Un fils, Bernard, en rupture de ban avec sa famille, enterre son père. Sa réaction : partir en voyage. À Chamonix, il fait la connaissance de celui qui sera le narrateur de leur expédition sans but précis. Pendant deux ou trois mois – l'
Été 99 – ils partageront les mêmes aventures, les mêmes préoccupations. La Route – car ils ne prennent pas la route, c'est la Route qui les prend – les conduira en Italie, en Espagne, puis au Maroc. Telle est la trame de ce roman qu'on lit de bout en bout.
Le style est fluide. Les dialogues, très modernes, alternent avec le narratif teinté de rigueur classique. Les descriptions sont saisissantes, comme l'arrivée sur Gênes (page 78) ou l'approche d'un troupeau de dromadaires dans le désert (page 249). Les portraits aussi. ... (lire la suite sur le site de l'AREAW [attention certains passages dévoilent une partie de l'intrigue])
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