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4,13

sur 3975 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
MAGISTRAL GRANDIOSE SPECTACULAIRE !!!! vivement février le prochain ^^
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Faut absolument lire ce livre c est génial...mais commencé par Glacé son premier roman car au cours de l enquête on fait souvent référence à son premier roman et en plus son premier roman est tout aussi génial...c est avec plaisir que je retrouve le commissaire Servaz...l histoire est flippante et comme d habitude j arrive pas refermé le bouquin ...mes nuits sont courtes...j attends avec impatience son 3eme thriller ...un de mes meilleurs bouquins de l'année ..courez l acheter en plus il est en poche
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Avec ce second thriller, Bernard Minier nous plonge dans une enquête complexe, mais intelligente et passionnante de bout en bout tant les rebondissements sont multiples...
La suite...
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Thriller haletant, suspense garanti jusqu'aux dernières lignes.
Bernard Minier a le don de semer des indices pour nous perdre.
Le commandant Servaz- flic comme on les aime, intelligent, sensible, meurtri- va devoir résoudre un nouveau meurtre : celui d'un professeur d'université retrouvée morte chez elle. La scène n'est pas belle à voir…
Cette enquête le plongera aussi dans son passé car la mère du jeune homme soupçonné du meurtre n'est autre qu'une jeune femme qu'il a aimé….
Et n'oublions pas non plus que Servaz est toujours hanté par Hirtmann, son ennemi du précédent roman…
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"Le Cercle" est le second roman de Bernard Minier. Cette histoire met en scène le commandant Martin Servaz, flic au SRPJ de Toulouse, division des affaires criminelles, personnage que vous avez déjà pu suivre dans le premier roman de cet auteur, "Glacé". Et bien sûr, comme souvent, je fais les choses à l'envers! Mais rassurez-vous, il n'est pas indispensable d'avoir suivi les premières aventures de Servaz pour apprécier celle que Bernard Minier vous propose ici.

Le commandant Martin Servaz, 41 ans, divorcé, une fille Margot âgée de 18 ans, est appelé - inofficellement - sur une scène de crime assez particulière; victime attachée et noyée au fond de sa baignoire, morte à petites gorgées d'eau savonneuse dans le gosier, une lampe de poche enclenchée enfoncée au fond de la gorge. Dans sa piscine bordant la résidence, des dizaines de poupées flottant à la surface. Au bord de celle-ci, un jeune homme qui paraît dans un état second. Évidemment, tous semble le désigner comme l'auteur présumé. La victime, Clair Diemer, était son professeur à Marsac, une ville universitaire réunissant des établissements prestigieux et reconnus.

Le commandant Servaz a été appelé par Marianne, la mère du jeune assis au bord de la piscine, qui est affolée par cette scène impliquant son fils. Marianne... Amour de jeunesse du commandant. Aïe...

Le tableau est planté; une ambiance froide et humide, une pluie diluvienne nous rince dès les premières pages. L'orage insistant qui gronde en arrière plan et envoyant ses éclairs et ses coups de tonnerre nous annonce d'emblée la couleur - sombre - et le ton de cette histoire; cela ne va pas forcément être gai. Nous sommes en 2010, dans la région de Toulouse, la coupe du monde de football qui se déroule en Afrique du Sud capte toutes les attentions. Enfin presque toutes, car il faut exclure le commandant Martin Servaz qui n'en a pas grand chose à foutre de ces rigolos qui courent après un ballon.

Ce flic, qui voue un amour protecteur inconditionnel pour sa fille Margot - après la lecture et les livres, tout de même -, vit un sacré calvaire depuis plus de 18 mois, soit depuis que le suisse Julian Hirtmann, ancien procureur de Genève, s'est évadé d'un établissement psychiatrique. Servaz y pense chaque jour, mais aussi chaque nuit sous la forme de cauchemars envahissants. Une sorte de mort lente dans l'âme de ce flic qui venait de lui rendre visite peu avant son évasion. Cet ancien magistrat helvète, adepte d'orgies sado-maso, possède à son actif une quarantaine de meurtres, voir plus.

Notre commandant et cet infâme personnage entretiennent une passion commune; la musique classique, plus précisément les oeuvres du compositeur autrichien Gustav Mahler. Un point commun dont se serait bien passé notre flic, mais un point commun tout de même fort et bien ancré.

Lors de cette enquête le touchant de très près - surtout vis à vis de son passé -, le commandant Martin Servaz va tomber sur quelques éléments bien particuliers qu'il aurait préféré négliger ou vite oublier. Mais ces éléments sont bien là, sur la scène du crime ou lors de l'enquête; le doute devient une certitude, notre flic vient visiblement d'être contacté personnellement, subtilement, pour jouer au jeu du chat et de la souris. Les oeuvres de Gustav Mahler vont subitement prendre des aires de fausses notes dans les esgourdes du commandant Servaz., mais peut-être aussi des aires de fausses pistes pour nous, lecteurs.

Après la pluie vient le beau temps. Ceci est une certitude au niveau météorologique, mais en tout cas pas au niveau de l'enquête. Celle-ci emmène le commandant Servaz et son équipe à Marsac, cette fameuse ville universitaire dont je vous parlais avant. Cet endroit principalement peuplé d'élèves et de professeurs, est un lieu bien connu du commandant, ayant lui-même étudié ici à l'époque. Les temps changent, les lieux un peu moins, mais les personnes qui composent le tableau sont parfois toujours les mêmes. Notre flic, encore une fois, va devoir affronter son passé qui revient à la surface comme une bouée bien trop gonflée. Rapide, directe et en pleine poire. Nostalgie.

"Servaz n'oubliait pas qu'il s'agissait de Marsac, une ville universitaire, comme l'avait souligné Francis, qui l'avait comparée à la cour d'Elseneur, un endroit où on avait le sens de la discrétion tout comme celui de la médisance, où on poignardait, mais avec élégance, avec raffinement - et où toute accusation directe pouvait passer pour la plus impardonnable des fautes de goût.

Ce qui n'arrange pas le commandant Servaz, dont l'enquête se rapproche toujours un peu plus de Marsac, c'est que sa fille Margot vit et étudie là-bas. Tout tourne autour de Martin Servaz, absolument tout; l'auteur en fait le noyau de cette histoire. Nous avançons aux côtés d'un homme perdu, qui traverse la vie comme un navire perdant le contrôle et naviguant à vue, au gré des vagues. Un homme seul qui a rapidement été confronté aux tourments de la vie, mais aussi à la mort de sa famille. Un homme désemparé, dérouté, qui va l'être encore davantage lors de cette enquête très personnelle qui va immanquablement faire ressurgir son passé chargé d'émotion et parfois d'incompréhension.

Mais aussi un homme décidé à conduire cette enquête jusqu'au bout, jusqu'à la vérité, sans se faire piéger par les circonstances, respectivement en ôtant les oeillères qu'endossent encore pas mal de flics inexpérimentés. Se fier aux apparences pourrait engendrer des conséquences irréparables, et c'est le cas ici. L'acharnement et les remises en question seront des qualités essentielles pour ce flic.

Bernard Minier sait nous faire poireauter avec brio, avec beaucoup d'habileté. le rythme est lent et palpitant à la fois; quel paradoxe! L'auteur nous fait progresser sans trop nous en dire, mais en nous disant juste assez pour nous faire envie d'avancer, de connaître la suite à tout prix, soit de savoir une fois pour toute ce qu'il essaye de nous expliquer, mais à sa manière; en nous dirigeant dans des directions floues, en arborant un rythme lent - donc frustrant pour nous - et en nous semant peu d'indices pour nous en sortir. Les suspects potentiels ne manquent pas, vous voila avertis!

A l'image d'un politicien influent, charismatique et médiatique qui va se retrouver mêler à l'enquête. L'auteur, par les représentants d'un monde politique désolant (de vérité?), nous donne sa vision de cette politique de faux-culs, avec des députés et sénateurs passablement profiteurs, qui dénigrent son peuple pour le bien-être de leurs propres fesses! Absolument lamentable, mais peut-être pas si faux? Allez savoir. Bernard Minier ne se voile pas la face - c'est certain - et son discours, contrairement aux hommes qui représentent l'Etat dans son bouquin (ou ailleurs), est d'une franchise implacable.

Des portes qui s'ouvrent mais qui se referment très rapidement en nous claquant à la figure. L'auteur nous distribue des cartes mais une fois en mains, il nous les reprend pour les mélanger, en se permettant même d'en enlever quelques unes! du coup, nous sommes largués, on s'y perd - comme notre enquêteur d'ailleurs - et on recommence sur une autre ligne. Un puzzle géant manipulé par Minier, des pièces que nous essayons d'assembler pendant que l'auteur les enlèvent à l'autre bout; merci...

Que ce soit le Marsac d'hier ou d'aujourd'hui, le commandant Servaz est bien placé pour savoir que cet endroit regorge de non-dits, de personnes soudés se serrant les coudes jusqu'au bout. Notre flic va être confronté à un pacte solide, formé suite à un vieux fait divers dévastateur. "Le Cercle". Des enfants qui n'ont pas oublié et qui n'oublieront jamais. Lorsque la douleur, la peur et l'incompréhension vous ont volé votre âme, suite à des actes de lâcheté, il est difficile d'y faire abstraction et de ne plus se souvenir. La vengeance est un plat qui se mange froid, à tout heure, et indéfiniment.

Celles et ceux qui ont lu le premier roman de Bernard Minier, "Glacé", se souviendront de la magnifique et sensuelle Irène Ziegler qui joue ici un rôle clé.

Bonne lecture.
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Si le titre de ce thriller peut intriguer, quand on arrive à la fin de l'histoire et que tout nous est dévoilé, celui-ci prend tout son sens et apparaît comme un parfait résumé de l'histoire. Mais avant tout, Martin Servaz va se retrouver confronté à ses démons face à une enquête particulièrement macabre et étrange. Mais quand tout semble accuser une certaine personne, Martin va vite se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses…

Le Cercle est un excellent thriller mélangeant une intrigue principale et une intrigue que l'on pourrait qualifier de secondaire. Bernard Minier nous présente ici un roman qui oppresse, interroge et captive. Ainsi, Marsac, ville universitaire du sud-ouest, se retrouve confrontée face à un meurtrier barbare qui a tué une jeune enseignante du lycée sans que l'on sache réellement pourquoi. Pourtant, ce n'est pas le seul élément étrange et Martin Servaz se retrouve au coeur d'une enquête mêlant passé et présent, une enquête qui le bouleversera au plus profond de lui-même et changera sa manière de voir les choses…

Si le Cercle est un deuxième tome après Glacé, la lecture de celui-ci peut être parfaitement indépendante et le fait que l'auteur nous explique dans les grandes lignes ce qu'il s'est déjà passé y est pour beaucoup. Ainsi, même sans avoir lu le premier tome, le lecteur peut se plonger à corps perdu dans ce thriller éprouvant duquel on ne sort pas indemne. Pour preuve, il est extrêmement difficile d'expliquer ce que l'on ressent lors de sa lecture car trop de sentiments contradictoires se mélangent. de l'inquiétude, du suspense, de l'effroi mais aussi de l'amour… Tout pour construire un excellent roman avec des personnages plus ou moins attachants qui ne vous laissent pas indifférents de par leur histoire propre.

Étant une grande amatrice de ce genre littéraire, je dois avouer avoir tout de même commencé ce roman avec une certaine appréhension. En effet, après avoir lu de très bons polars noirs comme ceux de Camilla Läckberg ou de Valentin Musso, il était difficile pour ce roman de se faire une place dans mes coups de coeur. Pourtant, il m'a séduite, m'a transportée dans le sud-ouest et au coeur même de l'enquête. Et c'est là, le grand point positif de ce roman. Bernard Minier vous fait vivre l'histoire comme si vous y étiez avec un réalisme surprenant et une maîtrise incroyable de son écriture.

Pour moi, ce roman est un livre à lire, à apprécier à sa juste valeur et à dévorer. Malgré quelques longueurs au milieu, il saura vous faire passer un excellent moment et vous donner l'envie de continuer à suivre ce policier si tourmenté par son passé. La fin est magistrale, nous poussant à lire la suite quand elle sera publiée, nous faisant nous interroger sur le futur de Martin Servaz et de Julian Hirtmann. Je remercie donc chaleureusement les éditions XO et le Sanctuaire de la Lecture pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir un auteur et un univers qui ont su me conquérir.
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Après un premier roman remarqué (Glacé), le nouveau thriller de Bernard Minier a pour titre le Cercle. J'étais impatient de retrouver les personnages de son premier roman, je n'ai pas été déçu.

Comme je l'évoquais dans ma chronique du dernier roman de Patrick Graham, j'ai l'intime conviction qu'une bonne histoire est avant toutes choses racontée par de bons personnages. Bernard Minier nous en offre la preuve.

Avec cette suite, nous pouvons désormais avoir la confirmation que l'auteur aime ses personnages et qu'il a envie de les développer livres après livres.
On regrettera peut être le fait que Espérandieu et sa femme soient moins présent mais c'est le prix à payer pour permettre au reste du casting d'évoluer.

À ce sujet, on remarquera l'intégration de la fille du commandant dans l'intrigue, qui devient "détective" à son tour. Les geeks qui hantent une école et qui surveillent les agissements des stars locales, ce n'est malheureusement pas nouveau mais on pardonne très vite à l'auteur cette petite parenthèse.

Outre le fait d'aimer ses personnages, Bernard Minier aime ses lecteurs. Quand il remet en scène un Servaz seul, il sait qu'il va titiller la personne qui tourne les pages : mais où est tel perso ? Qu'est devenu untel, etc. Et quand ces derniers arrivent en cours de route, nous les accueillons avec un grand sourire.

L'auteur offre aussi à ses lecteurs la possibilité de deviner les tenants et aboutissants presque en même temps que Servaz, ce qui rapproche encore un peu plus le sentiment de proximité que l'on peut éprouver à son égard.

Glacé nous enfermait au milieu des montagnes et du froid. Cette fois, le Cercle nous cerne d'eau de pluie et nous fait plonger dans les eaux sombres d'un lac qui cache bien des mystères. D'ailleurs, ce titre est un choix très judicieux puisqu'il évoque à la fois le passé de Servaz, le passé des victimes, des suspects et surtout, le Cercle que forme désormais Servaz et Hirtman.

Avec désormais deux romans à son actif, Bernard Minier nous prouve une nouvelle fois qu'il faut compter sur lui et qu'il fait partie intégrante du cercle des auteurs incontournables du genre.

Vivement la suite !

Frédéric Fontès, 4decouv
Lien : http://www.4decouv.com/2012/..
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Du grand Minier.. Encore une fois !
Un polar avec une intrigue haletante ; Bernard Minier nous fait connaître les points de vue et émotions de plusieurs personnages à la fois sans nous perdre. Et ceux qui le liront auront, je pense, très envie de lire la suite des aventures de Servaz.
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Un excellent livre ! Tellement d'intrigue au début on ne fait pas le lien entre elles et d'ailleurs je n'ai compris tous les liens qu'à la toute fin et c'est géniallisime. Servaz est un personnage puissant, terriblement humain et sensible mais déterminée. Une série qui commence merveilleusement bien !!
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Quand Hugo, le fils de Marianne, l'ex du commandant Servaz est retrouvé prostré au bord de la piscine de sa professeure de français qui vient d'être assassinée dans des circonstances horribles, tous les soupçons reposent sur lui.
Servaz va mettre tout en oeuvre pour trouver le coupable qui permettra d'innocenter le fils de son amie.
En même temps des signaux du tueur en série Julian Hirtmann apparaissent, plongeant Servaz et son équipe dans la confusion.
Toute l'histoire se déroule sous des conditions météorologiques orageuses, la pluie est une compagne récurrente, l'orage également.
Le suspense est tenu jusqu'au bout, on se demande vraiment qui est l'assassin. Et le twist final est surprenant.
Un roman policier plus que réussi !
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