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3,32

sur 156 notes
Réaction à chaud , post-dernière page , plusieurs fois j'ai du le réchauffer...trois semaines pour le terminer. Mais il s'est battu pour que je lise chacune de ses pages , je suis vaincue.
Harvey...quand on s'approche du personnage, on peine à croire qu'il va tenir l'histoire au long des 350 pages ! et pourtant... il le fait , et le pire... on devient complices, on le suit !
Avec ou sans meurtre, avec ou sans bd , avec ou sans bière (ah non impossible de compter sans la bière pardon ) , Harvey reste Harvey (soupir.. et c'est peu dire)
Heureusement , il existe une morale à cette histoire , la fin rétablit la justice ... une certaine forme de justice ... ( j'ai l'excuse que mon modéle du genre précédent était Wilt le super héros de Tom Sharpe , tout est relatif non? .. )
Bonne lecture , quand on rencontre Harvey on ne peut que s'aimer , résultat garanti !
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Harvey a 12 ans et échange contre un tuyau de plastique sa BD "Superman number one". Il fait cet échange avec "Bleeder", le gars le plus mal vu de l'école dont la mère est un peu folle.
20 ans plus tard, Harvey tient à Londres une boutique de bandes dessinées d'occasion et sa vie est morose. Il n'a qu'une obsession : retrouver sa BD "Superman number one" échangée des années auparavent, et qui vaut des fortunes maintenant. Cette année encore, il reçoit une invitation pour la fête de son ancienne école, et décide d'y aller, dans le but de revoir Bleeder et de pouvoir récupérer sa BD.
Il échafaude tout un tas de plans pour la récupérer, mais, dans la maison de la mère de Bleeder, il se retrouve face à son cadavre qui tient fermement le "Superman number one".
Le cauchemar commence pour Harvey...

Un très bon suspens dont l'auteur parvient à nous faire envisager tous les meurtriers possibles, malgré l'étaux qui se resserre autour d'Harvey.
Lien : http://lescouassous.over-blo..
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Quoi de plus banal qu'un échange entre gamins ? La plupart du temps, on oublie bien vite l'objet de ces tractations, ou bien l'on s'en rappelle avec un parfum de nostalgie. Harvey, lui cela fait vingt ans qu'il y pense, à son échange, vingt ans qu'il se mord les doigts d'avoir négocié le Superman numéro un contre un vulgaire morceau de plastique tout juste bon à couper l'herbe. Depuis ce jour, il vit avec le secret espoir de remettre la main sur cette bande dessinée dont la valeur a atteint de tels sommets qu'elle lui permettrait dès aujourd'hui de quitter sa librairie BD pour ouvrir un coffee house à New-York, avec des murs peints de super-héros.

Alors quand il se rend à la réunion des anciens élèves, le 20ème anniversaire, Harvey espère une fois de plus que Bleeder le Bizarre sera là, que l'occasion lui sera enfin offerte de l'interroger, quitte à à tirer un trait sur le regret de l'échange. Et de vivre enfin... Si simple sur le papier, mais voilà, Harvey, la simplicité, connaît pas...

Il suffit de peu de pages à Antony Moore pour camper le ton et l'ambiance qui jalonneront l'ensemble de Swap. Une unité et un univers que l'on se complait à parcourir pour la simple et bonne raison que l'humour, so british, parfois bien noir, en constitue une particule élémentaire.

Les amateurs de Nick Hornby et de son Haute fidélité ne sauront être insensibles aux personnages qui font vivre ce roman. Peut-être parce qu'on y trouve un petite boutique ouvert aux passionnés et un vendeur (quel vendeur!) ô combien loufoque, si drôle et qui, même s'il n'est pas toujours présent, apporte son équilibre au livre.
Et puis il y a Harvey, le grand enfant dont la maturité semble s'être figée au moment de l'échange. Une impression qui se confirme jusque dans les relations qu'il entretient avec ses parents et dont le lecteur se trouve être le bienheureux spectateur.

Oui, à tout bien considérer, il s'agit bien là d'un spectacle, très visuel, ponctué de scènes hilarantes, à la frontière d'un absurde tout en finesse -bon sang ! Ce passage où Harvey, pourtant dans une situation désespérée, rechigne à rajouter une pièce dans le combiné téléphonique parce qu'il lui reste si peu à parler...un véritable régal!- et que l'on quitte en applaudissant mentalement. Car il y a l'humour, c'est une chose, mais autour des hommes et de leur mise en échec, dans leur volonté d'exister aux yeux des autres, il y a aussi une sensibilité et une émotion qui confèrent à Swap une dimension tout à fait singulière. Un bien beau mélange, en somme...
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Cette histoire commence par un banal échange de bandes dessinés entre deux enfants de 12 ans. Mais lorsque, bien des années plus tard, Harvey se rend compte que cette BD vaut maintenant une petite fortune, celui-ci est prêt à tout pour la récupérer !

Avec sa couverture originale et son idée d'histoire originale, je pensais que « Swap », d'Anthony Moore avait tout pour me plaire... hélas ! Ce ne fut pas vraiment le cas.
L'ennui m'a peu à peu gagner au fil des pages. Sans réel rebondissement et humour, nous suivons les errements d'Harvey dans sa quête de la fameuse bande dessinée. Cet anti-héros m'a profondément ennuyé par son ridicule que je trouvais charmant au début.
Un livre que j'ai fini difficilement 😐

Je vous avoue que je n'aime pas vraiment faire des critiques de ce genre, mais parfois la magie des livres ne nous transportent pas toujours
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A 12 ans, Harvey Briscow échange une BD, Superman numéro un, contre un cylindre en plastique à Charles Odd, dit Bleeder, le souffre-douleur de l'école. 20/25 ans plus tard, Harvey est propriétaire d'une boutique spécialisée en BD et rêve ce Superman numéro un qui a atteint une côte très haute. Il profite d'une réunion d'anciens élèves pour revoir Bleeder et lui reparler de cet échange. A partir de là, les événements s'enchaînent et rien ne va plus pour Harvey.
Sur une idée de base intéressante et une intrigue bien menée, l'auteur nous écrit un long (trop long) polar ; beaucoup de passages pourraient être allégés sans que l'histoire, l'intrigue et la psychologie des personnages en pâtissent. Je ne trouve pas non plus cet humour noir, ce roman "délectable -extrêmement drôle" que l'on nous promet en quatrième de couverture. En résumé : bien, sans plus !
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Mal écrit, mal construit mais amusant à lire.
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant ma lecture car je n'avais jamais entendu parler de ce livre ... Contemporain ? Humoristique ? Policier ? Roman noir ?
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise !
Ce livre est un peu tout ça. C'est étrange mais plutôt réussi.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. J'ai été embarquée dans cette histoire loufoque mais aussi plus profonde par moment, traitant par exemple de maltraitance infantile ou de harcèlement scolaire.
Ce mélange d'enquête policière et d'humour noir à la sauce so british m'a fait pensé à la série "Agatha Raisin".
Si vous aimez ce style, ce livre vous plaira !
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De nombreuses personnes ont de leur enfance des souvenirs un peu flous, mais parfois certains évènements, de prime abord sans grande importance, se sont imprimés en nous et reviennent nous hanter tout au long de notre vie d'adulte... C'est ce qui arrive à Harvey, qui ne cesse depuis des années de ressasser avec une aigreur grandissante la perte de son Superman numéro 1.

Mais comment le garçonnet qu'il était alors aurait-il pu se douter que cette BD qu'il venait d'acquérir et à laquelle il ne tenait pas vraiment valait une fortune ? le souvenir de la scène le tourmente jours et nuits, et plus encore quand il se souvient qu'il a échangé la BD contre un vulgaire bout de plastique qu'il a dû ensuite jeter et que l'échange avait eu lieu avec Bleeder, le pauvre nul de la classe et souffre-douleur de l'école, à qui en temps normal il n'adressait jamais la parole…

Aujourd'hui propriétaire d'un magasin de bandes dessinées, il connait parfaitement la valeur de cette première édition devenue culte et en fait une idée fixe, à tel point qu'il met sur cet échange d'il y a 20 ans tous les ratages de sa vie présente, qu'ils soient professionnels (il végète dans une petite boutique de quartier), familiaux (les relations avec ses parents, quand elles ne sont pas inexistantes, sont vraiment tendues et désagréables) ou féminines (échec total de ce coté-là également). Qu'on se le dise, Harvey est lâche, et totalement immature (on dirait un ado attardé). Et tout est, bien sûr, « la faute à la BD » ! Bref, notre héros est, disons-le tout haut, un bien sale type, hargneux, méchant, plein de rancoeurs, et en plus de ça paresseux et prétentieux. Je l'ai imaginé moche, gros et gras, le cheveu rare et sale et mal sapé… le gars qu'on n'a pas vraiment envie de rencontrer et avec qui on ne passerait pas volontiers son temps libre.

Et pourtant… vous allez rester quelques heures délicieuses avec ce gougnafier, parce que ce roman est d'une drôlerie irrésistible.
Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Une histoire de libraire raté servie avec cynisme et humour noir. A recommander aux lecteurs avides de situations rocambolesques où le héros s'en sort toujours... mal.
Lien : http://federicoconejo.wordpr..
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Harvey a été l'heureux mais inconscient possesseur du premier numéro de Superman, qui est recherché par tous les bédéphiles dignes de ce nom et atteint en conséquence une cotation hors norme ; il a gardé son âme d'adolescent passionné de BD et a ouvert sa boutique d'occasions à Londres, quand celle de ses rêves éveillés se trouve à New-York... Par compassion et dans un moment d'égarement qui fait l'objet de tous ses regrets d'adulte, il a troqué, étant gamin, le fanzine désormais introuvable au souffre-douleur de la classe. Son unique but est de remettre la main sur le magazine, à n'importe quel prix ?

Cela ressemble un peu à un roman noir de P. D. James pour la pesanteur et l'engrenage irrémissible dans lequel le héros se fait entraîner. Mais plus qu'un policier, il s'agit d'un roman où la dimension psychologique est très importante comme ressort scénaristique : les protagonistes sont des quarantenaires parvenus à l'âge des bilans, des retours difficiles sur le passé et les espoirs d'avenir et des déconvenues constatées, des remises en question (trop) tardives... Anthony Moore est le pseudonyme utilisé par un psychanalyste dont Swap est le premier roman.

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