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EAN : 9782266142816
448 pages
Pocket (05/09/2005)
3.68/5   14 notes
Résumé :
Au début de mai 1940, l'armée française somnole dans les casemates de la ligne Siegfried. Elle s'effondre en quelques semaines devant la fulgurante attaque allemande. À la défaite succède la déroute, bientôt la débâcle. Plus de dix millions d'hommes et de femmes, civils et militaires mêlés, fuient les chars et les avions à croix noire. Mitraillés, bombardés, chassés de leurs villages en flammes, Belges, Hollandais et Français sont plus de 100 000 à périr sur les rou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En ces temps où les différents conflits jettent des populations entières sur les routes de l'exil , il est bon de lire (ou relire) ce livre qui conte les tribulationss des quelques douze millions de français qui prirent la route en mai /juin 1940
fuyant devant l'avancée de la Wermacht dans une pagaille inextricable .
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Un bouquin plein de dates , de faits , de témoignages sur une période de notre Histoire courte ( 10 mai-20 juin 1940 ) mais particulièrement dramatique et souvent présentée de façon tronquée ou erronée .
On apprend pas mal de choses . En particulier que ce ne sont pas les américains qui ont inventé la guerre aérienne , mais les nazis . Déjà en mai 40 , celui qui était maître des airs était le vainqueur au sol .
On a parlé également d'une supériorité numérique des blindés germaniques . Miquel montre qu'il n'en est rien et que mis à part une réelle infériorité dans les airs , sur terre , les forces françaises étaient supérieures ou au moins équivalentes en nombre à celles des allemands . La seule différence venait du manque de liaison et de coordination . Déjà , les blindés allemands communiquaient entre eux par radio avec leur état-major alors que les français en étaient toujours aux fanions et aux pigeons voyageurs !
De plus les allemands furent les premiers à pratiquer le terrorisme dans la guerre en bombardement et mitraillant systématiquement les civils , en rasant les villes du nord et de Belgique et en déclenchant une panique voulue et planifiée des populations . Les premiers à fuir furent les "responsables" , la police , les gendarmes , les politiques et les fonctionnaires , accroissant la panique et empêchant toute possibilité d'organiser une contre-attaque . La suite est connue et nous , les générations venues après ce drame , sommes mal placés pour faire des reproches et porter des jugements . Qu'aurions-nous fait si nous avions été là ?
En dépit de son profond intérêt historique , le livre est assez indigeste . Chaque "exode" est étudié région par région , ce qui devient lassant à la longue .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un livre décevant :
- l'impression de lire dix fois la même chose lors de la description des populations en fuite, des piqués des Stukas sur les files des populations en fuite ;
- les témoignages ont une part beaucoup trop succincte ;
- le principal défaut de cette étude réside dans la rareté des cartes : soit inexistantes, soit trop générales (à une exception près dont on se demande bien pourquoi) ; elle ne permettent pas de suivre vraiment les descriptions de l'auteur et de suivre l'avancée des nazis en territoires hollandais, belge et français.
nb : ces bombardements de populations civiles, bombardements non justifiés militairement, ces exécutions de civils dans le Nord ont-elles fait l'objet de poursuites judiciaires pour crimes de guerre ou crimes contre l'humanité ?
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Le début du livre est un peu ennuyeux. Par la suite grâce aux témoignages,il devient plus attractif.
Comment aurions nous réagi à cette époque noire de notre histoire?

























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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les canons lourds de l'ennemi bombardent sans relâche. Les malades et les blessés de l'hôpital, de plus en plus nombreux, sont installés dans les caves. Les rues sont prises en enfilade par des tirs d'armes automatiques. Un éclat tue dans son lit un ancien poilu, mutilé de guerre, qui n'a pas voulu quitter sa chambre.
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"L'aviation ennemie, expliquait un communiqué du ministère de l'Information, met à profit l'encombrement des routes pour bombarder sans distinction nos troupes e tles évacués" Qui croire?
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