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Les folles enquêtes de Magritte et... tome 5 sur 7
EAN : 9782221263815
288 pages
Robert Laffont (16/03/2023)
3.86/5   55 notes
Résumé :
Une mystérieuse disparition suivie de de crimes en série à l'Abbaye de Leffe.

En ouvrant le journal, Georgette découvre la disparition de son amie Justine, passionnée d’histoire, et qui effectuait des recherches à l’abbaye de Leffe. Il ne lui en faut pas plus pour entraîner Magritte dans l’aventure. Et ce n’était pas gagné : René est anticlérical, mais bon, il aime boire une bonne Leffe…
Une fois là-bas, nos deux détectives accompagnés de leur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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La sortie d'un nouveau Monfils est toujours une fête pour moi.
Je suis grande fan des belgicismes et de l'humour de l'auteure

Après on ne peut pas dire que ce tom
e 5 est au niveau polar l'un des plus palpitant. le scénario se tient mais n'a rien de transcendant.
Par contre comme je l'ai dit précédemment l'humour est là et cela m'emmène directement au paradis de la détente.

C'est aussi sans compter sur les quelques vérités émises par l'auteure... La Leffe serait un élixir de vie éternelle... La cerise sur le gâteau pour moi. Et sans doute aujourd'hui ma meilleure excuse pour en boire ( avec modération)
Oui, j'admets que j'ai aussi un peu adapté la citation de l'auteure a mon avantage.

Alors aussi bon qu'une bière et des pêches au thon..
Je ne me laisserai jamais des aventures de Magritte et de Georgette.
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Je suis sûre que vous avez toujours eu envie de découvrir Dinant, une jolie ville au bord de la Meuse... vous pourrez y déguster une bonne Leffe en compagnie de Magritte et Georgette. Accompagnés de leur petite chienne Loulou, ils sont à la recherche d'une amie de Georgette, Justine Rouet. La jeune femme a disparu alors qu'elle effectuait des recherches sur des incunables et des grimoires en compagnie d'un des historiens de l'abbaye de Leffe, le père Jean-Louis. Sa voiture a été retrouvée près d'un bois...

Avec "Leffe toi et marche", Nadine Monfils a concocté une nouvelle "folle enquête" de Magritte et Georgette, et placé ses fins limiers dans le cadre idyllique d'une très belle abbaye de plus de huit cents ans. Idyllique ? peut-être pas. A peine le peintre et sa femme se sont-ils installés à l'abbaye que l'on découvre deux cadavres.. Gustave, le cuisinier de l'abbaye, puis le père Jean-Louis viennent d'être assassinés. C'est le commissaire Maricq qui est chargé de l'enquête... une enquête dont il n'a que faire. Magritte ferait un coupable idéal, qu'en pensez-vous...

Suivre pas à pas Magritte et Georgette dans leur découverte de l'abbaye de Leffe et la ville de Dinant est un pur bonheur. Les deux enquêteurs amateurs s'invitent dans l'entourage de Justine Rouet, dégustent une bonne Leffe au Confessionnal, le bistrot se situant près de l'abbaye. Et comble de malchance pour Magritte, c'est Carmen, leur femme de ménage, qui vient prêter main forte à Pitou, le jeune cuisinier de l'abbaye. Pitou, le neveu de Carmen, n'est pas plus doué pour la cuisine que sa tante ne l'est pour manier le plumeau chez les Magritte !... Heureusement, le peintre peut compter sur Jefke, policier du commissariat de Bruxelles, un ami qui connaît tout le monde, du préfet de Dinant à la juge Anne Gruwez, et qui lui fournira des indices précieux permettant de confondre les coupables....

L'enquête n'est qu'un prétexte pour permettre à l'autrice de mettre en scène à nouveau Magritte et Georgette, personnages surréalistes dans un environnement qui ne l'est pas moins. Un roman à l'humour caustique porté par une langue faite de poésie pure et de dialogues savoureux, une réflexion documentée sur l'art de Magritte.
J'aimerais terminer avec une mention spéciale pour l'illustration de la couverture réalisée par François Roca ; Magritte et Georgette sont prêts à déguster une Leffe sous les yeux de leur petit chien, alors qu'un moine se dresse devant l'abbaye. Un regard, une lumière, que Magritte, sans aucun doute, aurait appréciés.
Un très bon moment de lecture.
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René Magritte, anticlérical assumé, acharné, qui se retrouve à l'abbaye de Leffe, parmi les chanoines, c'est une situation qui a tout pour être explosive.

Heureusement, c'est à l'abbaye de Leffe, non loin de Dinant, qu'il va enquêter. Leffe, c'est la bière ! Chouette, se dit-il. Hélas, on ne la brasse plus à Leffe…

Qu'à cela ne tienne, Magritte pourra faire profiter tout le monde de ses réflexions à voix haute, de ses piques, de son cynisme et de son politiquement incorrect. Pour notre plus grand plaisir !

Ce cinquième tome est plus rythmé que les précédents, plus trépidant et même si ce n'est pas de course poursuite ou de l'enquête effrénée, les temps morts sont peu nombreux. C'est palpitant et on aura quelques cadavres pour nous occuper, dont certains seront bien découpés…

L'humour est omniprésent, dans les dialogues, dans les portraits un peu barrés de certains personnages, comme avec les chanoines (certains étant gratinés), la vieille à la chaussette, Miss Piggy et le commissaire Maricq, qui lui n'est pas le couteau le plus affuté du tiroir.

Comme de bien entendu, Carmen, la femme de ménage des Magritte, reine de la "loque à reloqueter" (c'est une feignasse), viendra foutre le chien dans les poules, astiquera un chicon (je vous laisse imaginer l'acte) et chargera la mule René, puisqu'elle le déteste (et c'est réciproque). On la déteste, mais sans elle, ce ne serait pas le même…

En fait, l'enquête n'est jamais que le prétexte pour nous en apprendre un peu plus sur le personnage étrange qu'était Magritte, un sale gamin, amateur de farces, qui a eu une vie assez étrange. Moi qui n'ai jamais été fan de ses peintures, je suis sous le charme du personnage, même quand il fait preuve de mauvaise foi.

Sans avoir un dénouement à la Agatha Christie qui vous laisse la bouche ouverte, la découverte de l'identité du coupable m'a surprise, car j'étais loin d'avoir trouvé son identité, même si j'ai suspecté tout le monde (ainsi, je gagne toujours, mais bonjour les bavures), en ce compris ceux qui ont "défunté" plus tard.

René Magritte a été plus intelligent que moi, il a trouvé… Quant à son chien, Loulou, elle est meilleure que tous les chiens policiers réunis.

Anybref, voilà une belle lecture détente, une lecture qui apporte une touche de bonheur, un rayon de soleil, un petit plaisir polardesque, le tout en buvant des Leffe et en blasphémant un peu. Ma foi (oups), que demander de plus ?

Encore un autre roman des folles enquêtes de Magritte et Georgette, un de cet acabit, avec autant d'humour et de rythme. Il reste encore quelques abbayes et monastères à faire, non ?

Nous possédons six marques de bières trappistes en Belgique : Achel, Chimay, Orval, Rochefort, Westmalle et Westvleteren. Quant aux bières d'abbaye, les plus connues sont la Leffe (c'est fait), la Grimbergen, la Maredsous, l'Abbaye d'Aulne, la Val-Dieu, l'Affligem et la Floreffe. On a encore de quoi s'amuser chez les fabricants de bière, même si la plupart ne sont plus fabriquées dans les abbayes…

Une LC réussie et enjouée avec ma copinaute Bianca, à qui je souhaite de déguster une bonne Leffe ! La fois dernière, avec Magritte, on mangeait des boulets à la liégeoise, maintenant, on peut boire jusqu'à plus soif !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quel plaisir pour moi de retrouver Magritte et Georgette pour une de leurs enquêtes. Cette fois-ci, Georgette est personnellement touchée, parce qu'elle connaissait la jeune femme qui a disparu. Justine, en effet, venait souvent à la boutique que tiennent Georgette et sa soeur. Georgette veut donc enquêter, savoir ce qu'il est advenu de la jeune femme. Il lui faut se rendre à l'évidence : sa famille n'en a rien à faire. Et quelle famille ! Elle s'est mariée non pour la fuir, mais pour ne plus être interrogée sur la possibilité pour elle de se marier à quelqu'un de bien – et le mari qu'elle s'est trouvée convient à ses parents. Sa mère est rigide, rigidifiée, rien ne doit déranger son quotidien bien ordonné, et la disparition de sa fille ne l'inquiète pas plus que cela. le père ? Trop occupé par son entreprise. le mari ? Trop occupé à paraître insignifiant. Et tous les deux sont trop occupés par leur vie extra-conjugale, soigneusement dissimulée. La grand-mère est un cas d'école, complètement barrée, bien décidée à enquiquiner sa coincée de belle-fille le plus possible, jusqu'au bout. Elle sait tout – notamment à cause de la bêtise crasse de la sus-dite belle-fille – et est tout à fait prête à dire tout à Georgette et René, l'air de rien (cela me fait toujours drôle d'écrire Georgette et René, parce que ce sont les prénoms de mes grands-parents).
Il faut de tout pour faire un monde, il faut de tout pour faire une abbaye, et certains membres de la congrégation sont particulièrement gratinés – ce qui ne les empêche pas d'être sympathiques. Cependant, détenir des secrets, même si ceux-ci semblent infimes, eh bien, cela peut être fort dangereux. de même, il est des policiers qui sont non des caricatures de policiers, mais le reflet fidèle, hélas, de ce que certains enquêteurs peuvent être : suivre une idée fixe, être sûr de soi, écarter tout ce qui ne conforte pas son idée préconçue, voir des preuves là où il n'y a rien, si ce n'est des émanations d'un cerveau complètement tordu. Puis, ce n'est pas la faute de Magritte et de Georgette si Loulou a un don pour trouver des cadavres, non ?
A lire si vous souhaitez passer un bon moment de lecture.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un cinquième tome qui m'a moins emballée que le 1er tome que j'avais trouvé assez désopilant.

Nadine Monfils est un autrice que j'affectionne.
Je n'ai malgré tout pas retrouvé tout à fait le ton suffisamment décalé et espiègle que j'apprécie tant.

René Magritte et sa femme Georgette vont enquêter sur la disparition d'une jeune femme que Georgette connaissait. Justine effectuait des recherches à l'Abbaye de Leffe et c'est tout naturellement que René et Georgette démarrent leurs investigations dans cette abbaye.

De surprises en surprises, les Magritte vont devoir faire preuve de perspicacité et de prudence, car les cadavres se multiplient.

Ce cinquième tome est tout de même un bon moment de lecture détente.
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critiques presse (2)
LeSoir
21 avril 2023
Depuis quatre aventures, Nadine Monfils promène le peintre René Magritte et sa femme Georgette aux quatre coins de la Belgique. Cette fois, le couple enquête à Leffe. Et ce n’est pas de la petite bière.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaTribuneDeGeneve
17 avril 2023
Un sacré bazar pour le pur plaisir en chaire de paroissiens défroqués et de succulents calembours. 
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
René était contrarié. Il détestait les commissariats et tout ce qui ressemble à l'autorité. Ou à la religion, ce qui, pour lui, revenait au même. Pourquoi n'existait-il pas un Dieu rigolo, farceur, aimant autant les vilains petits canards que les premiers de la classe, approuvant le sexe libre et les statues de putes dans les bistrots qui auraient remplacé les églises ? Au lieu de ça, punition, culpabilité, viens confesser tes péchés, zou une petite prière et tu peux recommencer, parce que l'homme est ainsi fait qu'il a toujours été plus attiré par l'enfer que par le paradis, au point de le reproduire sur terre.
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Magritte se moquait de ces fadaises, tout comme il ne croyait pas en ce Dieu à qui l'on demande des faveurs et qui laisse le premier dictateur venu détruire le monde. Il ne pouvait s'empêcher de penser que le Seigneur était un peu comme tous les politiciens et racontait des craques.
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.... j'ai su que c'était elle. Et à ce moment-là, je n'ai pas eu le courage d'avertir la police. J'ai enterré mon mari dans le jardin et j'ai planté un arbre au-dessus.
- C'est décoratif, lâcha Magritte.
Regard de Georgette qui visiblement n'approuvait pas.
- Vous en avez parlé avec elle ?
- Non. Je ne voulais pas qu'elle me fasse subir le même sort. Mais elle doit se douter que je sais. Le corps n'a pas pu disparaître tout seul.
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- Il se murmure même qu'un parchemin caché dans nos murs contiendrait une formule magique. Celle d'une recette de la bière de Leffe ayant le pouvoir d'apporter la vie éternelle..., confia le père Jean-Baptiste.
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_ Dire les choses, c'est leur donner de l'existence. C'est pour cette raison qu'il ne faut jamais dévoiler un secret ou un mensonge. Ce qui est découvert et qui était inconnu fait toujours scandale, parce que cela brise les habitudes de pensée.
Magritte aimait le mystère, et mettre des mots sur ce qui nous trouble, c'est en quelque sorte tuer cette part d'ombre dans laquelle les créateurs puisent leur inspiration. C'est aussi pour cette raison qu'il rejetait les psy... Son ami Scutenaire disait :"Dnas la poche de son pardessus, il cache la clef du mystère".
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LES FOLLES ENQUÊTES DE MAGRITTE ET GEORGETTE - NADINE MONFILS
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