron ».
Chipoteuse est mon deuxième prénom, pinailleuse le troisième. Je veux bien passer sur quelques invraisemblances mais j'ai des limites. L'auteur me perd à chaque fois que je lis ce genre de phrases. J'ai d'ailleurs fini par les passer quand je les voyais arriver. le roman est trop long et enlever toutes ces phrases inutiles l'aurait ramené à une longueur raisonnable.
C'est de plus un roman un peu fouillis avec des enquêteurs qui bricolent chacun dans leur coin, qui s'engagent dans des actions dangereuses seuls en suivant leur instinct. Pas ou peu de coordination, une hiérarchie quasi absente et une issue pas complètement étonnante.
Si on fait le tri de certains passages, c'est au final une lecture pas désagréable. le point positif est qu'on en apprend plus sur le passé du commandant Servaz. Mais même avec ses défauts, j'avais préféré glacé.
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second volet des enquête du commissaire Servaz, dans l'ombre du serial killer évadé au tome précédent. Il enquête cette fois sur la mort d'une jeune et belle prof d'université; un mystérieux cercle d'étudiants se réunit à dates fixes et sa propre fille, étudiante, pourrait être menacée. ambiance moins poétique et angoissante qu'au tome précédent mais l'ensemble reste efficace.
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⭕Il s'agit du tome 2 des enquêtes de Martin Servaz et, cette fois, on le retrouve plus littéraire et virtuose que jamais👌
On va en effet, comprendre que notre enquêteur, avant d'entrer dans la police, a étudié dans une université de lettre réputé à Marsac où il était plutôt bon en écriture.
BREF, ici l'histoire se déroule 18 mois après la fuite de Julian Hirtmann de l'institut Wargnier.(voir GLACÉ) La mort s'abat sur cette petite ville du sud ouest, plusieurs personnes sont retrouvées mortes et de façon assez énigmatique. Un serial killer, notre Julian ou un règlement de compte?
On va vite comprendre qu'il y a anguille sous roche...

𫕚lors, je vous avoue qu'après avoir lu GLACÉ, un beau pavé de 800 pages auquel je n'avais pas trop accroché, j'avais peur pour celui-là (et la couv' me plaisait bof🙄).
Fort heureusement, j'ai trouvé qu'il y avait une petite amélioration, je m'explique: pendant les 400 premières pages, à part un meurtre, une enquête qui tâtonne et des détails sans importance.. pas grand chose 🤷 MAIS les 400 suivantes je les ai clairement dévoré!
Bernard Minier fait de la tension qui règne un véritable jeu. Il nous manipule à travers un cocktail de personnages et c'est une véritable réussite! Croyez-moi, en 800 pages, l'auteur a eu le temps de détailler une histoire bien compliquée!

⭕Martin est plutôt concerné par cette enquête. Ancien étudiant de cette université, sa fille y étudie à son tour. Mais avec Julian Hirtmann en liberté son instinct va être confronté aux pires peurs.
À travers ce livre, on continue la découverte de sa personnalité et j'adore! Il est tout en sensibilité.

�s liaisons cachées, des secrets politiques, beaucoup d'étudiants, des promesses, des amitiés, mais une seule vengeance....

� livre n'est pas un coup de coeur mais ce n'est pas non plus un flop! Il y a cette curiosité de découvrir la suite, les multiples facettes de nos enquêteurs et un nouveau mystère.
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Je ne vais pas vous mentir en vous disant que ce roman a eu l'effet d'une claque sur ma personne… C'est bien tout le contraire qui s'est produit en fait. J'ai terminé le Cercle dans la douleur, mais j'ai tenu bon et j'en ai, finalement, tiré beaucoup de bonnes et de belles choses. Il faut dire que je partais déjà avec une certaine appréhension et connaissance du style de l'auteur, puisque j'avais déjà pu lire glacé (qui m'avait laissé un bon souvenir, mais sans plus) et Nuit (qui a été très difficile à terminer). Alors, je sais. J'aurais pu lire la série Servaz dans l'ordre et cela m'aurait peut-être permi de mieux appréhender l'Histoire qui se déroule dans les romans de Bernard Minier, ainsi que ce jeu d'échec entre le personnage de Servaz et celui du serial killer Julian Hirtmann. Mais bon, je ne fais jamais comme tout le monde et je m'en porte bien.
Alors, en commençant le Cercle, je savais à peu près à quoi m'attendre et je dois dire que j'ai quand même été pris de court, tant l'auteur est à contre-courant de ce qui se fait dans le monde du thriller francophone depuis quelques années déjà. Bernard Minier est un peu un OVNI dans le paysage français, puisque celui-ci n'offre pas un thriller survitaminé qui va très vite, qui est haletant, tout en nous offrant des scènes qui restent gravées sur nos pupilles. Non, Bernard Minier lui prend son temps. Il explore tranquillement son enquête, la psychologie de chacun de ses personnages et plus particulièrement celui de Servaz. L'auteur use d'une plume intelligente, méticuleuse, qui se promène et qui nous amène tout doucement vers la résolution de l'enquête. Il y a beaucoup de réflexions dans l'écriture de Bernard Minier et cela m'a quelque peu déstabilisé. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne suis pas habitué à ce genre d'égarement, qui me semble pas toujours utile, mais qui suis-je pour juger ?


Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé le Cercle. La lecture a été lente, mais enrichissante tout de même pour moi. Je dois dire que cela fait quand même du bien de plonger dans un thriller qui souhaite prendre son temps, quitte à nous perdre par moments. Je ne ressentais peut-être pas l'excitation de la lecture, celle qui te reste en tête et qui fait tout pour que tu y retournes dès que tu as un moment de pause. Mais, le Cercle de Bernard Minier m'a tout de même permis de m'évader, de penser à autre chose et de me plonger dans les Pyrénées. L'enquête, minutieuse au possible, ne m'a toujours convaincu de par son rythme, mais ça je crois que vous l'avez compris, mais aussi par ses enjeux. J'ai beaucoup aimé tout ce qu'il y avait autour de l'enquête principal et cela passe par le personnage de Julian Hirtmann, que l'on ne voit pas, mais dont l'aura machiavélique plane au-dessus de ce campus universitaire et du personnage de Martin Servaz. J'ai aimé ce mystère et je crois que je n'aurais pas voulu que cela se passe autrement. Ce personnage de l'ombre a le rôle qu'il lui faut. Un rôle de l'ombre, mais qui marque le lecteur au fer rouge. Toujours aussi mystérieux, celui-ci semble être, à la fois toujours derrière nos personnages, mais aussi très loin de tout ça. le reste de l'enquête est somme toute assez classique dans le genre et n'apporte que très peu de rebondissement. le mystère est bien là, dosé à la perfection, bien que celui-ci manque un peu de saveur. Mais la force de roman n'est pas à chercher du côté de l'enquête et du thriller, elle est à chercher du côté du dramatique de la situation. Que ce soit dans la relation que Servaz entretien avec sa fille, avec son, son ancien ami, mais aussi avec la connexion qu'il a avec Hirtmann.

J'ai terminé le Cercle avec une drôle de sensation. Celle de ne toujours pas être convaincu par de nombreuses choses, mais aussi avec celle d'avoir envie d'y retourner… C'est assez paradoxale de vouloir continuer une série ayant pour personnage principal, un commandant de police que l'on n'arrive pas à apprécier, que l'on n'arrive pas à saisir et auquel on ne croit pas une seule seconde. Mon principal problème, c'est Servaz. Un personnage qui ne me paraît pas crédible pour un sous, un peu pédant et qui s'exprime avec des phrases en latin. La lecture doit être un plongeon dans un autre univers, mais Servaz paraît faux à mes yeux… Je ne vous demande qu'une chose. Essayez de m'ouvrir les yeux sur ce personnage, donnez moi les raisons de votre amour pour lui, essayez de me faire changer d'avis, car je sens qu'il y a quelque chose derrière tout cela que je n'arrive pas à voir.
En tout cas, je vous recommande le Cercle de Bernard Minier, surtout si vous cherchez autre chose qu'un thriller survitaminé.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
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13/12/17
Un bon moment de lecture mais je ne sais pas si j'en lirais un autre de cet auteur...
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On prend les mêmes et on recommence, c'est à peu près l'adage qu'a du suivre Bernard Minier pour écrire « le Cercle », puisque son second roman reprend les principaux protagonistes de son premier dont, notamment, le héros, Martin Servaz, flic de Toulouse.
Bernard Minier nous avait préparé à une suite avec la fin un peu obsolète de son premier roman, « glacé » et l'on comprend bien qu'il n'avait pas envie d'abandonner si vite ses personnages.

Pour l'occasion, l'auteur nous permet d'en apprendre plus sur son policier de héros, Martin Servaz, au travers ce meurtre d'une prof du Lycée de Marsac dans lequel il a étudié et dans lequel sa fille, Margot, étudie. de plus, le principal suspect du meurtre n'est autre que le fils de l'amour de jeunesse du flic, Marianne et c'est d'ailleurs elle qui lui demande d'enquêter.

Mais, quand on est obligé de replonger dans un passé que l'on a cherché à oublier, qu'un tueur en série en cavale vous contacte via votre mail, que votre fille a la fâcheuse tendance à se foutre dans les emmerdes et tout se mêle et s'entremêle, difficile de mener à bien toutes ses missions.

Tout d'abord, il est important de signaler que s'il n'est pas nécessaire d'avoir lu « glacé », pour lire « le Cercle », les allusions à la première enquête sont tellement nombreuses qu'il est tout de même préférable de les lire dans l'ordre.
Mais qui a bien pu tuer la prof ? le suspect est trop idéal pour être le coupable, mais serait-il possible que Hirtmann, le tueur sadique en cavale depuis « glacé », soit de retour et se joue de Servaz ? Et si Hirtmann cherche à se venger de Servaz, se pourrait-il qu'il s'en prenne à Margot ou à Marianne ?

Bref, Servaz va devoir gérer sa paranoïa pour faire avancer son enquête tout en s'assurant de la sécurité des femmes qu'il aime.

Bernard Minier fait donc vivre une nouvelle aventure à son policier. Pour ce faire, il rappelle Espérandieu, l'ami et bras droit de Servaz, la fliquette Samira Cheung, la gendarme Irène Ziegler, laisse planer l'ombre de Hirtmann et poursuit les expérimentations scripturales qu'il avait entamées dans « glacé ».

Malheureusement, tout ce qui passait dans le premier roman, de par l'innocence de la plume et sans doute par le manque de calcul, a du mal à glisser aussi bien maintenant que ces particularités deviennent plus calculées qu'intuitives.

Ainsi, la volonté de couper les séquences en pleine action pour passer à une autre et revenir à la précédente afin de dynamiser la lecture et obliger le lecteur à garder le livre ouvert, est à présent un peu indigeste, du moins plus visible que précédemment.

De même, l'habitude de citer chaque morceau de musique qu'écoutent Espérandieu, Samira ou Margot, finit par agacer là où, dans « glacé », cela pouvait apporter un côté didactique et une dimension « ePub enrichi » en vous incitant à écouter le même morceau durant la lecture.

Tout cela confère un côté un peu factice et préfabriqué à l'ensemble qui empêche de trembler et de souffrir autant avec Martin Servaz qu'on avait pu le faire dans sa première enquête.

Si l'on ajoute à cela le procédé maintes fois utilisé d'alterner, avec les séquences de l'enquête, des séquences qui semblent n'avoir rien à faire avec celles-ci, mais qui va se révéler, au final, très importante, on comprendra que « le Cercle » n'a pas le même potentiel de fluidité de lecture que « glacé ».

Pour autant, il faut reconnaître à Bernard Minier un indéniable talent dans l'écriture de romans à suspens. Ses personnages sont toujours intéressants et originaux, mais, comme dans « glacé », ils sont tous vampirisés par l'aura de Martin Servaz qui attire toute l'attention et toute la lumière de la part de l'auteur et du lecteur.

S'il avait malmené physiquement son héros lors de son premier roman, dans celui-ci, l'auteur s'attache à le malmener mentalement. Servaz est confronté à la femme qu'il a aimée comme un fou étant jeune et qu'il a eu tant de mal à oublier après que celle-ci l'ait trahi en se jetant dans les bras de son meilleur ami. Pire, les sentiments renaissent de leurs cendres et Marianne fait tout pour enflammer à nouveau le coeur du policier alors que celui-ci s'attache à innocenter le fils de celle-ci. Dans le même temps, un politicien très en vue s'avère être l'amant de la victime, autant dire que la pression sur les épaules du policier se fait sentir. Quand il reçoit un mail de la part de Hirtmann, le tueur sadique en cavale de « glacé », Servaz commence à craindre pour lui, mais surtout pour sa fille. Entre pression, craintes et paranoïa, Martin va devoir s'appuyer sur ses amis, Espérandieu, Samira et Irène Ziegler pour mener à bien cette enquête dont toutes les pistes n'aboutissent nulle part.

Si le style est moins agréable, car plus calculé que dans « glacé », le scénario, s'il ne révolutionne pas le genre, tient tout de même le lecteur en haleine et, si on passe sur l'aspect un peu factice de la narration, « le Cercle » s'avère être un très bon roman policier.

Tout comme dans son premier roman, Bernard Minier ne se contente pas de l'enquête et offre un épilogue ouvert laissant présager une suite à son histoire.

Au final, si « le Cercle » n'est pas un mauvais roman, il en est même un bon, l'auteur laisse malheureusement un peu trop voir ses tics d'écriture et l'aspect factice d'une construction et d'une narration dont l'ambition est de faire de ses romans des « Page turner » (terme anglo-saxon désignant des romans à suspens dont on ne peut plus interrompre la lecture tant on veut connaitre la suite de l'histoire) pour que la lecture soit réellement fluide et haletante et que le roman se hisse au rang des meilleurs ouvrages du genre. Espérons que l'auteur ne fasse pas encore de surenchère dans son prochain.
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