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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
S'attacher aux pas du voyageur, transposer le livre d'H.G. Wells, c'était prendre des risques.
De se perdre dans les méandres du temps, de sombrer dans le ridicule, voilà ce que risquaient Dobbs et Mathieu Moreau, les deux auteurs de cet album.
Le livre de Wells, court mais puissant, paraît intouchable puisque fondateur.
Mais, déjà, le cinéma, à plusieurs reprises, avec plus ou moins de bonheur, s'était emparé de l'oeuvre.
Déjà, Christopher Priest était venu, dans "La machine à explorer l'espace", rendre un hommage quelque peu "steampunk".
Déjà, Stephen Baxter, grâce à ses vaisseaux de l'espace, avait retrouvé la trace du voyageur.
Et, depuis le livre d'H.G. Wells, le couloir du temps n'était plus aussi désert ...
Cet album est une adaptation réussie.
Dans le scénario, les dialogues a été reporté l'essence même du livre.
Le graphisme est judicieusement haché de manière à imprimer le rythme nécessaire au récit.
Le dessin est splendide.
La colorisation, adroitement réfléchie, est ici devenu un élément primordial.
Le pari des deux auteurs, s'il était risqué, est pourtant tenu.
L'album est de toute beauté.
Il est sans surprise, si ce n'est celle du plaisir à le lire, puisque le récit est depuis longtemps un classique.
Mais il vient pourtant remplir un vide que l'album de Severin, en 1992, n'avait pas réussi à combler.
Pour ma part, je préfère la couverture de l'album issu de la collection "les grands classiques de la littérature en bande dessinée" offerte en supplément par le journal "Le Monde" à celle de la "HG Wells collection" de chez Glénat.
C'est affaire de goût ...
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Je reste toujours autant bluffée devant les oeuvres d'H.G Wells tout comme devant celles d'ailleurs de celles de Jules Verne qui furent des véritables visionnaires en leurs temps et qui, à mon humble avis, resteront intemporelles.
Avec cette superbe adaptation en bande dessinée de Dobbs et Mathieu Moreau, le lecteur novice ou passionné du 9e art se rangera à mes côtés il va sans dire.

Ici, notre scientifique, protagoniste, incompris par ses pairs qui le considèrent comme ayant perdu la raison, a inventé une machine à voyager dans le temps. Se retrouvant en l'an 802 701, notre héros découvre alors ce que son devenus les être humains (si ils peuvent encore être appelés comme tels). Ces derniers se répartissent en deux classes, les Eloĩs d'un côté (un peuple pacifiste qui ne vit pour ainsi dire que d'amour et d'eau fraîche) et les Morlocks qui ne font leur apparition que durant la nuit et sont redouté des premiers (comme "Le Dr Jekyll et Mr Hyde" de Stevenson). Découvrant que sa machine lui a été dérobée par ces derniers, notre explorateur ne pourra alors compter que sur son bon sens et sur l'aide précieuse de Weena, une jeune Eloĩe qui incarne la pureté même. Arrivera-t-il à rentrer chez lui (enfin à son époque, soit à la toute fin du XIX e siècle) indemne ? Je ne vais pas trop m'attarder sur le sujet, supposant que vous avez touts plus ou moins entendu parler, lu, ou vous les adaptations cinématographiques concernant le sujet.

Une dernière chose cependant, même si de nombreuses coupures ont du être indispensables pour cette adaptation le scénario de Wells est cependant respecté à la lettre et cela n'enlève rien à son charme, disons simplement que nous avons ici un complément de lecture que je ne peux que vous recommander, d'autant plus que le graphisme est extrêmement bien travaillé et soigné. A découvrir et à faire découvrir !
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Les éditions Glénat se sont lancées dans un chouette projet de démocratiser à nouveau les œuvres d'H.G. Wells, et cette bande dessinée de Dobbs et Chris Regnault est une adaptation fidèle de son roman mondialement connu "La Machine à voyager dans le temps" !
Londres, 1895... Le voyageur du temps, qui ne sera finalement jamais nommé (comme un autre voyageur du temps lui aussi mondialement connu ^^, un comble pour des anonymes ^^), convie ses pairs à leur prouver que grâce à la géométrie des quatre dimensions on peut voyager dans le temps, et autant dans le passé que dans l'avenir. Il leur fait le récit des ses aventures dans l'Angleterre de l'an 802701, où sa machine à voyager dans le temps disparue il risqua sa vie face à une humanité divisée en Elois et Morlocks… Fantasme où utopie ? Il laisse à ses invités incrédules les pétales d'une fleur inconnue, seule preuve de son odyssée temporelle avant de repartir d'où il était venu : les mystères de la 4e dimension…

Il y a tellement à dire sur l'auteur et son oeuvre… Il a 21 ans quand il sort ce premier roman en 1895 et il l'a remanié plusieurs fois par la suite : c'est donc tout à l'honneur des auteurs de privilégier le roman définitif sorti en 1924 et qui fait référence dans tout le monde anglo-saxon, au lieu des éditeurs français qui en sont restés à la version censurée de 1895 (bouffon un jour, bouffon toujours)… Partisans des idées darwinistes et socialistes, nous sommes dans un roman d'anticipation sur la lutte des classes : la bourgeoisie a vaincu en faisant de la Terre un immense Jardin d'Eden et en reléguant le prolétariat dans le dédale souterrain de la grande machinerie qui fait tourner le monde. Mais la roue tourne et les exploités deviennent à leur tour des exploiteurs : les rejetons pourri-gâtés des classes aisées placés au-delà de la nécessité ont fini par régresser mentalement, et par devenir les proies des descendants des prolétaires ayant eux régressé moralement pour revenir aux temps anciens du cannibalisme et du bétail humain… Il s'agit d'un roman fortement symbolique aussi : l'énigme du sphinx, le feu purificateur, le nom des Elois inspiré de la tradition chrétienne et le nom des Morlocks inspiré des légendes païennes, les fleurs symboles de l'amour pur de Weena mais aussi de la vérité pure que le voyageur du temps ramène du futur…
Le frisson métaphysique est en route : l'homme n'est plus l'être créé par Dieu à son image qui règne sur une planète créée pour lui et placée au centre de l'univers, mais une espèce comme les autres qui apparaît, évolue et disparaît comme les autres… Et des monstres de la fin des temps inventés par H.G. Wells aux monstres antédiluviens inventés par H.P. Lovecraft il n'y a finalement qu'un pas… le lien entre le maître anglais et le maître américain ? Un autre spécialiste du frisson métaphysique, à savoir un certain Albert Einstein… ^^

Je n'ai pas grand-chose à dire sur les graphismes dynamiques et efficace qui m'ont bien plu, pour ne pas dire beaucoup plu, du coup je vais m'étendre sur la conclusion de cette bande-dessinée : le voyageur du temps a disparu certes, et comme tout le monde le sait il n'est jamais revenu… Est-il devenu ce jeune explorateur qui prend en photo les merveilles des âges préhistoriques ou est-il devenu ce vieil homme brisé qui au tout début de l'album brûlait ses souvenirs pour se réchauffer ? Mais j'ai même une troisième hypothèse : n'y aurait-il pas un lien entre le premier voyageur du temps non nommé qui a marqué l'univers des romans populaires à jamais et le dernier voyageur du temps non nommé qui a marqué à jamais l'univers des séries populaires ???… OMG c'est vertigineux : suis-je suis mort et au paradis des geeks ? Non je suis en train de renaître sur la planète Gallifrey comme Time Lord et je repars explorer le cosmos à bord de mon TARDIS ! Longue vie et prospérité à tous les amoureux des genres de l'imaginaire et de la culture populaire !!!
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Je suis tombée complètement par hasard sur cette bande dessinée car la librairie Glénat qui se trouve à côté de mon arrêt de tramway, a organisé une séance dédicace avec le dessinateur Mathieu Moreau, le 11 février dernier. Comme d'habitude, je lui ai demandé de me dessiner une petite fée (pas poilue, cette fois! Ça c'est juste pour Gabriel Katz! ;-) ) et je la trouve très réussie!

A la fin du XIXème siècle, un jeune inventeur convie ses amis à dîner et pour leur faire part de son extraordinaire découverte. Il aurait inventé une machine à voyager dans le temps et serait prêt à faire devant eux l'expérience. Au cours du dîner, l'inventeur s'absente quelques minutes et revient complètement métamorphosé : affamé, sale, la barbe longue, il affirme être parti plusieurs jours dans le futur, en l'an 802701...

Vous connaissez ma franchise habituelle : quand le dessinateur m'a demandé si j'avais lu le roman, je lui ai répondu par l'affirmative et que j'avais détesté! Vous imaginez volontiers son expression perplexe... Je lui ai donc expliqué ma démarche.

Il est vrai que j'ai détesté le roman original de la machine à explorer le temps de Wells pour son style littéraire lourd et dénué d'empathie alors même que les idées développées sont brillantes et originales.
La plupart des gens me répondent :
- "Oui, mais tu sais, c'est le style de l'époque qui veut ça..."
Et moi, je réponds, exaltée et révoltée :
- "Naaaaan! Vous avez lu le Dracula de Bram Stoker, le Frankenstein de Mary Shelley ou le Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson? C'est bon et c'est extraordinairement bien écrit!".

Trêve de plaisanterie, pour en revenir à ma démarche, j'étais curieuse de voir comment Dobbs et Moreau avaient réussi à adapter ce roman. Et bien, pour tout vous dire, je l'ai trouvé très abouti. En effet, les auteurs ont fait justement le choix de se débarrasser du style poussiéreux de Wells et de moderniser la forme avec un texte et des dialogues plus fluides. de plus, l'adaptation est très fidèle au roman et l'on retrouve bien les évènements initiaux du roman ainsi que l'état d'esprit de l'inventeur très imbu de sa personne et conscient de sa supériorité. Les dessins sont également très beaux visuellement : mention spécial d'ailleurs pour le Londres victorien nocturne bien retranscrit.

En conclusion, je conseille vraiment cette bande dessinée à ceux qui n'ont jamais lu les romans de Wells (il peut s'agir d'une première approche de l'oeuvre) ainsi qu'à ceux, qui comme moi, n'ont pas apprécié l'oeuvre originale. Trois autres adaptations sont prévues : La guerre des mondes (2 tomes), L'homme invisible (2 tomes) et L'île du Docteur Moreau (One shot). Et je pense que je serai au rendez-vous.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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C'est l'un de mes romans préférés de H.G Wells qui est adapté sur le support de la bd. Ce n'est certes pas la première fois mais cette oeuvre est résolument plus moderne quant à la forme.

Il faut savoir que H.G. Well était le premier romancier à s'intéresser au voyage temporel. Il a été le précurseur de la littérature sur la science-fiction. D'ailleurs, cette oeuvre s'inscrit dans une collection qui lui rend directement hommage et que je n'ai pas tardé à dévorer.

Du côté du scénario, on va malheureusement sauter de grands passages du roman voir des films et cela m'a un peu déçu. La trame va directement à l'essentiel à savoir en l'an de grâce 802701 sans expliquer pourquoi il va choisir une date aussi lointaine. On ne ressent pas la même chose qu'en lisant le roman ou en regardant les versions cinéma.

Il faut dire que je n'ai rien à reprocher à ce graphisme résolument moderne. Il retranscrit bien les différentes étapes et les époques de notre planète. Certaines planches sont réellement magnifiques visuellement parlant. Cela constitue également un plaisir non négligeable à la lecture.

Il manque simplement un peu de piquant au niveau de la trame générale. Je laisse le conseil d'achat pour faire découvrir cette oeuvre aux jeunes générations qui auront sans doute envie d'en savoir un peu plus. Pour les autres, c'est toujours un plaisir que de redécouvrir cette oeuvre.
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Dobbs offre une synthèse fidèle là où Mathieu Moreau apporte une illustration des plus réussies. On peut se demander comment ils peuvent réussir en 56 pages à traduire Wells en BD alors que le cinéma multiplie les trahisons et les échecs.
Revenir à l'oeuvre originelle de H. G. Wells ne m'a jamais emballé au point que je me sois contenté de "La machine à explorer le temps" et de "L'homme invisible". Au vu du travail de Dobbs et Moreau, je me laisserai bien tenter par leur adaptation de "La guerre des mondes" et de "L'île du Docteur Moreau".

Un petit regret en refermant cette BD : qu'il n'y ait pas de suite aux aventures de cet explorateur du temps...

44ème Festival de la BD d'Angoulême (2017)
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J'étais curieuse de découvrir ce roman. C'est un classique de la littérature de science-fiction (1895), c'est un roman qui a servi de point de départ à un autre récit que j'ai beaucoup aimé (L'expédition H. G. Wells de Polly Shulman). de plus, pour le challenge des littératures de l'imaginaire je devais lire quelques classiques. En le voyant aux Utopiales, la couverture m'a séduite immédiatement et je l'ai acheté. J'ai passé un bon moment en le découvrant, il est certes daté, mais je lui trouve du charme.

J'ai pris mon temps pour le lire, il est très court et il sait être prenant — excepté quelques passages longs. L'intrigue est sympathique, je ne m'y attendais pas du tout, je pensais trouver un récit très chargé de termes techniques et scientifiques. Je me suis tellement trompée ! Nous avons une intrigue décomposée comme une aventure complète et intéressante. le Voyageur et des amis discutent d'un projet fou celui de voyager dans le temps. Seul le Voyageur testera la machine qu'il a inventée et reviendra narrer son histoire aux autres.

De ce fait, les premiers et derniers chapitres sont d'un point de vue externe, alors que le reste du récit est présenté par le Voyageur à la première personne du singulier. Ce récit s'avère riche en découvertes, en péripéties, en réflexions aussi. J'ai apprécié la narration qui permet de se sentir proche de notre personnage principal. le style est plutôt fluide, recherché sans être complexe, c'est agréable à lire dans l'ensemble et j'ai passé un bon moment. Je suis curieuse de découvrir d'autres romans de l'auteur.

Le Voyageur s'est rendu dans le futur et il nous présente une vision de l'avenir très intéressante. Il propose ses hypothèses pour comprendre comment notre humanité a pu finir de la sorte et j'ai adoré les références à l'ère industrielle (époque de l'auteur). D'un côté, il y a les Eloïs, une société pacifique, vivant à la surface de la Terre, heureuse, et se nourrissant exclusivement de fruits. Ils communiquent avec des phrases de deux mots. de l'autre côté, ce sont les Morlocks, un peuple souterrain, blême et plus belliqueux, sombre et inquiétant. le Voyageur découvre ces deux peuples au fur et à mesure de ses aventures, j'ai apprécié ce futur sans technologie avancée, c'est plus un futur social.

Je ne sais pas si c'est décadent ou positif, mais c'est une évolution qui s'avère fascinante pour ma part. L'intrigue est donc linéaire, il n'y a pas de rebondissements de fous, mais j'admets m'être prise au jeu de ce voyage. D'avoir eu de la peine pour le Voyageur, d'avoir aimé Weena (une femme des Eloïs). Cette dernière est attachante et leur relation était très chouette. Évidemment en si peu de pages, c'est dur de s'attacher complètement. À moins que j'aie tellement aimé que j'aurais aimé des informations supplémentaires. Ça manque aussi d'éclaircissements sur les personnages, c'est peut-être un poil simpliste par endroits, mais globalement, ça reste prenant.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce classique. Il a des défauts, c'est certain, toutefois, ses atouts le rendent charmant ; la plume de Wells est précise et agréable à lire. L'aspect science-fiction est chouette, pas ultra-présent de manière complexe, mais juste assez pour faire travailler notre imaginaire. La machine à explorer le temps nous envoie dans un futur hypothétique, mais hautement intéressant et qui fait réfléchir. Il y a une grande part d'aventure, le récit est sympathique à découvrir et j'ai adoré ce voyage en compagnie du Voyageur et de Weena.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Une grande surprise, assurément, une bonne surprise même que ce tome des adaptations des oeuvres de Wells en bande dessinée.

Le roman orignal est très bien retranscrit dans le scénario de la bande dessinée. Ainsi, si vous avez apprécié le roman et que vous vous plongez volontiers une bande dessinée de temps en temps, cette adaptation est faite pour vous, honnêtement. Il y a peut-être quelques problèmes dans le découpage des cases, mais au fond, personne n'est parfait.

De plus, contrairement à ce que je craignais, on ne perd pas de fluidité, ni de contenu dans cette adaptation. C'est assez remarquable.

Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les nombreuses critiques qui ont été écrite sur le roman seront certainement plus pertinente que moi à ce sujet.

Pour le dessin maintenant, il est tout simplement sublime ! Et malgré un univers assez différent de celui que je m'étais imaginé dans la lecture (notamment sur l'aspect des Morlocks et du Sphinx), je n'ai eu aucun mal à retrouver un univers que j'avais apprécié.

Bref, une belle oeuvre qui ravira aussi bien les amateurs de science-fiction que les aficionados de la bande dessinée !
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Je suis actuellement en train de lire le roman de HG Wells, La machine à Explorer le Temps.
Quand j'ai vu que cette oeuvre avait été adaptée en BD, je me suis d'y pourquoi pas y jeter un oeil afin de faciliter ma compréhension du roman et de pouvoir plus tard comparer les deux.

Si pour la première moitié (que j'ai déjà lu en roman) c'est très respectueux du matériau de base, je ne connaissais pas la suite mais n'avais pas peur de me faire "spoil" car même en connaissant la fin je finirais la lecture du roman que j'ai plaisir a découvrir avec la collection des classiques du fantastique proposée par RBA (qui propose entre autre d'autres classiques du genre tel que Frankenstein, Dracula, L'homme Invisible, ou encore du HP Lovecraft).

Pour ce qui est du scénario, il est très sympa mais n'ayant pas encore terminer le roman je ne jugerais pas de la qualité d'adaptation.

Pour le dessin, il est très efficace, et me permettra de mettre plus facilement des visages sur les noms lors de ma fin de lecture du roman.

C'est donc avec plaisir que j'ai lu cet BD et que je finirais le roman avant de sans doute me lancer dans d'autres oeuvres de Wells, que ce soit en roman ou avec leur adaptation BD dans cette collection.
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En prolongement de ma lecture du roman, j'ai aussi lu la bande dessinée "la machine à explorer le temps", adaptation très fidèle du roman de H. G. Wells (dont la trame et le brièveté se prêtent bien aux adaptations). En 56 pages seulement, on retrouve l'essentiel de l'intrigue avec une insistance sur le chien de l'explorateur, Tobby : il ne me semble pas que l'homme de science possède un animal de compagnie dans le roman, mais l'aventurier rappelle un peu Tintin ou le Dr Who, ce qui permet à son animal de compagnie de paraître à sa place. Mathieu Moreau réalise un bon travail au niveau du découpage et de la colorisation : ses illustrations nous plongent d'emblée dans l'atmosphère de l'Angleterre victorienne, avec des Morlocks tout à fait crédibles en tant que créatures nocturnes. On pouvait imaginer le narrateur de bien des façons, mais le physique choisi lui permet de se confondre dans le décor au profit du personnage principal. Ceux qui ont aimé le roman aimeront la bande dessinée.
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