C'est pour faire plaisir à sa femme que Carol est parti avec elle en croisière spatiale. Ou pour sauver son couple, l'ingénieur ciné-virtuel et Sonia ne font que se croiser ces derniers temps. Alors quand il se réveille, seul, dans l'obscurité du vaisseau vide et silencieux, c'est l'incompréhension qui le saisit.
Il faut survivre coûte que coûte en attendant d'éventuels secours. Les cosmopirates qui ont attaqué le vaisseau ont tout pris, les passagers, les vivres... Comment Carol va-t-il tenir ?
Je n'ai pas l'intention de vous en dire plus sur cet ovni qu'est "La voix de Zazar". Ce récit post-traumatique est teinté d'humour absurde, de scènes horrifiques glaçantes mais aussi de réflexions autour de la vengeance, l'amour, la résilience...
Le tout dans un dessin assez déconcertant, un peu naïf (Les personnages ressemblent à des jouets dans le style monsieur patate) mais qui finalement, une fois la surprise passée, permet peut-être d'accepter un récit dur et noir.
J'ai aimé être bousculé et surpris par "La voix de Zazar", son récit habité, son dessin surprenant et sa fin touchante. Voilà qui me donne envie de lire "
Furieuse", également dessiné par
Geoffroy Monde.